Mansour Faye, ancien ministre et actuel maire de Saint-Louis, s'est exprimé sur la note du Premier ministre concernant la rationalisation des dépenses et les missions à l'étranger des agents de l'État. Selon lui, cette note ne présente aucune nouveauté. Il rappelle que sous le mandat de Macky Sall, chaque ministre en mission à l'étranger devait présenter son ordre de mission et le décret d'intérim à l'aéroport. Mais pour lui, ce n'est pas cela qui suscite son inquiétude.
« Qu'est-ce qui motive un tel texte ? Un texte qui, au fond, n'apporte rien de nouveau. Est-ce pour stopper ou masquer les dérives observées en seulement dix mois de pouvoir des nouvelles autorités ? », s’interroge-t-il.
Pour Mansour Faye, « cette attitude n’est qu’un copié-collé du comportement de 'dd' qui banalise la fonction de Président de la République en optant pour un dédoublement de privilèges qui étaient l’apanage exclusif de l’Institution présidentielle ». Il évoque aussi l'usage de l'Avion de Commandement, qui, selon lui, n'est qu’un « arbre qui cache la forêt ». Il ajoute : « C’est la première fois qu’un Premier ministre utilise ainsi l’avion présidentiel pour des missions que je peine à qualifier ! »
L'ancien ministre appelle à plus de transparence, en insistant sur la nécessité d’expliquer aux Sénégalais les motivations derrière ces voyages en sous-région (Mauritanie, Gambie, etc.). Il souligne que l’utilisation de l'avion présidentiel par le Premier ministre est soumise à des conditions strictes, respectées dans la plupart des pays. « Une diplomatie en souffrance et une République agonisante », déplore-t-il.
« Qu'est-ce qui motive un tel texte ? Un texte qui, au fond, n'apporte rien de nouveau. Est-ce pour stopper ou masquer les dérives observées en seulement dix mois de pouvoir des nouvelles autorités ? », s’interroge-t-il.
Pour Mansour Faye, « cette attitude n’est qu’un copié-collé du comportement de 'dd' qui banalise la fonction de Président de la République en optant pour un dédoublement de privilèges qui étaient l’apanage exclusif de l’Institution présidentielle ». Il évoque aussi l'usage de l'Avion de Commandement, qui, selon lui, n'est qu’un « arbre qui cache la forêt ». Il ajoute : « C’est la première fois qu’un Premier ministre utilise ainsi l’avion présidentiel pour des missions que je peine à qualifier ! »
L'ancien ministre appelle à plus de transparence, en insistant sur la nécessité d’expliquer aux Sénégalais les motivations derrière ces voyages en sous-région (Mauritanie, Gambie, etc.). Il souligne que l’utilisation de l'avion présidentiel par le Premier ministre est soumise à des conditions strictes, respectées dans la plupart des pays. « Une diplomatie en souffrance et une République agonisante », déplore-t-il.