En Guinée-Bissau, la transition issue du coup d’État traverse de fortes turbulences. À la tête de la junte, le général Horta N’Tam a été contraint de reporter une déclaration télévisée qui devait entériner la feuille de route de la CEDEAO prévoyant une transition courte de trois mois, conformément aux recommandations régionales.
Selon Confidentiel Afrique, cette volte-face résulte de pressions exercées par des ministres civils et des membres influents du Conseil national de transition (CNT), décrits comme proches de l’ancien président Umaro Sissoco Embalo. Ces acteurs civils chercheraient à saborder le processus soutenu par la CEDEAO et à imposer une alternative favorable au régime déchu.
Alors que les militaires semblent globalement favorables à une transition brève, conscients de leurs limites, le CNT – qualifié d’« illégitime » par certaines sources – se réunirait pour promouvoir une feuille de route controversée, incluant un retour forcé de Sissoco Embalo afin de reprendre le processus électoral, au détriment de la reconnaissance de la victoire revendiquée de l’opposant Fernando Dias da Costa dès le premier tour.
Le contexte régional complique davantage la situation. L’absence de condamnation formelle du coup d’État par le Sénégal est perçue comme un facteur qui renforce les civils pro-Sissoco au sein de la transition. Des réunions secrètes à Bissau et des manœuvres de l’ancien président depuis l’exil alimentent les craintes diplomatiques d’un chaos politique en cas de retour précipité.
Enfin, la junte aurait écarté “Tio Bon”, ex-secrétaire d’État aux anciens combattants et ancien chef de la marine, actuellement en fuite et localisé au Portugal, illustrant les recompositions internes et la fragilité du dispositif de transition en cours.
Selon Confidentiel Afrique, cette volte-face résulte de pressions exercées par des ministres civils et des membres influents du Conseil national de transition (CNT), décrits comme proches de l’ancien président Umaro Sissoco Embalo. Ces acteurs civils chercheraient à saborder le processus soutenu par la CEDEAO et à imposer une alternative favorable au régime déchu.
Alors que les militaires semblent globalement favorables à une transition brève, conscients de leurs limites, le CNT – qualifié d’« illégitime » par certaines sources – se réunirait pour promouvoir une feuille de route controversée, incluant un retour forcé de Sissoco Embalo afin de reprendre le processus électoral, au détriment de la reconnaissance de la victoire revendiquée de l’opposant Fernando Dias da Costa dès le premier tour.
Le contexte régional complique davantage la situation. L’absence de condamnation formelle du coup d’État par le Sénégal est perçue comme un facteur qui renforce les civils pro-Sissoco au sein de la transition. Des réunions secrètes à Bissau et des manœuvres de l’ancien président depuis l’exil alimentent les craintes diplomatiques d’un chaos politique en cas de retour précipité.
Enfin, la junte aurait écarté “Tio Bon”, ex-secrétaire d’État aux anciens combattants et ancien chef de la marine, actuellement en fuite et localisé au Portugal, illustrant les recompositions internes et la fragilité du dispositif de transition en cours.

