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Keïta Fadilou : «Pas de pitié ni de compassion pour les lâches »

Lundi 22 Juillet 2024

Détournements des deniers publics, boulimie foncière... Keïta Fadilou, Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et responsable au sein du parti Pastef, a exprimé sa profonde douleur face à la situation actuelle. Son discours, empreint de colère et de frustration, rappelle les défis majeurs auxquels il est confronté en tant que gestionnaire des finances publiques, après la gestion jugée désastreuse du régime de l'APR.

« Comme j’ai mal », a commencé Keïta Fadilou, révélant ainsi l’ampleur de son désarroi. Il a décrit comment il consacre 70 % de son temps à « démêler leurs nœuds », à « déjouer leurs pièges » et à « démanteler leurs forfaits ». Ce travail constant de nettoyage et de réparation, dit-il, non seulement lui cause une immense douleur, mais lui apporte aussi honte et tristesse pour son peuple. Les accusations de mauvaise gestion et de corruption dans les institutions qu'il dénonce sont au cœur de ses préoccupations.


Sur le bilan de régime de l'APR, Keïta Fadilou n’a pas mâché ses mots en décrivant la situation. Les termes « lâcheté », « traîtrise » et « méchanceté » sont utilisés pour qualifier les actions des prédécesseurs qui ont, selon lui, gravement compromis les institutions nationales. Il pointe du doigt la gestion désinvolte et les abus de pouvoir des anciens responsables, qui ont, selon lui, distribué les fonds publics avec une légèreté inqualifiable. Ce gaspillage de ressources publiques et la dépravation des institutions sont des sujets qui le tourmentent profondément.
Dans un appel fervent à l’action, Keïta Fadilou a insisté sur la nécessité pour l'État de sévir contre ceux qui ont abusé de leur pouvoir. Il a déclaré qu’« aucun franc ne devrait rester entre leurs mains », soulignant la nécessité d'une action ferme pour récupérer les fonds détournés. Pour lui, la justice doit être implacable envers ceux qui ont contribué à la déliquescence des institutions. Il appelle à ce que ces individus soient traités de manière exemplaire pour servir de leçon aux générations futures.

« Ce même traitement devrait leur être réservé afin qu’ils servent d’exemple pour les générations à venir », a-t-il ajouté. Selon Keïta Fadilou, il n’y a pas de place pour la pitié ou la compassion envers ceux qu’il considère comme des lâches. Son discours marque une volonté claire de rétablir l’ordre et la responsabilité au sein des institutions publiques.

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