Le Mali semble s’orienter vers une transition prolongée sans élections, marquant une pérennisation du pouvoir militaire. À l’issue des « consultations nationales » clôturées le 29 avril 2025, la Primature a publié une série de recommandations aux implications politiques majeures : la dissolution de tous les partis politiques existants, la suppression de leur financement public et l’élévation du général Assimi Goïta au rang de président de la République pour cinq années renouvelables à partir de 2025.
Les élections, promises depuis le coup d’État de 2020, sont reportées sine die, conditionnées à une hypothétique « pacification » du pays. Les institutions actuelles de transition, notamment le Conseil national de transition (CNT), sont maintenues.
Le projet de réforme prévoit également une limitation drastique de la participation politique : caution élevée pour les candidatures (jusqu’à 250 millions FCFA pour la présidentielle), exclusion des chefs traditionnels, religieux et membres de la société civile, ainsi qu’un passage au scrutin à un seul tour. Ces mesures sont perçues par l’opposition comme une tentative de verrouillage du pouvoir sous couvert de légitimité populaire.
Réunis au sein de l’Initiative des partis politiques pour la Charte (Ipac), les partis politiques prévoient de définir une riposte face à ce qu’ils qualifient de « dérive autoritaire ».
Les élections, promises depuis le coup d’État de 2020, sont reportées sine die, conditionnées à une hypothétique « pacification » du pays. Les institutions actuelles de transition, notamment le Conseil national de transition (CNT), sont maintenues.
Le projet de réforme prévoit également une limitation drastique de la participation politique : caution élevée pour les candidatures (jusqu’à 250 millions FCFA pour la présidentielle), exclusion des chefs traditionnels, religieux et membres de la société civile, ainsi qu’un passage au scrutin à un seul tour. Ces mesures sont perçues par l’opposition comme une tentative de verrouillage du pouvoir sous couvert de légitimité populaire.
Réunis au sein de l’Initiative des partis politiques pour la Charte (Ipac), les partis politiques prévoient de définir une riposte face à ce qu’ils qualifient de « dérive autoritaire ».