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Macky Sall sur l’arrestation de Sonko : «Je ne crains rien»

Vendredi 7 Juillet 2023

«Je ne crains rien. Je dirige un pays, je ne me focalise pas sur un débat de personne. Si quelqu’un doit être arrêté, il doit l’être», a déclaré le président Macky Sall, interpellé - dans un entretien avec le journal ‘’Le Monde’’ - sur l’arrestation prochaine d'Ousmane Sonko et les violences qui pourraient découler de l’incarcération de l’opposant. 

À ce sujet, le chef de l’État avait, lors de son adresse à la Nation du 3 juillet, soutenu qu’il agirait avec fermeté. Revenant sur les violences soulevées par la condamnation d'Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme, le président Sall pointe une «complicité étrangère» et accuse que «la France insoumise» de Jean-Luc Mélenchon aurait «soutenu ces violences».


 S’agissant du processus électoral et de la nécessité d’aller vers un scrutin apaisé le 25 février 2024, Ousmane Sonko tient sa réponse. Macky Sall a répondu à l’opposant qui prédisait, dans un entretien sur France 24, hier jeudi, «un chaos indescriptible», s’il empêche sa candidature. Le président promet «sans aucun doute» un scrutin apaisé.


 «En 2019 aussi, on disait que si certains candidats ne participaient pas à l’élection, ce serait le chaos. Pourtant, tout s’est bien passé. L’élection se tiendra et le peuple choisira son président. Rien ni personne ne pourra remettre en cause le processus électoral», jure-t-il.

CPI
Dans son entretien avec le Monde, le Président Macky Sall a également abordé la question relative à la demande d'enquête pour crimes contre l’humanité introduite à la CPI contre lui et d'autres responsables sénégalais. " C’est ridicule. Le Sénégal est le premier État au monde à avoir ratifié les statuts de la CPI. Nous n’accepterons pas d’entrer dans ce jeu de diversion".

" Quand des personnes attaquent des brigades pour prendre des armes, est-ce une manifestation démocratique ? Pourquoi détruire des mairies, des prisons, des tribunaux ? Quand des manifestants incendient des maisons, Amnesty International condamne-t-elle ces actes ? Quand on appelle la jeunesse à mourir, à se sacrifier, où est cette organisation ? Il y a eu des morts par balles à Ziguinchor…
Je ne le nie pas. La justice va faire la lumière là-dessus, des enquêtes sont en cours", répondant à la sortie d'Amnesty international pour déplorer l'usage disproportionné de la force lors de la répression des manifestations de juin.

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