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Promotion des jeunes talents : Lancement à Dakar du festival international des cultures urbaines à Dakar

Samedi 26 Novembre 2022

Premier Pas (1er Pas), en partenariat avec Seven Com, organise aujourd'hui samedi au Grand Théâtre de Dakar la grande finale de la quatrième édition du Festival international jeunes talents "Hip - Hop en couleurs". Ce projet de développement est dédié spécialement à la promotion des artistes jeunes talents. Il vise à faire du secteur des cultures urbaines, tant convoitées par les jeunes, un des leviers majeurs de la croissance économique et de la promotion des valeurs culturelles et touristiques d'Afrique en particulier du Sénégal.
 
 
Selon l’initiateur du projet Hip Hop, en couleur en partenariat avec « Seven com" et la structure "premier pas », Samba Diaité, la conférence officielle qui marque le début du festival de la 4e édition du Festival Hip Hop en couleur qui va se dérouler le samedi 26 novembre au niveau du grand théâtre de Dakar qui mène en compétition une douzaine d’artistes jeunes talents qui vont se produire en live pour la première fois. “On pense pouvoir être une relève pour la culture urbaine sénégalaise. De plus, l’idée c’est de nous cantonner sur les cultures urbaines en essayant de créer une ouverture vers les autres formes de musiques, c’est ça le concept qui matérialise cela”, explique le promoteur. Il pense que cette année, avec le concours de « Seven com », il serait intéressant de prendre une autre forme de musique de l’associé à la culture urbaine et devoir éventuellement finir par le matérialiser. 
 
Le choix de l’artiste Goulam
 
“Durant les trois éditions précédentes, à chaque fois, le public nous réclamait la venue de Goulam et c’était à cause de la pandémie de la Covid-19 que cela n’avait pas abouti”, révèle Samba Diaité. Pour lui, la particularité et la fierté de ce festival, c’est qu’aujourd’hui tous les artistes qu’on a eu à pointer du doigt, ce sont eux les relèves du mouvement des cultures urbaines sénégalaises qui sont en train de briller. "Toute la valeur ajoutée qui se trouve autour de l’écosystème de développement de carrière artistique, nous essayons de les mettre à disposition à ces jeunes talents pour qu’ils puissent avoir cette opportunité et la chance que les autres pays ont. Dans les autres pays, chez nos voisins, chaque trois à six mois, ils font un grand événement et nous ce n’est pas le cas, car l’écosystème n’est pas favorable, les producteurs ont d’énorme problèmes de pouvoir matérialiser leur rêve et les partenaires ne les accompagnent pas comme ils se doivent, le cadre n’est pas propice", a-t-il ajouté. 
 
La relève 
 
De son côté, l’animateur deradio-télé et acteur culturel, Youssou Doumbouya a souligné qu'il y a des artistes qui ont vingt mille followers et qui ne peuvent même pas remplir la salle de Sorano, qui fait 1200 places. "Il y a problème. On est arrivé à un moment où il y a trop d'éparpillements. Les anciens continuent à faire ce qu'ils ont toujours fait. Il faut qu'on accepte de laisser cette nouvelle génération écrire son histoire”, a-t-il plaidé.  Les organisateurs ont, par ailleurs, rappelé qu'en 2023, le hip-hop aura 50 ans.  Selon lui M. Doumbouya, depuis les années 1970, quand le hip-hop est arrivé, il y a des vagues qui arrivent chaque quatre voire cinq ans avec de nouveaux sons, des façons de faire, de s'habiller, de nouveaux mots pour s'adapter. “Nous sommes arrivés à un moment où le respect (des règles de base, Ndlr) n'est plus là. La créativité n'est plus là comme avant. Pour certains, le message est en train de disparaitre. Il est temps de revenir à la source tout en évoluant avec le temps", a-t-il lancé, estimant que des artistes sont venus ont accompagné des générations et sont toujours là. 
 
DIANA DIA
 
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