Le vendredi matin, un drame a secoué la mosquée de La Grand-Combe, petite commune du Gard, lorsque Aboubakar, un jeune musulman d'origine malienne, a été tué de plusieurs dizaines de coups de couteau. L'agression s'est produite avant l'heure de la prière du vendredi, vers 8h30, alors qu'Aboubakar était arrivé à la mosquée pour effectuer le ménage. Son corps a été découvert plusieurs heures plus tard par des fidèles se rendant à la prière, vers 11h30. Le suspect, un homme d'une vingtaine d'années, est toujours activement recherché, et une enquête pour assassinat a été ouverte.
Les premiers éléments de l'enquête ont révélé que l'agresseur, filmant lui-même l’attaque, avait insulté la religion de la victime en proférant des propos islamophobes, notamment en répétant "ton Allah de merde". Cette vidéo, partagée par le procureur de la République, a orienté les enquêteurs vers la piste islamophobe, bien que d'autres hypothèses ne soient pas écartées. Le procureur a souligné que "certains éléments pourraient nous laisser penser que ce mobile n'était peut-être pas le mobile premier, ou le seul mobile".
Le suspect, décrit comme un homme de nationalité française, issu d’une famille bosnienne et né à Lyon en 2004, n’est pas musulman et n’a pas de casier judiciaire. Selon les autorités, l'homme est "potentiellement extrêmement dangereux", et plus de 70 enquêteurs ont été mobilisés pour le retrouver. Le frère du suspect, initialement placé en garde à vue, a été relâché, aucune charge n’ayant été retenue contre lui.
Ce meurtre a provoqué de vives réactions politiques en France. Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, s’est rendu sur place dimanche pour apporter un message de "compassion, de solidarité et de mobilisation" à la communauté musulmane. "Nous avons donné tous les moyens possibles et imaginables pour qu'on puisse rattraper très vite le suspect", a assuré le ministre, évoquant les efforts déployés pour retrouver l'agresseur. "Il est hors de question de tolérer dans cette société hyper violente ce genre d'acte", a-t-il ajouté, soulignant le caractère sacré des lieux de culte.
Le président de la République, Emmanuel Macron, a exprimé son soutien à la communauté musulmane sur les réseaux sociaux, en déclarant que "le racisme et la haine en raison de la religion n'auront jamais leur place en France". Le Premier ministre François Bayrou a également dénoncé cet acte comme "une ignominie islamophobe". La Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) a appelé les responsables politiques à faire de la lutte contre le racisme "une grande cause nationale".
Une marche blanche a été organisée en mémoire d'Aboubakar dimanche après-midi, rassemblant près de 2 000 personnes à La Grand-Combe. Un autre rassemblement a eu lieu à Paris, place de la République, contre l'islamophobie, où une minute de silence a été observée.
Le suspect reste introuvable et la communauté attend avec impatience que justice soit rendue pour ce tragique meurtre. L'enquête continue, avec une vigilance accrue sur toutes les pistes possibles, et la société française reste profondément marquée par ce drame.
Les premiers éléments de l'enquête ont révélé que l'agresseur, filmant lui-même l’attaque, avait insulté la religion de la victime en proférant des propos islamophobes, notamment en répétant "ton Allah de merde". Cette vidéo, partagée par le procureur de la République, a orienté les enquêteurs vers la piste islamophobe, bien que d'autres hypothèses ne soient pas écartées. Le procureur a souligné que "certains éléments pourraient nous laisser penser que ce mobile n'était peut-être pas le mobile premier, ou le seul mobile".
Le suspect, décrit comme un homme de nationalité française, issu d’une famille bosnienne et né à Lyon en 2004, n’est pas musulman et n’a pas de casier judiciaire. Selon les autorités, l'homme est "potentiellement extrêmement dangereux", et plus de 70 enquêteurs ont été mobilisés pour le retrouver. Le frère du suspect, initialement placé en garde à vue, a été relâché, aucune charge n’ayant été retenue contre lui.
Ce meurtre a provoqué de vives réactions politiques en France. Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, s’est rendu sur place dimanche pour apporter un message de "compassion, de solidarité et de mobilisation" à la communauté musulmane. "Nous avons donné tous les moyens possibles et imaginables pour qu'on puisse rattraper très vite le suspect", a assuré le ministre, évoquant les efforts déployés pour retrouver l'agresseur. "Il est hors de question de tolérer dans cette société hyper violente ce genre d'acte", a-t-il ajouté, soulignant le caractère sacré des lieux de culte.
Le président de la République, Emmanuel Macron, a exprimé son soutien à la communauté musulmane sur les réseaux sociaux, en déclarant que "le racisme et la haine en raison de la religion n'auront jamais leur place en France". Le Premier ministre François Bayrou a également dénoncé cet acte comme "une ignominie islamophobe". La Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) a appelé les responsables politiques à faire de la lutte contre le racisme "une grande cause nationale".
Une marche blanche a été organisée en mémoire d'Aboubakar dimanche après-midi, rassemblant près de 2 000 personnes à La Grand-Combe. Un autre rassemblement a eu lieu à Paris, place de la République, contre l'islamophobie, où une minute de silence a été observée.
Le suspect reste introuvable et la communauté attend avec impatience que justice soit rendue pour ce tragique meurtre. L'enquête continue, avec une vigilance accrue sur toutes les pistes possibles, et la société française reste profondément marquée par ce drame.