Selon un rapport interne du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, 130 passeports diplomatiques, délivrés entre le 1er février et le 31 mars 2024, pourraient être révoqués en raison de procédures de délivrance non conformes. Cette information, relayée par L’Observateur, soulève des questions sur l'intégrité du processus de distribution de ces documents officiels.
Parmi les titulaires potentiels de ces passeports délivrés de manière irrégulière, on trouve une diversité de profils incluant des hommes d’affaires, des guides religieux, des commerçants, des transitaires, le président d’une grande organisation patronale, ainsi que des membres des familles et belles-familles de deux anciens ministres des Affaires étrangères sénégalais. L’Observateur précise que cette liste n'est pas exhaustive.
Le journal conseille vivement à ces détenteurs de vérifier la validité de leur passeport diplomatique avant de voyager, sous peine de se voir refuser l’embarquement par les autorités de la police des frontières. En effet, les noms des titulaires des passeports concernés pourraient être communiqués aux services frontaliers pour une mise en œuvre stricte de la suspension de ces documents.
Le rapport, élaboré par les services de Yassine Fall, la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, a déjà été transmis au Premier ministre, Ousmane Sonko. Il ne se limite pas à la seule délivrance des passeports diplomatiques mais s'étend à d'autres organes du département concerné, signalant une volonté de réformer en profondeur le système de délivrance des documents officiels.
Cette situation met en lumière les défis persistants dans la gestion des passeports diplomatiques, symboles de privilèges et de responsabilités. Les récentes révélations appellent à une révision rigoureuse des critères et des procédures de délivrance pour garantir la légitimité et l’orthodoxie de ces titres de voyage.
Parmi les titulaires potentiels de ces passeports délivrés de manière irrégulière, on trouve une diversité de profils incluant des hommes d’affaires, des guides religieux, des commerçants, des transitaires, le président d’une grande organisation patronale, ainsi que des membres des familles et belles-familles de deux anciens ministres des Affaires étrangères sénégalais. L’Observateur précise que cette liste n'est pas exhaustive.
Le journal conseille vivement à ces détenteurs de vérifier la validité de leur passeport diplomatique avant de voyager, sous peine de se voir refuser l’embarquement par les autorités de la police des frontières. En effet, les noms des titulaires des passeports concernés pourraient être communiqués aux services frontaliers pour une mise en œuvre stricte de la suspension de ces documents.
Le rapport, élaboré par les services de Yassine Fall, la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, a déjà été transmis au Premier ministre, Ousmane Sonko. Il ne se limite pas à la seule délivrance des passeports diplomatiques mais s'étend à d'autres organes du département concerné, signalant une volonté de réformer en profondeur le système de délivrance des documents officiels.
Cette situation met en lumière les défis persistants dans la gestion des passeports diplomatiques, symboles de privilèges et de responsabilités. Les récentes révélations appellent à une révision rigoureuse des critères et des procédures de délivrance pour garantir la légitimité et l’orthodoxie de ces titres de voyage.