Kali Phone Sall, l'activiste proche du couple Présidentiel a été arrêté dans la nuit du jeudi 23 septembre par les gendarmes de la brigade de Ouakam. Il est accusée d'avoir violée Adja Thiaré Diaw. Entendu par éléments de la brigade de Ouakam, sur une série de violences sexuelles, ce dernier a été libéré, le temps que les réquisitions à personne qualifié demandée par le directeur de l’enquête, auprès des personnels médicaux lui revienne. Cette libération a provoqué une vague d'indignation sur les réseaux sociaux.
Pour Seydi Gassama, directeur exécutif de la section d’Amnesty International au Sénégal, "c'est un grave manquement de la police ou de la gendarmerie de ne pas prendre au sérieux une femme qui vient déposer une plainte pour viol, de ne pas faire toutes les diligences requises. C'est malheureusement une accusation souvent entendue des victimes présumées de viol", a t-il déploré.
Il ajoute que la lutte contre le viol et les violences faites aux femmes requiert également une bonne présence des femmes dans le corps des enquêteurs (police, gendarmerie) et dans la magistrature. "Cet impératif devrait être pris en compte par l'Etat dans les concours de recrutement."
Pour Seydi Gassama, directeur exécutif de la section d’Amnesty International au Sénégal, "c'est un grave manquement de la police ou de la gendarmerie de ne pas prendre au sérieux une femme qui vient déposer une plainte pour viol, de ne pas faire toutes les diligences requises. C'est malheureusement une accusation souvent entendue des victimes présumées de viol", a t-il déploré.
Il ajoute que la lutte contre le viol et les violences faites aux femmes requiert également une bonne présence des femmes dans le corps des enquêteurs (police, gendarmerie) et dans la magistrature. "Cet impératif devrait être pris en compte par l'Etat dans les concours de recrutement."

