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Règlement de comptes avec ses anciens camarades de l’APR: Moustapha Diakhaté dans une situation pathétique psychologique (Par Boubacar Demba SADIO)

Mardi 3 Mars 2020

Le mensonge est-il devenu une vertu chez l’homme politique Moustapha DIAKHATE? Depuis son exclusion des rangs du parti présidentiel (APR), l’homme ne cesse de se distinguer par des écarts les uns plus abjects que les autres, pour tenter de régler des comptes avec ses anciens « frères » de parti. Sa dernière cible a été le chargé des Elections du parti.


Lors de l’émission « Face 2 Face » de la Tfm du dimanche 1er mars 2020 dont il était l’invité, Moustapha DIAKATE a forgé un mensonge pernicieux affirmant que le ministre d’Etat Benoit SAMBOU, aurait été gagné par des émotions négatives quand Madame Aminata Angélique MANGA venait d’être nommée ministre dans le  gouvernement. Les mots qu’il a employés à l’égard de Monsieur SAMBOU, démontrent qu’il y a une volonté réellement de nuire à autrui. Tout ce qui a été dit par ce Monsieur n’est que pure sornette.



Comment un homme dont l’engagement en faveur de la promotion politique de la femme casamançaise en particulier et sénégalaise en général connu de tous, peut-il être accusé par quelqu’un d’avoir eu une attitude misogyne ? A moins que son accusateur soit lui-même habité par une haine qui ne dit pas son nom. Mme Aminata Angélique MANGA sait mieux que quiconque, sans l’esprit d’ouverture et l’aura de Monsieur Benoit SAMBOU, il lui était impossible de se faire une place au soleil au sein de l’Alliance pour la République. En plus, que c’est aberrant de croire que la posture qu’elle occupait précédemment dans le Gouvernement lui donnait un surpoids politique devant la personne qui l’avait accueillie à bras ouverts dans le parti !


Moustapha DIAKHATE ignore-t-il que Benoit SAMBOU a été nommé au rang de ministre d’Etat, président de la Commission nationale du Dialogue des Territoires (CNDT), depuis le 6 novembre 2017. Une institution capitale dans la politique de décentralisation de notre pays, qui est « d’organiser le Sénégal en territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable ».


Cet homme n’a pas besoin de se rabaisser. Il n’a pas besoin non plus qu’on fasse ses éloges pour dire que c’est un homme politique aux hautes qualités morales. Si Moustapha DIAKHATE cherche vaille que vaille à salir l’excellente réputation du « Monsieur Elections » du président Macky SALL, c’est peine perdue ! Benoit SAMBOU a toujours incarné positivement, quoiqu’il soit arrivé, la confiance du chef de l’Etat. D’ailleurs, c’est le lieu de rappeler qu’au moment où les Rapports d’audit de la Cour des comptes agitent l’opinion, sa gestion n’a jamais été traversée par une affaire dans les différents ministères qu’il a dirigés (Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural et Ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la  Promotion des valeurs civiques).


Faudrait-il le rappeler. Entre Benoit SAMBOU et lui, les principes politiques qu’ils défendent sont diamétralement opposés. Le premier cultive l’exemplarité depuis que les Sénégalais l’ont découvert. Alors que le second a pour souci de « se stariser ». Depuis sa non-reconduction à l’Assemblée nationale, il est en quête permanente de célébrité pour exister politiquement. Parce qu’il n’a aucune base politique. C’est pourquoi, il subit la tyrannie de la médiatisation.
Moustapha DIAKHATE est devenu une figure de l’homme politique abject avec qui les Sénégalais veulent en finir. Mais hélas ! Depuis qu’il a été radié de l’APR, il s’est mis dans une situation pathétique psychologique. L’ennemi le plus dangereux pour l’homme politique – dit Max Weber -  est la vanité. Mais chez nous, au Sénégal, l’ennemi le plus dangereux pour l’homme politique, c’est le mensonge infâme.


Le mensonge infâme est un vice contre lequel l’homme politique doit combattre quotidiennement. Au moment où l’exigence de la moralisation de la vie politique sénégalaise se présente comme un impératif, des personnes à l’image de Moustapha DIAKHATE creusent davantage la fracture de la perte de confiance entre l’homme politique et le citoyen, par le mensonge.


On nous a dit, lorsque nous étions enfants, que le mensonge est un vilain défaut, et nous avons appris depuis qu’il pouvait constituer la ruine de toute société, en détruisant toute confiance entre citoyens.


Si nous étions en France, Moustapha DIAKHATE aurait remporté cette année le prix satirique récompensant les « pires mensonges » des personnalités politiques françaises, créé par le politologue et militant de gauche Thomas Guénolé, le 19 janvier 2015. Cette distinction est décernée avec humour pour inciter la classe politique à moins mentir.
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