Lors d'un discours devant la Knesset, le Parlement israélien, Benyamin Netanyahu, a menacé le Hamas de conséquences inimaginables s’il ne libère pas les otages. La séance a été particulièrement houleuse, alors que 1 500 familles de victimes et d'otages réclame une commission d'enquête indépendante sur les événements du 7 octobre 2023. Nombre de ces familles ont été expulsées de l'enceinte du parlement.
« Je dis au Hamas : si vous ne libérez pas nos otages, il y aura des conséquences que vous ne pouvez pas imaginer », a menacé Benyamin Netanyahu à la tribune du Parlement à Jérusalem, lundi 3 mars, lors d'une session qui s'est avérée particulièrement houleuse, alors que l'avenir de la trêve à Gaza, entrée en vigueur le 19 janvier après plus de 15 mois de guerre, semble incertain. « Si le Hamas ne libère pas bientôt les otages, les portes de Gaza se fermeront et les portes de l'enfer s'ouvriront », a déclaré de son côté le ministre de la Défense, Israël Katz, selon un communiqué de son ministère.
« Nous reviendrons à la lutte et ils se heurteront à [une armée] dotée de forces et de méthodes qu'ils n'ont jamais connues », a-t-il ajouté. Selon des médias israéliens, Benyamin Netanyahu a un plan de « pression maximale » sur le mouvement islamiste palestinien pour le contraindre à accepter une prolongation de la première phase de la trêve, qui s'est achevée samedi, aux conditions posées par Israël.
Ce discours offensif à l'égard du Hamas n'a toutefois pas atténué l'hostilité d'une partie des proches d'otages toujours retenus à Gaza. Présents à la Knesset, certains ont vivement pris à partie Benyamin Netanyahu.
Commission d'enquête
Le Premier ministre a été chahuté par des proches d'otages qui réclament une commission d'enquête indépendante sur les événements du 7-Octobre, explique depuis Jérusalem notre correspondant, Michel Paul. Dans la galerie du public de la Knesset, les membres du Conseil d'octobre, un mouvement constitué de familles d'otages et de victimes de l'attaque du Hamas, ont ostensiblement tourné le dos au Premier ministre pendant son discours, avant d'être brutalement expulsés par la garde du Parlement israélien.
Benyamin Netanyahu, à la tribune, a livré pour sa part un discours particulièrement ferme au cours duquel il a alterné promesses de victoires, défense de son bilan et engagements conditionnels sur cette future commission d'enquête. Le Premier ministre a accusé l'« État profond » d'avoir lancé ce qu'il a qualifié d'« enquêtes criminelles sans fondement » à son encontre et à celle de son entourage proche.
« Le peuple n'est pas stupide. La coopération entre des fonctionnaires de l'État profond et les médias n'a pas réussi aux États-Unis. Et il ne réussira pas ici non plus. Je ne m'incline pas devant des enquêtes fabriquées et des chasses aux sorcières politiques. Je résiste depuis des années et des années car la vérité et la justice l'emporteront », a martelé Benyamin Netanyahu.
Cette séance parlementaire aura été l'une des plus chahutées qu'ait connu la Knesset. Plusieurs députés ont aussi été expulsés après avoir interpellé le Premier ministre pendant son discours. « Ce qui s'est passé ici est une honte sans borne », a réagi le chef de l'opposition, Yair Lapid.
« Je dis au Hamas : si vous ne libérez pas nos otages, il y aura des conséquences que vous ne pouvez pas imaginer », a menacé Benyamin Netanyahu à la tribune du Parlement à Jérusalem, lundi 3 mars, lors d'une session qui s'est avérée particulièrement houleuse, alors que l'avenir de la trêve à Gaza, entrée en vigueur le 19 janvier après plus de 15 mois de guerre, semble incertain. « Si le Hamas ne libère pas bientôt les otages, les portes de Gaza se fermeront et les portes de l'enfer s'ouvriront », a déclaré de son côté le ministre de la Défense, Israël Katz, selon un communiqué de son ministère.
« Nous reviendrons à la lutte et ils se heurteront à [une armée] dotée de forces et de méthodes qu'ils n'ont jamais connues », a-t-il ajouté. Selon des médias israéliens, Benyamin Netanyahu a un plan de « pression maximale » sur le mouvement islamiste palestinien pour le contraindre à accepter une prolongation de la première phase de la trêve, qui s'est achevée samedi, aux conditions posées par Israël.
Ce discours offensif à l'égard du Hamas n'a toutefois pas atténué l'hostilité d'une partie des proches d'otages toujours retenus à Gaza. Présents à la Knesset, certains ont vivement pris à partie Benyamin Netanyahu.
Commission d'enquête
Le Premier ministre a été chahuté par des proches d'otages qui réclament une commission d'enquête indépendante sur les événements du 7-Octobre, explique depuis Jérusalem notre correspondant, Michel Paul. Dans la galerie du public de la Knesset, les membres du Conseil d'octobre, un mouvement constitué de familles d'otages et de victimes de l'attaque du Hamas, ont ostensiblement tourné le dos au Premier ministre pendant son discours, avant d'être brutalement expulsés par la garde du Parlement israélien.
Benyamin Netanyahu, à la tribune, a livré pour sa part un discours particulièrement ferme au cours duquel il a alterné promesses de victoires, défense de son bilan et engagements conditionnels sur cette future commission d'enquête. Le Premier ministre a accusé l'« État profond » d'avoir lancé ce qu'il a qualifié d'« enquêtes criminelles sans fondement » à son encontre et à celle de son entourage proche.
« Le peuple n'est pas stupide. La coopération entre des fonctionnaires de l'État profond et les médias n'a pas réussi aux États-Unis. Et il ne réussira pas ici non plus. Je ne m'incline pas devant des enquêtes fabriquées et des chasses aux sorcières politiques. Je résiste depuis des années et des années car la vérité et la justice l'emporteront », a martelé Benyamin Netanyahu.
Cette séance parlementaire aura été l'une des plus chahutées qu'ait connu la Knesset. Plusieurs députés ont aussi été expulsés après avoir interpellé le Premier ministre pendant son discours. « Ce qui s'est passé ici est une honte sans borne », a réagi le chef de l'opposition, Yair Lapid.

