C’est une nouvelle alerte pour les éléments de la sécurité présidentielle. Vendredi 17 mai, aux environs de 17h, des tirs ont résonné au niveau du rond-point du Coq, derrière l’ancienne primature reconvertie en présidence par Ibrahim Traoré, président de la transition au Burkina Faso.
Selon nos informations, un individu en civil s’est avancé à pied vers le checkpoint et a tiré sur la sentinelle, qui a répliqué. L’assaillant aurait ensuite réussi à prendre la fuite à moto, bien qu’il ait été pris en chasse (aussi à moto) par des gardes en faction.
Nouvel avertissement pour Traoré ?
Au moins deux militaires ont été blessés dans ces échanges de tirs. Dans la foulée, d’importants ratissages ont eu lieu autour de la présidence, où le dispositif de sécurité a immédiatement été renforcé.
Plusieurs questions restent pour l’instant sans réponse. Qui étaient cet homme et ses éventuels complices ? S’agit-il d’un acte isolé ou d’un nouvel avertissement pour Ibrahim Traoré ?
En septembre 2023, son régime avait affirmé avoir déjoué une tentative de coup d’État. Des tirs avaient alors été entendus en certains endroits de Ouagadougou, notamment près de la présidence, et plusieurs officiers arrêtés.
Un dispositif sécuritaire renforcé
Après cette première alerte sérieuse, « IB » (le surnom donné à Ibrahim Traoré) avait nettement renforcé le dispositif de sécurité autour de la présidence. Il avait aussi accéléré son rapprochement avec Moscou pour l’aider à protéger son régime.
Plus récemment, mi-janvier, les partisans de Traoré avaient dénoncé un nouveau « complot » contre la transition, allant jusqu’à évoquer un projet d’« assassinat » de leur mentor. Des militaires et des civils avaient à leur tour été arrêtés.
Selon nos informations, un individu en civil s’est avancé à pied vers le checkpoint et a tiré sur la sentinelle, qui a répliqué. L’assaillant aurait ensuite réussi à prendre la fuite à moto, bien qu’il ait été pris en chasse (aussi à moto) par des gardes en faction.
Nouvel avertissement pour Traoré ?
Au moins deux militaires ont été blessés dans ces échanges de tirs. Dans la foulée, d’importants ratissages ont eu lieu autour de la présidence, où le dispositif de sécurité a immédiatement été renforcé.
Plusieurs questions restent pour l’instant sans réponse. Qui étaient cet homme et ses éventuels complices ? S’agit-il d’un acte isolé ou d’un nouvel avertissement pour Ibrahim Traoré ?
En septembre 2023, son régime avait affirmé avoir déjoué une tentative de coup d’État. Des tirs avaient alors été entendus en certains endroits de Ouagadougou, notamment près de la présidence, et plusieurs officiers arrêtés.
Un dispositif sécuritaire renforcé
Après cette première alerte sérieuse, « IB » (le surnom donné à Ibrahim Traoré) avait nettement renforcé le dispositif de sécurité autour de la présidence. Il avait aussi accéléré son rapprochement avec Moscou pour l’aider à protéger son régime.
Plus récemment, mi-janvier, les partisans de Traoré avaient dénoncé un nouveau « complot » contre la transition, allant jusqu’à évoquer un projet d’« assassinat » de leur mentor. Des militaires et des civils avaient à leur tour été arrêtés.

