La sortie de Moustapha Diakhaté sur la visite du Président de la République continue de susciter de vives réactions dans le champ politique. Cette fois, c’est Waly Diouf Bodiang, responsable du parti Pastef, qui est monté au créneau pour répondre vertement aux critiques formulées à son encontre.
Mis en cause pour avoir appelé à ne pas perturber la visite du Chef de l’État, Waly Diouf Bodiang rejette toute accusation d’irresponsabilité et dénonce ce qu’il qualifie de dérive verbale. « Moustapha Diakhaté trouve irresponsable mon invite à ne pas perturber la visite du Président et me conseille de travailler à ne pas perdre les parts de marché dans l’hinterland. Il m’invite aussi à faire en sorte que le port de Dakar soit comme celui de Singapour », a-t-il d’abord rappelé.
Le responsable de Pastef s’en est ensuite pris personnellement à son contradicteur. « Ce vieux vipéridé finit par digérer son venin passé dans son cerveau, l’entraînant dans un délire haineux », a-t-il lancé, estimant que les attaques dont il fait l’objet relèvent davantage de l’invective que du débat d’idées.
Sur le fond, Waly Diouf Bodiang a tenu à apporter des précisions sur la situation du port de Dakar, au cœur des critiques de Moustapha Diakhaté. « Pour son information, le port est le premier de la côte Ouest africaine et notre part dans le transit malien a grandement augmenté », a-t-il affirmé, avant d’ajouter : « Je sais que ça ne l’intéresse pas, mais je le dis pour les Sénégalais de bonne foi ».
Une charge contre l’attitude politique
Poursuivant sa réplique, le responsable de Pastef a également invité son détracteur à revoir son attitude sur la scène publique. « Il devrait aussi essayer de ressembler aux vieux Singapouriens de son âge », a-t-il ironisé, estimant que certains responsables politiques s’enferment dans des postures stériles.
Plus sévère encore, il a dénoncé ce qu’il considère comme une dérive médiatique. « Je doute fort qu’ils grillent leurs dernières années sur des plateaux, s’époumonant à déblatérer subjectivement contre des gens qui peuvent être leurs enfants », a-t-il déclaré, avant de conclure sans détour : « Finir sa vie dans un état d’inutilité totale est une grande indignité ». Waly Diouf Bodiang a clos sa sortie par une formule lapidaire, mêlant ironie et défi politique : « Tapha Nopaloul. Gnoune manalo gnou dara ».
Mis en cause pour avoir appelé à ne pas perturber la visite du Chef de l’État, Waly Diouf Bodiang rejette toute accusation d’irresponsabilité et dénonce ce qu’il qualifie de dérive verbale. « Moustapha Diakhaté trouve irresponsable mon invite à ne pas perturber la visite du Président et me conseille de travailler à ne pas perdre les parts de marché dans l’hinterland. Il m’invite aussi à faire en sorte que le port de Dakar soit comme celui de Singapour », a-t-il d’abord rappelé.
Le responsable de Pastef s’en est ensuite pris personnellement à son contradicteur. « Ce vieux vipéridé finit par digérer son venin passé dans son cerveau, l’entraînant dans un délire haineux », a-t-il lancé, estimant que les attaques dont il fait l’objet relèvent davantage de l’invective que du débat d’idées.
Sur le fond, Waly Diouf Bodiang a tenu à apporter des précisions sur la situation du port de Dakar, au cœur des critiques de Moustapha Diakhaté. « Pour son information, le port est le premier de la côte Ouest africaine et notre part dans le transit malien a grandement augmenté », a-t-il affirmé, avant d’ajouter : « Je sais que ça ne l’intéresse pas, mais je le dis pour les Sénégalais de bonne foi ».
Une charge contre l’attitude politique
Poursuivant sa réplique, le responsable de Pastef a également invité son détracteur à revoir son attitude sur la scène publique. « Il devrait aussi essayer de ressembler aux vieux Singapouriens de son âge », a-t-il ironisé, estimant que certains responsables politiques s’enferment dans des postures stériles.
Plus sévère encore, il a dénoncé ce qu’il considère comme une dérive médiatique. « Je doute fort qu’ils grillent leurs dernières années sur des plateaux, s’époumonant à déblatérer subjectivement contre des gens qui peuvent être leurs enfants », a-t-il déclaré, avant de conclure sans détour : « Finir sa vie dans un état d’inutilité totale est une grande indignité ». Waly Diouf Bodiang a clos sa sortie par une formule lapidaire, mêlant ironie et défi politique : « Tapha Nopaloul. Gnoune manalo gnou dara ».
