Selon un communiqué de la présidence nigériane publié hier 15 août, la société chinoise Zhongshan Fucheng Industrial Investment Co aurait tenté de saisir plusieurs actifs de l'État fédéral à l'étranger dont des avions présidentiels qui étaient en maintenance en France. Cette tentative “peu orthodoxe”, selon Abuja, rentre dans le cadre d'une procédure judiciaire engagée à Paris par la firme chinoise contre la nation ouest-africaine.
L'affaire découle de la résiliation en 2015 par l'État d'Ogun (dans le sud-ouest du Nigéria) d'un accord signé en 2007 avec Zhongshan pour développer une zone de libre-échange. La présidence nigériane indique qu'au moment de la résiliation dudit contrat, Zhongshan n'avait pas respecté son cahier de charges, se limitant à ériger une clôture périphérique sur le terrain destiné à la zone. L'affaire sera portée en arbitrage auprès de plusieurs juridictions et en 2019, le Nigéria aurait été condamné à payer 60 millions de dollars US de dommages et intérêts. Le pays avait alors introduit un recours et obtenu gain de cause notamment aux USA et au Royaume Unis.
L'affaire découle de la résiliation en 2015 par l'État d'Ogun (dans le sud-ouest du Nigéria) d'un accord signé en 2007 avec Zhongshan pour développer une zone de libre-échange. La présidence nigériane indique qu'au moment de la résiliation dudit contrat, Zhongshan n'avait pas respecté son cahier de charges, se limitant à ériger une clôture périphérique sur le terrain destiné à la zone. L'affaire sera portée en arbitrage auprès de plusieurs juridictions et en 2019, le Nigéria aurait été condamné à payer 60 millions de dollars US de dommages et intérêts. Le pays avait alors introduit un recours et obtenu gain de cause notamment aux USA et au Royaume Unis.