Lors de sa prise de parole à l'Assemblée nationale, le député-maire de Mbao, Abdou Karim Sall, a affirmé que le rapport de la Cour des comptes avait été rejeté par les partenaires internationaux du Sénégal, notamment le FMI, qui considérerait que la situation des finances publiques est transparente depuis 2018. Malgré les déclarations du gouvernement, Abdou Karim Sall estime que ce rapport n’a eu aucun impact significatif, allant jusqu’à le qualifier de « pétard mouillé ».
En réaction à ces propos qu’il juge très graves, le Premier ministre Ousmane Sonko n’a pas mâché ses mots. « Monsieur Sall, à travers vous, c’est toute votre famille qui passe son temps dans les médias à désinformer. Vous dites que les bailleurs ne croient pas à ce rapport, c’est une contre-vérité. Rien qu’hier, le ministre des Finances et du Budget a tenu une réunion virtuelle avec des investisseurs institutionnels, et il y avait plus de 350 participants. »
Le chef du gouvernement a poursuivi en mettant en garde le député : « Il ne faut pas avancer des choses qui peuvent être facilement contredites. Le FMI et la Banque mondiale seront là la semaine prochaine, et vous serez rattrapé par la réalité. Ça n’en vaut pas la peine. »
Ousmane Sonko défend la crédibilité du rapport
Pour le Premier ministre, le rapport de la Cour des comptes est crédible et reconnu par tous. « En premier lieu, les bailleurs, qui savent bien ce qui s’est réellement passé au Sénégal. Une institution comme la Cour des comptes ne peut pas produire un audit aussi détaillé, accéder à tous les éléments et aller raconter des histoires. »
Jugeant la sortie d'Abdou Karim Sall particulièrement grave, Ousmane Sonko a lancé un avertissement : « N’eût été votre immunité parlementaire, vous auriez déjà été convoqué pour cette déclaration, car elle constitue une atteinte… »
Ce à quoi Abdou Karim Sall a rétorqué : « C’est une menace. » Le Premier ministre a immédiatement répliqué : « Oui, si vous voulez, considérez cela comme une menace. Vous et tous ceux de l’APR devez être menacés, car on vous a donné trop de liberté. »
En réaction à ces propos qu’il juge très graves, le Premier ministre Ousmane Sonko n’a pas mâché ses mots. « Monsieur Sall, à travers vous, c’est toute votre famille qui passe son temps dans les médias à désinformer. Vous dites que les bailleurs ne croient pas à ce rapport, c’est une contre-vérité. Rien qu’hier, le ministre des Finances et du Budget a tenu une réunion virtuelle avec des investisseurs institutionnels, et il y avait plus de 350 participants. »
Le chef du gouvernement a poursuivi en mettant en garde le député : « Il ne faut pas avancer des choses qui peuvent être facilement contredites. Le FMI et la Banque mondiale seront là la semaine prochaine, et vous serez rattrapé par la réalité. Ça n’en vaut pas la peine. »
Ousmane Sonko défend la crédibilité du rapport
Pour le Premier ministre, le rapport de la Cour des comptes est crédible et reconnu par tous. « En premier lieu, les bailleurs, qui savent bien ce qui s’est réellement passé au Sénégal. Une institution comme la Cour des comptes ne peut pas produire un audit aussi détaillé, accéder à tous les éléments et aller raconter des histoires. »
Jugeant la sortie d'Abdou Karim Sall particulièrement grave, Ousmane Sonko a lancé un avertissement : « N’eût été votre immunité parlementaire, vous auriez déjà été convoqué pour cette déclaration, car elle constitue une atteinte… »
Ce à quoi Abdou Karim Sall a rétorqué : « C’est une menace. » Le Premier ministre a immédiatement répliqué : « Oui, si vous voulez, considérez cela comme une menace. Vous et tous ceux de l’APR devez être menacés, car on vous a donné trop de liberté. »