Sam Sa Gafaka Sam Sa Ëlêk/Acsif est une entité indépendante issue de l’Association des Clients et Sociétaires des Institutions Financières (Acsif). En lice pour les législatives du 17 novembre, cette coalition, dirigée par Famara Ibrahima Cissé, président de l’Acsif, a pour ambition de défendre les droits des usagers des institutions financières au sein de l’Assemblée nationale. Voici cinq raisons avancées par son chef de file pour voter en faveur de cette coalition :
1. Une loi sur la mobilité bancaire
"Changer de banque est un véritable parcours du combattant", explique Famara Ibrahima Cissé. Les usagers se heurtent à des frais exorbitants : 87 000 F CFA pour une attestation d’engagement et jusqu’à 100 000 F CFA pour une attestation de non-engagement, en plus des pénalités. La coalition promet de faire adopter une loi instaurant une commission dédiée à la mobilité bancaire, permettant ainsi aux clients de changer de banque facilement, sans frais ni tracasseries.
2. Une loi pour lutter contre le surendettement
De nombreux usagers, accablés par un endettement excessif, peinent à maintenir leur équilibre financier. Une commission sur le surendettement serait mise en place pour aider ces personnes à restructurer leur dette et retrouver un revenu stable, tout en préservant leur dignité.
3. Restitution des bénéfices des assurances
Selon le Code CIMA (articles 82 à 86), les assureurs doivent restituer une partie des bénéfices techniques et financiers aux clients en fin d’année, si aucun risque ne s’est matérialisé. Pourtant, cette obligation n’est pas respectée. La coalition s’engage à voter une loi pour garantir cette restitution, qu’il s’agisse d’assurances automobiles, bancaires ou autres.
4. Liberté de choix des compagnies d’assurance et fonds de soutien juridique
Pour encourager la concurrence et réduire les coûts des assurances, Sam Sa Gafaka Sam Sa Ëlêk/Acsif souhaite instaurer la liberté de choisir sa compagnie d’assurance, y compris lors de la souscription d’un prêt bancaire. De plus, un fonds sera créé pour couvrir les frais de justice des petits clients en litige avec une banque ou une compagnie d’assurance. "Cela incitera les institutions financières à respecter davantage les usagers", ajoute Famara Ibrahima Cissé.
5. Réduction des frais de mobile banking
La coalition s’engage à contraindre les opérateurs de mobile banking à réduire les frais excessifs imposés aux utilisateurs. "Un opérateur a déjà accepté de baisser ses tarifs, mais les autres continuent d’appliquer des facturations abusives. Une fois à l’Assemblée nationale, nous mettrons fin à ces pratiques", promet le président de l’Acsif.
Avec ces propositions ambitieuses, Sam Sa Gafaka Sam Sa Ëlêk/Acsif espère convaincre les électeurs de leur confier des sièges à l’Assemblée nationale afin de réformer en profondeur les relations entre usagers et institutions financières.
1. Une loi sur la mobilité bancaire
"Changer de banque est un véritable parcours du combattant", explique Famara Ibrahima Cissé. Les usagers se heurtent à des frais exorbitants : 87 000 F CFA pour une attestation d’engagement et jusqu’à 100 000 F CFA pour une attestation de non-engagement, en plus des pénalités. La coalition promet de faire adopter une loi instaurant une commission dédiée à la mobilité bancaire, permettant ainsi aux clients de changer de banque facilement, sans frais ni tracasseries.
2. Une loi pour lutter contre le surendettement
De nombreux usagers, accablés par un endettement excessif, peinent à maintenir leur équilibre financier. Une commission sur le surendettement serait mise en place pour aider ces personnes à restructurer leur dette et retrouver un revenu stable, tout en préservant leur dignité.
3. Restitution des bénéfices des assurances
Selon le Code CIMA (articles 82 à 86), les assureurs doivent restituer une partie des bénéfices techniques et financiers aux clients en fin d’année, si aucun risque ne s’est matérialisé. Pourtant, cette obligation n’est pas respectée. La coalition s’engage à voter une loi pour garantir cette restitution, qu’il s’agisse d’assurances automobiles, bancaires ou autres.
4. Liberté de choix des compagnies d’assurance et fonds de soutien juridique
Pour encourager la concurrence et réduire les coûts des assurances, Sam Sa Gafaka Sam Sa Ëlêk/Acsif souhaite instaurer la liberté de choisir sa compagnie d’assurance, y compris lors de la souscription d’un prêt bancaire. De plus, un fonds sera créé pour couvrir les frais de justice des petits clients en litige avec une banque ou une compagnie d’assurance. "Cela incitera les institutions financières à respecter davantage les usagers", ajoute Famara Ibrahima Cissé.
5. Réduction des frais de mobile banking
La coalition s’engage à contraindre les opérateurs de mobile banking à réduire les frais excessifs imposés aux utilisateurs. "Un opérateur a déjà accepté de baisser ses tarifs, mais les autres continuent d’appliquer des facturations abusives. Une fois à l’Assemblée nationale, nous mettrons fin à ces pratiques", promet le président de l’Acsif.
Avec ces propositions ambitieuses, Sam Sa Gafaka Sam Sa Ëlêk/Acsif espère convaincre les électeurs de leur confier des sièges à l’Assemblée nationale afin de réformer en profondeur les relations entre usagers et institutions financières.