Cela fait plus d’un mois que le groupe armé du M23, soutenu par le Rwanda, occupe Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu dans l'est de la République Démocratique du Congo (RDC). Depuis l'invasion de la ville, les habitants vivent dans une incertitude profonde, particulièrement sur le plan économique.
Les institutions financières restent portes closes, exacerbant la pénurie de liquidités qui touche la population. Face à cette crise monétaire, de nombreux Gômaciens ont trouvé des solutions alternatives pour accéder à leurs fonds : une traversée régulière de la frontière vers la ville voisine de Gisenyi, au Rwanda.
Le parking d’une des banques de Gisenyi, souvent bondé de véhicules immatriculés en RDC, illustre bien cette situation. Eddy de Paul, un habitant de Goma, a traversé la frontière tôt ce matin : « Depuis l’invasion du M23 à Goma, c’est la troisième fois que je viens au Rwanda pour retirer de l’argent. Je dois honorer des factures et subvenir aux besoins de ma famille », confie-t-il. Comme lui, de nombreux Gômaciens font le voyage quotidiennement pour récupérer de l'argent, soit depuis leur compte bancaire, soit par Western Union.
La situation à Goma est particulièrement désastreuse. « Les banques ne sont pas opérationnelles, les distributeurs automatiques de billets non plus. Les gens ne savent même plus comment survivre. La situation économique est devenue catastrophique, et pour l'instant, il n'y a aucune perspective d’amélioration. Rien ne rassure », ajoute Eddy. Le manque de liquidités met la population dans une position précaire, sans accès à l’argent nécessaire pour les besoins de base.
David, un autre résident de Goma, raconte son expérience. Accompagné de sa femme, il retire une partie de son salaire à Gisenyi, malgré le coût supplémentaire que cela engendre : « C’est toujours un peu compliqué avec le taux de retrait. Les banques ne sont pas les mêmes et cela nous oblige à changer des devises. On retire des francs rwandais et ensuite, on passe dans un bureau de change pour les convertir en dollars ou en francs congolais. C’est compliqué, mais c’est le prix à payer », explique-t-il.
À Goma, la situation reste figée. Les institutions bancaires attendent toujours l’aval des autorités monétaires du pays pour pouvoir rouvrir leurs portes, une situation qui laisse la population dans une impasse. Les habitants continuent de chercher des solutions pour faire face à cette crise, mais l’incertitude quant à la reprise de la normalité économique plane toujours sur la ville.
Les institutions financières restent portes closes, exacerbant la pénurie de liquidités qui touche la population. Face à cette crise monétaire, de nombreux Gômaciens ont trouvé des solutions alternatives pour accéder à leurs fonds : une traversée régulière de la frontière vers la ville voisine de Gisenyi, au Rwanda.
Le parking d’une des banques de Gisenyi, souvent bondé de véhicules immatriculés en RDC, illustre bien cette situation. Eddy de Paul, un habitant de Goma, a traversé la frontière tôt ce matin : « Depuis l’invasion du M23 à Goma, c’est la troisième fois que je viens au Rwanda pour retirer de l’argent. Je dois honorer des factures et subvenir aux besoins de ma famille », confie-t-il. Comme lui, de nombreux Gômaciens font le voyage quotidiennement pour récupérer de l'argent, soit depuis leur compte bancaire, soit par Western Union.
La situation à Goma est particulièrement désastreuse. « Les banques ne sont pas opérationnelles, les distributeurs automatiques de billets non plus. Les gens ne savent même plus comment survivre. La situation économique est devenue catastrophique, et pour l'instant, il n'y a aucune perspective d’amélioration. Rien ne rassure », ajoute Eddy. Le manque de liquidités met la population dans une position précaire, sans accès à l’argent nécessaire pour les besoins de base.
David, un autre résident de Goma, raconte son expérience. Accompagné de sa femme, il retire une partie de son salaire à Gisenyi, malgré le coût supplémentaire que cela engendre : « C’est toujours un peu compliqué avec le taux de retrait. Les banques ne sont pas les mêmes et cela nous oblige à changer des devises. On retire des francs rwandais et ensuite, on passe dans un bureau de change pour les convertir en dollars ou en francs congolais. C’est compliqué, mais c’est le prix à payer », explique-t-il.
À Goma, la situation reste figée. Les institutions bancaires attendent toujours l’aval des autorités monétaires du pays pour pouvoir rouvrir leurs portes, une situation qui laisse la population dans une impasse. Les habitants continuent de chercher des solutions pour faire face à cette crise, mais l’incertitude quant à la reprise de la normalité économique plane toujours sur la ville.