Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a nommé Moctar Ould Diay au poste de Premier ministre, lors d'une annonce faite vendredi soir. Cette décision intervient le jour suivant son investiture pour un second mandat, suite à sa victoire lors de l'élection présidentielle de juin, comme le précise un décret présidentiel.
Avant sa nomination, Moctar Ould Diay était le directeur de cabinet de M. Ghazouani. Ce dernier avait remporté l’élection présidentielle du 30 juin dès le premier tour avec 56,12 % des voix, devançant l'opposant historique Biram Dah Abeid (22,10 %) et le candidat islamiste Hamadi Ould Sidi El Mokhtar (12,78 %). Moctar Ould Diay avait également occupé le poste de ministre des Finances sous l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Jeudi, M. Ghazouani a prêté serment pour un nouveau mandat de cinq ans, promettant une « lutte sans merci contre la mauvaise gestion et la corruption ». Agé de 67 ans et ancien militaire de carrière, il avait été élu dès le premier tour en 2019 et continuera à diriger ce vaste pays désertique, situé à la croisée de l'Afrique du Nord et de l'Afrique subsaharienne. La Mauritanie, qui a su maintenir une stabilité relative dans un Sahel souvent troublé par le jihadisme et les coups d'État, est également sur le point de devenir producteur de gaz.
Avec une population de 4,9 millions d'habitants, la Mauritanie n’a pas connu d’attaque jihadiste sur son sol depuis 2011, contrairement à ses voisins comme le Mali. Depuis son indépendance en 1960, le pays a traversé une série de coups d'État et de régimes autoritaires, l’élection de 2019 marquant la première transition pacifique entre deux présidents élus.
AFP
Avant sa nomination, Moctar Ould Diay était le directeur de cabinet de M. Ghazouani. Ce dernier avait remporté l’élection présidentielle du 30 juin dès le premier tour avec 56,12 % des voix, devançant l'opposant historique Biram Dah Abeid (22,10 %) et le candidat islamiste Hamadi Ould Sidi El Mokhtar (12,78 %). Moctar Ould Diay avait également occupé le poste de ministre des Finances sous l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Jeudi, M. Ghazouani a prêté serment pour un nouveau mandat de cinq ans, promettant une « lutte sans merci contre la mauvaise gestion et la corruption ». Agé de 67 ans et ancien militaire de carrière, il avait été élu dès le premier tour en 2019 et continuera à diriger ce vaste pays désertique, situé à la croisée de l'Afrique du Nord et de l'Afrique subsaharienne. La Mauritanie, qui a su maintenir une stabilité relative dans un Sahel souvent troublé par le jihadisme et les coups d'État, est également sur le point de devenir producteur de gaz.
Avec une population de 4,9 millions d'habitants, la Mauritanie n’a pas connu d’attaque jihadiste sur son sol depuis 2011, contrairement à ses voisins comme le Mali. Depuis son indépendance en 1960, le pays a traversé une série de coups d'État et de régimes autoritaires, l’élection de 2019 marquant la première transition pacifique entre deux présidents élus.
AFP