Sous le prétexte de l'élan patriotique en vue du redressement d'une économie atteinte par la pandémie et de préserver la stabilité du pays, les uns théorisent l'entrisme. Une manière de retrouver des frères qui se sont égarés, et de renouer le pacte au sein de la grande coalition victorieuse en 2012.
Cette démarche est sans nul doute dictée par l'impératif de dissimuler les velléités de dissidence et les ambitions légitimes que le brouillard institutionnel ne pourraient contenir au fur et à mesure que l'heure du départ sonnera.
La stratégie n'a guère changée, elle ne fait que se consolider en s'adaptant au contexte après la lecture objective d'une victoire évidente mais acquise durant une compétition peu ouverte.
Face à la montée d'une génération, à la fois, exigeante, intransigeante et intraitable, le renforcement de la majorité s'impose avec tous les compromis qu'il réclame. L'armistice souhaité n'a été que de courte durée car les hostilités reprirent subitement en plein confinement. En attendant un probable second assaut...
La réplique ne s'est pas fait attendre.
Dans l'arène nationale, il existe toujours des jeunes lutteurs qui, par leur fougue et leur force, lorsqu'ils reçoivent un coup, sont pressés de riposter. Les prémices d'une alliance politique sous le fond d'une subite réconciliation entre deux protagonistes que tout semblait dissocier...
La démarche est aussi surprenante que celle adoptée par l'adversaire. La réconciliation aurait dû se dérouler à l'insu des regards en attendant des retrouvailles au sein d'une autre alliance politique. Les Sénégalais n'en seraient pas étonnés puisqu'habitués à voir des alliances contre-natures formées le temps furtif des joutes électorales. Il convient toutefois d'admettre que cette forme de riposte adoptée de manière délibérée annonce une volonté irréversible de changer le système.
De toutes les façons, une rude bataille aura lieu entre les deux générations. Mais, il y a juste à craindre un coup chaos alors que les préliminaires viennent à peine d'être déclenchés... Et pourtant tout ceci n'est que jeu de pouvoir...
Par Ndiaga Sylla
Cette démarche est sans nul doute dictée par l'impératif de dissimuler les velléités de dissidence et les ambitions légitimes que le brouillard institutionnel ne pourraient contenir au fur et à mesure que l'heure du départ sonnera.
La stratégie n'a guère changée, elle ne fait que se consolider en s'adaptant au contexte après la lecture objective d'une victoire évidente mais acquise durant une compétition peu ouverte.
Face à la montée d'une génération, à la fois, exigeante, intransigeante et intraitable, le renforcement de la majorité s'impose avec tous les compromis qu'il réclame. L'armistice souhaité n'a été que de courte durée car les hostilités reprirent subitement en plein confinement. En attendant un probable second assaut...
La réplique ne s'est pas fait attendre.
Dans l'arène nationale, il existe toujours des jeunes lutteurs qui, par leur fougue et leur force, lorsqu'ils reçoivent un coup, sont pressés de riposter. Les prémices d'une alliance politique sous le fond d'une subite réconciliation entre deux protagonistes que tout semblait dissocier...
La démarche est aussi surprenante que celle adoptée par l'adversaire. La réconciliation aurait dû se dérouler à l'insu des regards en attendant des retrouvailles au sein d'une autre alliance politique. Les Sénégalais n'en seraient pas étonnés puisqu'habitués à voir des alliances contre-natures formées le temps furtif des joutes électorales. Il convient toutefois d'admettre que cette forme de riposte adoptée de manière délibérée annonce une volonté irréversible de changer le système.
De toutes les façons, une rude bataille aura lieu entre les deux générations. Mais, il y a juste à craindre un coup chaos alors que les préliminaires viennent à peine d'être déclenchés... Et pourtant tout ceci n'est que jeu de pouvoir...
Par Ndiaga Sylla