Les rapports des organes de contrôle ont épinglé des gens de l’opposition comme des gens du Pouvoir. Khalifa Sall, suite à une simple recommandation de l’IGE a été déposé en prison durant 5 bonnes années. Les Anne, Moustapha Diop et Mansour Faye du Macky ont été épinglés par l’OFNAC, la Cour des Comptes sans jamais être inquiétés. Il n’y a aucune suite et il ne leur arrivera rien du tout.
La partialité politicienne du régime Benno est abjecte. L’impunité des épinglés de l’OFNAC et de l’ARMP est flagrante. Des coudes sont mis sur des dossiers. Macky lui-même l’a dit aux Etats-Unis. Il parlait de la CREI et effectivement il a mis des coudes sur d’autres rapports confirmant son manque d’équité et d’objectivité. Oumar Anne, ex DG du COUD, Mansour Faye, Moustapha Diop, entre plusieurs autres, ont été évoqués dans des rapports qui révèlent des pratiques graves. Un rapport de l’IGE aurait cramponné des scandales dans la gestion de Aliou Sall, ex maire-APR de Guédiawaye, de Mansour Faye maire-APR de Saint-Louis, de Abdoulaye Timbo, maire-APR de Pikine, respectivement petit-frère, beau-frère et oncle de Macky Sall.
Khalifa Sall a été mis en prison dans l’affaire de la caisse d’avance « pour moins que ça. » Mais l’agenda était politique. Khalifa Sall dérangeait et gênait. Il fallait qu’il disparaisse de l’arène politique. La finalité n’était pas un embastillement qui dure, mais une inéligibilité. D’ailleurs avec cette reddition de compte, tout opposant, tout anti-Macky sera installé sur le chemin d’une prison. Khalifa Sall a ouvert la voie. Mais les Mackysards épinglés par la Cour des comptes ne seront point inquiétés. Une acrobatie politique et une gymnastique juridique leur ouvre la porte d’une Cour de justice, mais celle d’une chambre de discipline.
Une parodie d’équité fait agiter une application égalitaire.
Mais il faut être un Mackysard pour ne pas subir le sort de Khalifa. La question de l’impunité au Sénégal est impertinente quand bien même on doit la poser. Macky Sall lui-même a beau s’ériger en théoricien de gouvernance sobre et vertueuse, il sait bien comme les Sénégalais, ils sont tous des Anne à l’abri. Attendre qu’il termine son mandat ou ses mandats et convoquer devant les Cours et Tribunaux les voleurs épinglés par les organes de contrôle est la seule patience qui s’impose. Ce qui porte un immense préjudice au Président Macky Sall et dont il ne se rend pas compte est la conscience de l’impunité qui existe dans ce pays et dont ne bénéficient que ceux qui sont de son parti APR.
La partialité politicienne du régime Benno est abjecte. L’impunité des épinglés de l’OFNAC et de l’ARMP est flagrante. Des coudes sont mis sur des dossiers. Macky lui-même l’a dit aux Etats-Unis. Il parlait de la CREI et effectivement il a mis des coudes sur d’autres rapports confirmant son manque d’équité et d’objectivité. Oumar Anne, ex DG du COUD, Mansour Faye, Moustapha Diop, entre plusieurs autres, ont été évoqués dans des rapports qui révèlent des pratiques graves. Un rapport de l’IGE aurait cramponné des scandales dans la gestion de Aliou Sall, ex maire-APR de Guédiawaye, de Mansour Faye maire-APR de Saint-Louis, de Abdoulaye Timbo, maire-APR de Pikine, respectivement petit-frère, beau-frère et oncle de Macky Sall.
Khalifa Sall a été mis en prison dans l’affaire de la caisse d’avance « pour moins que ça. » Mais l’agenda était politique. Khalifa Sall dérangeait et gênait. Il fallait qu’il disparaisse de l’arène politique. La finalité n’était pas un embastillement qui dure, mais une inéligibilité. D’ailleurs avec cette reddition de compte, tout opposant, tout anti-Macky sera installé sur le chemin d’une prison. Khalifa Sall a ouvert la voie. Mais les Mackysards épinglés par la Cour des comptes ne seront point inquiétés. Une acrobatie politique et une gymnastique juridique leur ouvre la porte d’une Cour de justice, mais celle d’une chambre de discipline.
Une parodie d’équité fait agiter une application égalitaire.
Mais il faut être un Mackysard pour ne pas subir le sort de Khalifa. La question de l’impunité au Sénégal est impertinente quand bien même on doit la poser. Macky Sall lui-même a beau s’ériger en théoricien de gouvernance sobre et vertueuse, il sait bien comme les Sénégalais, ils sont tous des Anne à l’abri. Attendre qu’il termine son mandat ou ses mandats et convoquer devant les Cours et Tribunaux les voleurs épinglés par les organes de contrôle est la seule patience qui s’impose. Ce qui porte un immense préjudice au Président Macky Sall et dont il ne se rend pas compte est la conscience de l’impunité qui existe dans ce pays et dont ne bénéficient que ceux qui sont de son parti APR.
Les Sénégalais ont élu Macky Sall pour sanctionner la prédation des Finances d’un régime libéral. Mais l’ancien Président de l’Assemblée nationale qu’il fut et qui voulait entendre Karim sur l’usage de fonds budgétaires a tout oublié. Il est président de la République. Il a la totalité des Pouvoirs. Mais son régime est devenu un Macky qui couvre. Des violateurs de normes codifiées y commettent des forfaitures de gouvernance, négation de toute sobriété et de toute vertu.
Des boucaniers en mitre et des maroufles de la gouvernance infectent fatalement le Macky, un Macky où des abus semblent être restaurés au profit des félons et des filous. Et c’est dommage ! L’intelligence politique est déficitaire du côté de l’Avenue Roume, ce boulevard empuanti par d’abjects conspirateurs qui fomentent un « complot d’Etat » sans être capable de rehausser leur petitesse. La Nation, dans son immense majorité, en est déçue. Elle est meurtrie par le retour hideux de pratiques devant lesquelles reculerait Mobutu et cracherait Bokassa. Macky Sall n’est plus lui. L’ancien martyre de la tornade des bêtises politiques de la Wadie a cassé le rétroviseur de son véhicule et roule dans tous les sens. Et Fourgon APR dérape.

