Ce samedi, les présidents de la Gambie, Adama Barrow, et de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, sont arrivés à Dakar pour participer aux cérémonies commémoratives marquant le 80e anniversaire du massacre des tirailleurs à Thiaroye, un événement tragique de l’histoire coloniale de l’Afrique.
À leur arrivée à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor, les deux chefs d’État ont été chaleureusement accueillis par le Président Bassirou Diomaye Faye, qui les a reçus en grande pompe. Ce geste symbolique souligne l’importance de l’unité régionale et la reconnaissance commune des luttes passées qui ont façonné l’histoire de la région.
Le massacre des tirailleurs sénégalais, survenu en 1944, reste un épisode douloureux et marquant pour plusieurs pays d'Afrique de l’Ouest. En ce 80e anniversaire, les cérémonies visent non seulement à rendre hommage à ces soldats, mais aussi à réfléchir sur les leçons de ce tragique événement dans le contexte actuel des relations entre l’Afrique et la France, ancienne puissance coloniale.
Les présidents Barrow et Embaló ont exprimé leur volonté de renforcer les liens historiques et diplomatiques entre leurs pays respectifs et le Sénégal, et d’honorer la mémoire de ceux qui ont sacrifié leurs vies pour la liberté et la dignité.
Les cérémonies, qui se poursuivront dans la journée à Thiaroye, devraient également inclure des discours officiels, des dépôts de gerbes et des moments de recueillement en présence de dignitaires et de représentants de la société civile.
Cet événement réunit non seulement les chefs d’État, mais aussi des membres des familles des tirailleurs et des représentants des anciens combattants, pour un hommage national à la mémoire de ces hommes qui ont combattu pour la France sous la domination coloniale.
Les cérémonies, qui se poursuivront dans la journée à Thiaroye, devraient également inclure des discours officiels, des dépôts de gerbes et des moments de recueillement en présence de dignitaires et de représentants de la société civile.
Cet événement réunit non seulement les chefs d’État, mais aussi des membres des familles des tirailleurs et des représentants des anciens combattants, pour un hommage national à la mémoire de ces hommes qui ont combattu pour la France sous la domination coloniale.