Le sommet extraordinaire de la Ligue arabe sur Gaza s'est ouvert ce mardi 4 mars au Caire, réunissant de nombreux chefs d'État arabes ainsi que le secrétaire général de l'ONU, António Guterres. Ce sommet visait à répondre au projet du président américain Donald Trump, qui propose de transformer Gaza en une "Riviera du Moyen-Orient" après avoir déplacé la population palestinienne vers l'Égypte et la Jordanie. En réponse à cette initiative, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a annoncé l’adoption de son plan de reconstruction de Gaza.
Lors de la séance de clôture du sommet, le président égyptien a confirmé que son plan de reconstruction avait été approuvé par les dirigeants arabes. Ce plan vise à reconstruire Gaza sans évacuation de la population, contrairement à la proposition américaine. Le sommet a également mis en place un fonds destiné à financer cette reconstruction, avec l'appel à des contributions internationales pour accélérer le processus.
Le communiqué final du sommet a condamné toute tentative de déplacer la population palestinienne ou d’annexer des parties des territoires occupés, considérant cela comme une menace pour la paix au Proche-Orient. En outre, les dirigeants arabes ont exprimé leur soutien à l'unification des factions palestiniennes sous l’égide de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), excluant ainsi le Hamas, et ont salué la décision palestinienne de créer un comité pour administrer Gaza pendant la période de transition.
Le plan de reconstruction présenté par l'Égypte consiste à créer des zones d'habitation temporaires et à procéder à des travaux de déblaiement pour reconstruire les infrastructures détruites. Ce projet ambitieux, estimé à 53 milliards de dollars et réparti sur cinq ans, nécessitera l'accord d'Israël, qui contrôle le territoire palestinien.
Le sommet a également vu la participation du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui a annoncé des mesures pour renforcer l’Autorité à Gaza, notamment la création d’un poste de vice-président et la possibilité d’une amnistie pour les dissidents de son mouvement, le Fatah. Abbas a affirmé que l'Autorité palestinienne était prête à assumer ses responsabilités dans la reconstruction et la gestion de Gaza, avec l'objectif d'organiser des élections sous certaines conditions.
Le Hamas, de son côté, a exprimé son soutien à la création du comité pour superviser la reconstruction de Gaza, tout en réaffirmant son opposition aux projets israéliens de déplacer les Palestiniens du territoire.
Enfin, le sommet a marqué une étape historique avec la première participation de Ahmed al-Charaa, président syrien par intérim, qui a assisté au sommet en tant que représentant de la Syrie. Sa présence a été un moment symbolique, car il s’agissait de la première invitation de la Ligue arabe depuis qu'il avait évincé Bachar el-Assad de Damas en décembre dernier.
Ainsi, le sommet de la Ligue arabe a non seulement mis en place un plan de reconstruction pour Gaza, mais a également renforcé l'unité arabe face à la crise palestinienne tout en ouvrant la voie à une possible évolution politique en Syrie.
Lors de la séance de clôture du sommet, le président égyptien a confirmé que son plan de reconstruction avait été approuvé par les dirigeants arabes. Ce plan vise à reconstruire Gaza sans évacuation de la population, contrairement à la proposition américaine. Le sommet a également mis en place un fonds destiné à financer cette reconstruction, avec l'appel à des contributions internationales pour accélérer le processus.
Le communiqué final du sommet a condamné toute tentative de déplacer la population palestinienne ou d’annexer des parties des territoires occupés, considérant cela comme une menace pour la paix au Proche-Orient. En outre, les dirigeants arabes ont exprimé leur soutien à l'unification des factions palestiniennes sous l’égide de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), excluant ainsi le Hamas, et ont salué la décision palestinienne de créer un comité pour administrer Gaza pendant la période de transition.
Le plan de reconstruction présenté par l'Égypte consiste à créer des zones d'habitation temporaires et à procéder à des travaux de déblaiement pour reconstruire les infrastructures détruites. Ce projet ambitieux, estimé à 53 milliards de dollars et réparti sur cinq ans, nécessitera l'accord d'Israël, qui contrôle le territoire palestinien.
Le sommet a également vu la participation du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui a annoncé des mesures pour renforcer l’Autorité à Gaza, notamment la création d’un poste de vice-président et la possibilité d’une amnistie pour les dissidents de son mouvement, le Fatah. Abbas a affirmé que l'Autorité palestinienne était prête à assumer ses responsabilités dans la reconstruction et la gestion de Gaza, avec l'objectif d'organiser des élections sous certaines conditions.
Le Hamas, de son côté, a exprimé son soutien à la création du comité pour superviser la reconstruction de Gaza, tout en réaffirmant son opposition aux projets israéliens de déplacer les Palestiniens du territoire.
Enfin, le sommet a marqué une étape historique avec la première participation de Ahmed al-Charaa, président syrien par intérim, qui a assisté au sommet en tant que représentant de la Syrie. Sa présence a été un moment symbolique, car il s’agissait de la première invitation de la Ligue arabe depuis qu'il avait évincé Bachar el-Assad de Damas en décembre dernier.
Ainsi, le sommet de la Ligue arabe a non seulement mis en place un plan de reconstruction pour Gaza, mais a également renforcé l'unité arabe face à la crise palestinienne tout en ouvrant la voie à une possible évolution politique en Syrie.