L'Assemblée nationale a rejeté lundi 20 mars à neuf voix près la première des deux motions de censure contre le gouvernement français sur son projet de réforme des retraites, celle susceptible de recueillir le plus grand nombre de suffrages. La seconde motion de censure, déposée par le Rassemblement national, a également été rejetée. Emmanuel Macron recevra mardi soir les députés et sénateurs de la majorité, après s'être entretenu dans la matinée avec la Première ministre Élisabeth Borne et les chefs de la majorité, a annoncé lundi soir l'Élysée.
Cette première motion transpartisane a recueilli 278 votes sur les 287 nécessaires. La deuxième motion, déposée par le Rassemblement national, n’a recueilli que 94 votes. Après le rejet des deux motions, la réforme des retraites est considérée comme définitivement adoptée.
Yaël Braun-Pivet, la présidente (Renaissance) de l'Assemblée annonce le résultat du vote de la motion de censure transpartisane du groupe Liot
Ça a été très juste pour le gouvernement : 278 voix pour la censure alors que la majorité absolue était à 287. C’est au-delà de ce qu’espéraient même les dépositaires de la motion qui confiaient à RFI espérer peut-être atteindre les 275. Cela veut dire que du côté de la droite, notamment chez Les Républicains, il y a eu environ une vingtaine de députés qui ont voté la censure sur les 61 députés du groupe, alors que les LR étaient censés soutenir le texte au départ, rapporte Aurélien Devernois du service politique. Avec ce résultat, on estime que la situation est plus que jamais intenable pour Emmanuel Macron et pour le gouvernement.
Que va-t-il se passer maintenant ? D’abord, des recours vont être déposés au Conseil constitutionnel par les oppositions à l’Assemblée nationale et au Sénat. Le Rassemblement national, par exemple, déposera son recours dès ce mardi 21 mars au Conseil constitutionnel. Parmi les arguments, le fait que le gouvernement ait choisi de faire cette réforme des retraites en passant par un texte budgétaire, mais aussi la manière dont ont été utilisés la Constitution et les règlements des deux chambres pour contraindre le débat, le Conseil constitutionnel aura aussi à statuer sur le référendum d’initiative populaire que veulent organiser la gauche et les écologistes sur cette réforme. Et puis le 2e front, c’est bien sûr la mobilisation dans la rue.
Feux de poubelles, barricades, cortèges arpentant les rues : des points de tension sporadiques ont traversé certaines artères du centre de Paris lundi en début de soirée, avant une grande journée de mobilisation attendue jeudi.
RFI
Cette première motion transpartisane a recueilli 278 votes sur les 287 nécessaires. La deuxième motion, déposée par le Rassemblement national, n’a recueilli que 94 votes. Après le rejet des deux motions, la réforme des retraites est considérée comme définitivement adoptée.
Yaël Braun-Pivet, la présidente (Renaissance) de l'Assemblée annonce le résultat du vote de la motion de censure transpartisane du groupe Liot
Ça a été très juste pour le gouvernement : 278 voix pour la censure alors que la majorité absolue était à 287. C’est au-delà de ce qu’espéraient même les dépositaires de la motion qui confiaient à RFI espérer peut-être atteindre les 275. Cela veut dire que du côté de la droite, notamment chez Les Républicains, il y a eu environ une vingtaine de députés qui ont voté la censure sur les 61 députés du groupe, alors que les LR étaient censés soutenir le texte au départ, rapporte Aurélien Devernois du service politique. Avec ce résultat, on estime que la situation est plus que jamais intenable pour Emmanuel Macron et pour le gouvernement.
Que va-t-il se passer maintenant ? D’abord, des recours vont être déposés au Conseil constitutionnel par les oppositions à l’Assemblée nationale et au Sénat. Le Rassemblement national, par exemple, déposera son recours dès ce mardi 21 mars au Conseil constitutionnel. Parmi les arguments, le fait que le gouvernement ait choisi de faire cette réforme des retraites en passant par un texte budgétaire, mais aussi la manière dont ont été utilisés la Constitution et les règlements des deux chambres pour contraindre le débat, le Conseil constitutionnel aura aussi à statuer sur le référendum d’initiative populaire que veulent organiser la gauche et les écologistes sur cette réforme. Et puis le 2e front, c’est bien sûr la mobilisation dans la rue.
Feux de poubelles, barricades, cortèges arpentant les rues : des points de tension sporadiques ont traversé certaines artères du centre de Paris lundi en début de soirée, avant une grande journée de mobilisation attendue jeudi.
RFI

