Cela fait trois semaines qu'ils sont abandonnés dans ce désert extrêmement inhospitalier par les autorités tunisiennes. L'Agence France Presse a recueilli leurs témoignages. Ils sont environ 140 migrants subsahariens et ils ont dressé un camp de fortune, à 30 mètres du poste frontière de Ras Jdeir, du côté libyen.
Ces migrants sont sans eau potable ni nourriture, hormis le peu d'aide qui arrive au compte-goutte par l'intermédiaire du Croissant rouge libyen. Ils tentent de supporter la chaleur du jour et le froid de la nuit.
Les garde-frontières libyens indiquent qu'il y a deux autres groupes de migrants, d'une centaine de personnes chacun, composés notamment de femmes et d'enfants. Ils n'ont plus ni téléphone ni argent et semblent coincés. « Les Libyens ne nous permettent pas d'entrer sur leur territoire, et les Tunisiens nous empêchent de revenir », déplore un témoin appelant au secours.
Au cours des dix derniers jours, les garde-frontières libyens ont mis à l'abri quelques dizaines d'entre eux qui étaient en train d'errer dans le désert d'Al Assah. Mercredi 26 juillet, l'ONG Médecins du Monde a appelé les autorités tunisiennes à faciliter l’accès des organisations de la société civile dans cette zone, sans succès pour le moment.
Ces migrants sont sans eau potable ni nourriture, hormis le peu d'aide qui arrive au compte-goutte par l'intermédiaire du Croissant rouge libyen. Ils tentent de supporter la chaleur du jour et le froid de la nuit.
Les garde-frontières libyens indiquent qu'il y a deux autres groupes de migrants, d'une centaine de personnes chacun, composés notamment de femmes et d'enfants. Ils n'ont plus ni téléphone ni argent et semblent coincés. « Les Libyens ne nous permettent pas d'entrer sur leur territoire, et les Tunisiens nous empêchent de revenir », déplore un témoin appelant au secours.
Au cours des dix derniers jours, les garde-frontières libyens ont mis à l'abri quelques dizaines d'entre eux qui étaient en train d'errer dans le désert d'Al Assah. Mercredi 26 juillet, l'ONG Médecins du Monde a appelé les autorités tunisiennes à faciliter l’accès des organisations de la société civile dans cette zone, sans succès pour le moment.

