Les États-Unis ont formellement retiré lundi le Soudan de leur liste des pays soutenant le terrorisme, où il figurait depuis 1993, a annoncé l'ambassade américaine à Khartoum sur Facebook.
"La période de notification au Congrès de 45 jours ayant expiré, le secrétaire d'État a signé une notification annulant la désignation du Soudan comme un État soutenant le terrorisme. La mesure est effective à compter de ce 14 décembre", selon la même source.
Les États-Unis avaient pris cette décision après avoir accusé le président islamiste soudanais de l'époque, Omar el-Béchir, d'entretenir des relations avec des "organisations terroristes", notamment le réseau Al-Qaïda, dont le chef Oussama Ben Laden avait séjourné dans ce pays dans les années 1990.
Cette mesure tant attendue par Khartoum, depuis la chute en avril 2019 de l'autocrate Omar el-Béchir, devrait offrir une bouffée d'oxygène à l'économie de ce pays en plein marasme. L'inscription sur la liste noire empêchait les pays étrangers de commercer et d'investir au Soudan sous peine de sanctions.
Le président américain Donald Trump avait annoncé le 19 octobre le retrait de Khartoum de cette liste noire.
Quelques jours plus tard, le 23 octobre, les autorités soudanaises, tout en niant tout "chantage", avaient accepté, sous la pression américaine, de normaliser leurs relations avec Israël. Ce n'était qu'après cette annonce soudanaise que Donald Trump avait effectivement notifié au Congrès américain, le 26 octobre, le retrait du Soudan de la liste noire.
"La période de notification au Congrès de 45 jours ayant expiré, le secrétaire d'État a signé une notification annulant la désignation du Soudan comme un État soutenant le terrorisme. La mesure est effective à compter de ce 14 décembre", selon la même source.
Les États-Unis avaient pris cette décision après avoir accusé le président islamiste soudanais de l'époque, Omar el-Béchir, d'entretenir des relations avec des "organisations terroristes", notamment le réseau Al-Qaïda, dont le chef Oussama Ben Laden avait séjourné dans ce pays dans les années 1990.
Cette mesure tant attendue par Khartoum, depuis la chute en avril 2019 de l'autocrate Omar el-Béchir, devrait offrir une bouffée d'oxygène à l'économie de ce pays en plein marasme. L'inscription sur la liste noire empêchait les pays étrangers de commercer et d'investir au Soudan sous peine de sanctions.
Le président américain Donald Trump avait annoncé le 19 octobre le retrait de Khartoum de cette liste noire.
Quelques jours plus tard, le 23 octobre, les autorités soudanaises, tout en niant tout "chantage", avaient accepté, sous la pression américaine, de normaliser leurs relations avec Israël. Ce n'était qu'après cette annonce soudanaise que Donald Trump avait effectivement notifié au Congrès américain, le 26 octobre, le retrait du Soudan de la liste noire.