Menu





30 juillet prochain : tout sauf des élections sérieuses

Vendredi 30 Juin 2017


Le 30 juillet prochain sera tout sauf des élections législatives sérieuses. En effet tous le processus est entravé de manquements énormes. Dans certaines commune rurale, il n’y a même pas de commission de distribution de cartes d’électeurs. Les Sénégalais résidents en Afrique du Sud n’ont pas encore reçu une carte à ce jour et à 32 jours du scrutin.

Des centaines de milliards sont en train d’être dépensés pour bénir un fiasco aux prochaines élections législatives de juillet prochain. Rien que pour la confection des cartes des milliards ont été décaissés pour la société IRIS, qui a montré ses limites. Au finish de 6 millions de Sénégalais ont été inscrits sur les 14 millions que compte les Sénégal. Et 98% des citoyens inscrits, n’ont pas encore reçu leurs nouvelles cartes d’identités biométrique. Et pourtant cela ne devrait pas dépasser le délai de 72 heures à partir du délai d’inscription. Mais force est de constater que le ministre de l’intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo et Cie cachent la vérité aux Sénégalais.
 
Puisque Dakar n’est pas le Sénégal, nous avons enquêté dans certaines communes de l’intérieur du Sénégal. A Bignona par exemple des commissions ne sont pas visibles dans les communes. La commune de Ouonck, qui polarise plus d’une vingtaine de villages n’a pas de commission de distribution de carte. Pour retirer sa carte il faut débourser au moins de 2000 FCFA. C’est-à-dire se faire transporter jusqu’à dans l’arrondissement de Thenghory. Dés fois le citoyen peut revenir bredouille. Pour Cheikh Tidiane Diedhiou un proche de Khalifa Sall dans la commune, il y’a un véritable sabotage en cours. « Les retraits sont en train de se faire dans presque toutes les communes sauf ici. Car il n’y pas de commissions.  Pour retirer une carte, il faut aller à Bignona. Pour se rendre labas, il faut débourser près de 2000 FCFA rien que Ouonck et Bignona c’est 1400. Et A partir de Bignona, il faut prendre un taxi pour aller à Tenghory » a-t-il révélé. Ngnamo Sané, coordinateur de l’APR dans la commune, soutient que des efforts sont en train d’être faits pour pallier certaines difficultés à la population rurale. « Certes nous n’avons pas encore de commission à Ouonck, mais nous menons des séances de sensibilisations auprès de nos militants, sur la nécessité d’aller retirer leurs cartes. Mais le mieux c’est d’avoir une commission dans la commune et nous menons ce combat. »  
La nécessité de voter avec les cartes d’identités numériques
Dans presque toutes les commissions que nous avons parcourues au Nord, Sud et Est, il n’y a des manquements. Des électeurs à la recherche de leur cartes d’électeurs. A Pikine Nord, où nous avons trouvé Macoura Niang, de l’UCS. Ce dernier déplore le manque d’engouement des populations. « Il y’a deux commissions de distributions dans cette commune, mais on ne voit pas d’électeurs. Par contre la plupart des gens qui viennent ne trouvent leur carte. » C’est le même constat dans d’autres communes de Dakar et dans la région de Kaolack. A l’étrangère les commissions qui fonctionnent sont celles de l’Europe de Nord et de l’Ouest. Dans d’autres parties de l’Europe c’est le flou total. En Afrique du Sud, Mamadou Diop de Decroix révèle que les Sénégalais dans ce pays de Mandela n’ont pas encore reçu une seule carte. En plus d’autres leaders de parti comme Ndella Madior Diouf, présidente du mouvement de la Réconciliation nationale pour l’Unité africaine (RNUA), soupçonne des cas de fraudes aux prochaines élections législatives. « Ces cartes biométriques n’ont pas de puce. Elles ne sont pas filables et peuvent être multipliées ou falsifiées. Et cela favorise la fraude et les bourrages d’urnes comme aux législatives de 2012 à Fatick et à Diourbel. Le ministre de l’intérieur doit nous répondre » a-t-elle dit. Avec tous ces manquements, le fiasco est inévitable aux prochaines législatives. La solution qui vaille c’est, c’est de maintenir les cartes d’identités numériques. Une idée que le maire Kardiack, Elhadji Badji épouse « Avec cette distribution de cartes très lente et le manque de production de cartes suffisantes, la solution qui vaille c’est de maintenir les cartes numériques. » Une idée que partage le premier parti des handicaps du Sénégal « Bess Dina Niew ».
 Ibrahima Khalil DIEME
Exclusif Net

Nouveau commentaire :



AUTRES INFOS

Agression sexuelle présumée : Vincent Cerutti jugé pour

Abidjan : Konnie Touré dévoile les temps forts de ses 25 ans de carrière

Média : Fatim O' parle de ses 25 ans de carrière

Ethiopian Airlines : la diva Oumou Sangaré aux commandes

À Brazzaville, Sokhna Aïda Diallo Thioune honorée à la 30ᵉ session des Vendredis de Carrefour

Deux pertes en quelques jours : la réaction émotive de Kadhy Touré

Fin de parcours pour les Lionnes : troisième défaite d’affilée au Mondial de handball

Vidéos fuitées : comment l’affaire entre une enseignante et son élève a éclaté au grand jour

Infanticide présumé : une femme de 24 ans reconnaît avoir étouffé son bébé à Grand-Yoff

Molly Fatimah se célèbre et séduit : “Jolie comme toujours”