Le terme masturbation politique a été utilisé par le talentueux journaliste et actuel ministre de la culture du Sénégal, Monsieur Abdoulatif Coulibaly. En nous faisant l’économie de son livre « Contes et Mécomptes de l’ANOCI », Monsieur Coulibaly nous avait clairement montré et démontré que Karim Wade – Ancien ministre du ciel et de la terre et ancien patron de l’ANOCI – était adepte à ce comportement d’autoglorification qui s’est finalement transformé en auto flagellation.
Voilà un enfant gâté, comme le dit si bien le ministre Amadou Ba, qui doit sont statut au fait simplement qu’il est le fils de Wade. Aujourd’hui à 50 ans révolus, Karim ne peut pas lâcher la barbiche de son père. Toute sa vie durant, il sera ce grand enfant qui vivra sous la couverture ombrageuse de son pater.
Profitant du règne de son père : 2000 à 2012, Karim avait fini de faire de notre jeune état, sa propriété privée. Nommé conseillé personnel de son père à partir de 2001, ce grand garçon pensait déjà qu’il était en territoire conquis, lui qui n’a aucun mérite pour se trouver à cette position. On se souvient très bien que durant la longue traversée du désert du PDS, personne ne voyait la tronche de ce prétentieux ambulant. Il se la coulait douce entre Paris et Londres. A ce moment, les fidèles compagnons de Wade bravaient vents et cataclysmes pour faire vivre la démocratie et défendre leur leadeur. Durant la période des vaches maigres du PDS, ce grand garçon n’a jamais participé à une manifestation donc n’a jamais inhalé l’odeur acre des gaz lacrymogènes.
Pendant cette période, le Sénégal a connu une année blanche en 1988 et le prince continuait tranquillement ses études sans conséquence. Toute une génération a été sacrifiée du fait des agissements anticonformistes de son père.
C’est pourquoi, il est surprenant de voir Karim Wade au sommet du pouvoir avec l’avènement de Me Wade. Ne supportant plus d’être relégué au rang de conseiller personnel de son Père, Karim fait son entrée dans le gouvernement en tant que ministre d’Etat en charge de plusieurs portefeuilles. Il devint ainsi, le ministre du ciel et de la terre avec une arrogance insoutenable. Se voyant déjà Prince héritier de son père, Karim se pavanait dans le monde entier avec un jet privé personnel et nous fit perdre 12 milliards avec son objet volant.
Pour l’organisation de l’OCI et du FESMAN, Karim s’est permis d’effectuer des coupes budgétaires intempestives et a fait signer à son père des décrets d’avance injustifiés. Ainsi, des milliards et des milliards de nos francs ont été détournés par ce grand garçon. Inquiètes de son comportement de prébendiers, les chancelières occidentales ont fini de l’appeler monsieur 15%.
Sur le plan politique, le grand garçon comprenant que le PDS des gens jadis valeureux ne sera pas pour lui un appareil politique, il fonda avec le soutien des gens zélés et pressés, la fameuse Génération du Concret. C’est cette génération que les cons ont crée qui tentera de liquider politiquement des personnes valeureuses (comme Macky Sall) sans justification. Des théoriciens de ce machin de groupuscule ont voulu tracer la route vers le sommet pour ce paresseux complexé.
Wade, voulant coute que coute installer son impopulaire rejeton à la tête du Sénégal, ne va pas hésiter à imposer le ticket et le quart bloquant. Avec son inique loi, le Pape du Sopi a voulu créer un poste de vice président tout en permettant à un candidat qui aura franchi la barre des 25% d’être élu Président de la République. Les sénégalais ont vigoureusement repoussé cette loi le 23 juin 2011 tout en sanctionnant Wade et son fils le 25 mars 2012 à travers une élection libre et transparente.
Depuis cette date, c’est la disgrâce chez Karim Wade. Le petit prétentieux qui s’était enrichi illicitement a été condamné à six ans de prison et 138 milliards d’amende à payer à l’Etat. Après trois ans de détention, le petit paresseux fit une demande de grâce et se terra à Doha.
Du Quatar, Mister 15% avec l’aide de son père a réussi à contrôler ce qui reste du PDS à travers des micmacs dans un atermoiement loufoque. Pis, à travers des appels wattsApp et des lettres fades, il se dit candidat imaginaire aux élections présidentielles de février 2019.
Depuis Doha, ce monsieur qui parfois s’auto considère comme candidat du peuple et parfois, en revoyant à la baisse sa triste prétention, se présente comme candidat de l’imaginaire coalition Karim 2019, pense pouvoir narguer le Président de la République et tout le peuple sénégalais en nous présentant une politicomédie qui est plus proche de la tragédie comique.
Mieux encore, ce candidat candide a la prétention prétentieuse d’un prétendant pédant et qui au finish sera perdant. C’est pourquoi, il se donne parfois des rôles gargantuesques qui ne se liment pas seulement sur sa propre planche théâtrale.
Comme un possédé qui perd toutes ses facultés intuitives, Karim s’est arrogé le droit d’écrire à la communauté internationale pour exiger un audit de l’Etat du Sénégal à la veille du groupe consultatif de Paris. La lettre réponse du ministre de l’économie, des finances et du Plan doit certainement remettre ce grand garçon à sa place. Comme le dit si bien l’ancien premier ministre madame Aminata Touré dite MIMI : « Karim doit se résoudre à ajuster son égo à celui du repris de justice qu’il est, sans influence aucune sur les partenaires au développement et les investisseurs du Sénégal. »
Nos félicitations au Président Macky Sall et à son gouvernement pour les bons résultats du Sénégal depuis mars 2012. Un Sénégal de Tous et un Sénégal pour Tous.
Assane Insa Mané
Responsable APR
Coordonnateur Plateforme Dollel BIBI
