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Daouda Sow de la Cojer de Ziguinchor à SONKO : « Quand la roublardise fait corps avec l’incompétence dans sa façon de s’opposer au régime en place »

Jeudi 14 Mai 2020

Le lundi 11 mai 2020, le Président de la République son excellence M. Macky SALL s’est encore une nouvelle fois de plus exprimé  à travers une adresse solennelle à la nation, pour prendre un certain nombre de décisions dans le but d’alléger les mesures qui étaient jusque-là prises pour lutter contre la propagation du virus.


Alors, ce discours du Chef de l’Etat constitue une occasion inespérée qui mérite que l'on remette sur le métier le vieil ouvrage afin d’aborder le problème du rapport d’une telle  décision pour un Homme engagé en particulier le Chef de l’Etat. Hier le 13 MAI 2020 le leader du Pastef M. Ousmane Sonko a cru de son devoir de s’adresser à la nation en usant d’arguties et de critiques malveillantes à l’égard du Président de la République.



           D’abord,  il faut noter que le Président Macky SALL a décidé de prêter une oreille attentive à toutes les forces vives de la nation et à recueillir l’avis de différents experts issus de spécialités diverses. Dans cet ordre d’idées, M. Ousmane sonko, devrait se rallier à la démarche adopté par le Chef de l’État comme tous les autres leaders de l’opposition et de la société civile l’ont fait pour lutter contre la propagation du virus et ses effets de nuisance.
 En d’autres termes, nous savons tous que le Président de la République est placé devant l’obligation de décider, et comme telle il entretient un rapport particulier à l’histoire. Quant à SONKO qui ne se préoccupe guère du vécu quotidien  de nos compatriotes, utilise des fantasmes pour continuer à saupoudrer le contribuable sénégalais qui n’est pas très au fait de ses agissements.


Admettons par-là que, Son Excellence M. Macky SALL a proposé une base de discussion solide sur des questions aussi fondamentales qui tiennent lieu de la survie de la nation et de notre rapport quotidien  avec ce virus. Alors, le Chef de l’Etat définie des règles temporaires adocées sur des bases scientifiques qui sont dégagées de l’observation stricte de la chaine de transmission du virus, Il soumet prudemment des décisions en prenant en compte le souci de la rigueur scientifique et de la réflexion stimulante. L’observation de l’évolution du virus devrait nous inciter à penser que les progrès de la science et de la technique du génie créateur de notre société, de la conscience de son identité culturelle pourraient constituer un viatique pour  faire face à ce virus.


Par conséquent, faute de marges de manœuvre budgétaires, l’Etat est ainsi condamné, dans le domaine sanitaire comme dans d'autres, et ce face à une augmentation toujours en hausse du nombre de personnes contaminées par le Coronavirus, à prendre des mesures adaptées à la situation comme l’octroi d’une aide alimentaire d'urgence dans le but d’apporter un soutien aux familles les plus démunis qui sont les premières victimes de la pandémie et de l'assèchement des sources de revenus habituelles des ménages. Par ailleurs, il faut noter que la nomination du général François Ndiaye, un militaire compétent et estimé, comme président de la commission de surveillance de la distribution de l’aide alimentaire fut un acte bien reçu. Le Chef de l’Etat prend très au sérieux la pandémie, mais essaye autant que faire se peut d’adopter une position de souplesse et de flexibilité afin de trouver une solution juste et équilibrée. Du coup, les propos du leader du pastef tirés des cheveux constituent des propositions fumeuses et condescendantes énoncées qui font fi de la réalité.


Ces déclarations doivent être traités avec désinvoltures parce qu’elles sont grossières et ostentatoires. En cette période de pandémie, il  se prévaut de l’Art de la conjecture pour critiquer la gestion de la crise  par le Chef de l’Etat alors que jusqu’à présent il n’a élaboré aucune méthode ou d’un quelconque appui en guise de participation symbolique pour lutter contre le virus. Son seul souhait c’est d’être Khalife à la place du Khalife, Il utilise les médias à travers une succession d’opération tactique qui enfin de compte pourrait se retourner contre lui parce que il n’a pas le sens de l’intérêt général et fait peu de cas du souci de nos compatriotes.


Les contradictions paradoxes et incohérences constituent une vanité à la quelle personne ne doit céder, il lui manque un petit exercice d’imagination politique pour comprendre que on ne peut pas gouverner en étant tout seul dans tour d’ivoire. Le bon sens exige que l’on privilégie le dialogue et la concertation qui sont des vecteurs de stabilité pour un pays comme le Sénégal qui a une tradition d’échanges et de partages. Tout excès de pouvoir pourrait se retourner contre son auteur et cela Ousmane Sonko doit l’intégrer dans ces schémas d’analyse.
 
La situation est tellement grave surtout pour un pays aux ressources limitées, c’est la raison pour laquelle le pouvoir politique doit faire appel à la compétence technique ou universitaire. Le COVID-19 est une illustration époustouflante de la catastrophe sanitaire à laquelle nous faisons face, ce qui fait que la réflexion critique devrait plutôt se porter sur le comportement des sénégalais (es) au lieu de s'en tenir aux habituelles dénonciations moralisantes, et théoriquement ineptes de la faiblesse de l’Etat. Malgré ces critiques portées sur la gestion de la pandémie par le Président de la République, il faut dire que la propagation du Covid-19 a immédiatement renforcé le pouvoir discrétionnaire de l’Etat-nation qui a fermé ses frontières, confiné sa population, imposé des techniques de contrôle et de surveillance de masse. Mais certains citoyens et autres groupes de pression ont tenté de pousser autre ces mesures en faisant peu de cas des mesures barrières préconisées par les médecins alors ces décisions sont prises sur la base des connaissances que la recherche a engrangé.



La plus grosse erreur factuelle que comportent les attaques contre les mesures adoptées par le Chef de l’Etat et de parler du « recul de l’Etat », alors qu’il faut d’urgence renoncer à l’interpénétration qui consiste à dire que le Président de la République a cédé à des pressions. Nous nous en tenons au débat intellectuel en nous efforçant de cacher notre amusement. Nous disons, méfions-nous des pompiers pyromanes. Ils ne sont pas les mieux placés pour agir avec discernement et mesure. Au nom de l’état d’urgence sanitaire sont prises ces mesures à des fins de santé publique.



C’est vrai qu’une foultitude d’intérêts va se liguer pour ne pas observer scrupuleusement les mesures énoncées par le Chef de l’Etat, mais l’Etat a les moyens de faire respecter ses mesures, car le monopole de la violence légitime appartient à l’Etat ou à la puissance publique. Plus fondamentalement, si nous voulons éviter la multiplication de la chaîne de contamination, il faut que la distanciation physique et les mesures barrières soient respectées dans les lieux publics qui sont des propagateurs de premier ordre de maladies.
                                                                          
 DAOUDA SOW
INGENIEUR DE LA CHAINE LOGISTIQUE 
MEMBRE DE LA COJER NATIONALE
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