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Distribution des ordres de mission: Thiendella Fall se réveille et répond à l'opposition

Samedi 19 Août 2017

La pléthore d’ordres de mission attribuée lors des législatives continue d’alimenter la polémique. Thiendella Fall, Directeur des élections, s’en est expliqué lors d’une conférence de presse, ce vendredi.  
 
« Les ordres de mission sont prévus par le Code électoral pour un certain nombre de personnels comme les autorités administratives (préfet, sous-préfet, gouverneur), les chauffeurs qui sont en mission le jour du scrutin, les journalistes, les militaires et paramilitaires qui sont plus nombreux », explique le patron de la Dge. Il précise : « le vote par anticipation des militaires et paramilitaires  faisait que ces ordres de mission n’étaient pas visibles. Il n’y a que ceux qui concernaient les journalistes qui étaient plus ou moins visibles. Mais, jamais le problème ne s’est posé ». 
 
Pour le patron de la Dge, le fait que Dakar ait été l’objet de menaces de perturbation le jour du scrutin, a enflé la polémique. « Pour cela, l’Etat avait pris ses responsabilités. Et beaucoup de personnels militaires et paramilitaires avaient été déployés. Ces agents habitent ailleurs, donc ils ont bénéficié de ces ordres de mission pour voter. C’est cela qui explique le caractère visible de ces ordres de mission pour ces élections », adresse-t-il aux plaignants.
 
C’est la même administration depuis 20 ans
 
Thiendella Fall a également saisi l’occasion pour tenter de rassurer les acteurs politiques contestataires. « C’est la même administration qui est là depuis presque 20 ans. Nous avons fait plusieurs alternances politiques. Donc, l’administration n’était pas à une phase expérimentale de son savoir-faire dans l’organisation des élections. Je pense qu’il est mieux pour tous les hommes politiques de continuer à avoir confiance à leur administration électorale », déclare-t-il.
 
« Nous ne sommes pas du tout dans la politique. Nous sommes dans l’Etat. Nous sommes des fonctionnaires et nous traversons les régimes. Nous étions là avec le président Abdou Diouf. Il est parti. Nous étions là avec le président Wade. Il est parti. Et nous sommes là avec le régime du président Macky Sall. Et nous continuerons à veiller sur l’application stricte du Code électoral. Lequel devrait constituer en tout cas, le reflet, de ce que pensent les politiques sur l’encadrement des élections. Une fois qu’ils se sont entendus sur comment devrait être encadrées les élections,  notre devoir, est de respecter scrupuleusement ce code, fruit de leur concertation », souligne-t-il.
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