Les frères Aziz et Massata Ndiaye ont été inculpés, lundi, dans le cadre de l’affaire retentissante du détournement présumé d’un bateau chargé d’engrais, reconditionné et écoulé frauduleusement sur le marché.
Après deux renvois successifs, les deux frères ont finalement comparu devant le juge du deuxième cabinet d’instruction. Accusés de recel, ils ont été entendus dans un climat tendu, leurs avocats multipliant les arguments pour démontrer leur non-implication dans cette affaire à forts relents de trafic transfrontalier.
En dépit de ces dénégations, rapporte Libération, le juge a décidé d’inculper Aziz Ndiaye, lequel a toutefois bénéficié d’une mise en liberté provisoire. Son frère, Massata Ndiaye, a, quant à lui, été placé sous contrôle judiciaire.
Avant cette décision, une caution solidaire a été déposée par les mis en cause. Elle porte sur trois villas situées à Ngaparou, acceptées par le juge d'instruction comme garantie, en attendant que les intéressés soient entendus sur le fond du dossier.
L’enquête, quant à elle, se poursuit activement. Et pour cause : deux figures centrales de ce dossier sont toujours en cavale. Il s’agit de Lamine Ngom et Atoumane Sy, considérés comme les cerveaux de l’opération.
Ces derniers sont soupçonnés d’avoir détourné la cargaison d’engrais, qu’ils auraient ensuite écoulée à grande échelle auprès de clients maliens. Portés disparus depuis 2021, ils font l’objet de mandats d’arrêt internationaux délivrés par le même juge du deuxième cabinet.
Le juge du 2e cabinet en charge du dossier relatif au détournement du bateau d'engrais d’une valeur de 3,9 milliards Fcfa est déterminé à traduire en justice les fugitifs recherchés. Le magistrat instructeur a émis un mandat d’arrêt international contre le DG d’Amine Group, Mamadou Lamine Ngom en fuite, renseigne Libération.
Un mandat d’amener a également été décerné à l'encontre d'Antoumane Sy, supposé représentant de la société Hacko au Sénégal.
Convoqué par le juge, il avait fait faux bond. Il s’est réfugié au Mali. Son mandat d’amener risque d’être transformé en mandat d’arrêt international.
Après deux renvois successifs, les deux frères ont finalement comparu devant le juge du deuxième cabinet d’instruction. Accusés de recel, ils ont été entendus dans un climat tendu, leurs avocats multipliant les arguments pour démontrer leur non-implication dans cette affaire à forts relents de trafic transfrontalier.
En dépit de ces dénégations, rapporte Libération, le juge a décidé d’inculper Aziz Ndiaye, lequel a toutefois bénéficié d’une mise en liberté provisoire. Son frère, Massata Ndiaye, a, quant à lui, été placé sous contrôle judiciaire.
Avant cette décision, une caution solidaire a été déposée par les mis en cause. Elle porte sur trois villas situées à Ngaparou, acceptées par le juge d'instruction comme garantie, en attendant que les intéressés soient entendus sur le fond du dossier.
L’enquête, quant à elle, se poursuit activement. Et pour cause : deux figures centrales de ce dossier sont toujours en cavale. Il s’agit de Lamine Ngom et Atoumane Sy, considérés comme les cerveaux de l’opération.
Ces derniers sont soupçonnés d’avoir détourné la cargaison d’engrais, qu’ils auraient ensuite écoulée à grande échelle auprès de clients maliens. Portés disparus depuis 2021, ils font l’objet de mandats d’arrêt internationaux délivrés par le même juge du deuxième cabinet.
Le juge du 2e cabinet en charge du dossier relatif au détournement du bateau d'engrais d’une valeur de 3,9 milliards Fcfa est déterminé à traduire en justice les fugitifs recherchés. Le magistrat instructeur a émis un mandat d’arrêt international contre le DG d’Amine Group, Mamadou Lamine Ngom en fuite, renseigne Libération.
Un mandat d’amener a également été décerné à l'encontre d'Antoumane Sy, supposé représentant de la société Hacko au Sénégal.
Convoqué par le juge, il avait fait faux bond. Il s’est réfugié au Mali. Son mandat d’amener risque d’être transformé en mandat d’arrêt international.