La France a gelé son aide budgétaire à la Centrafrique et suspendu sa coopération militaire avec cet Etat d’Afrique centrale jugé « complice » d’une campagne antifrançaise téléguidée par la Russie, a-t-on appris lundi 7 juin auprès du ministère des armées.
« A plusieurs reprises, les autorités centrafricaines ont pris des engagements qu’elles n’ont pas tenus, tant sur le plan politique envers l’opposition que sur le comportement vis-à-vis de la France, qui est la cible d’une campagne de désinformation massive en Centrafrique », a affirmé Paris : « Les Russes n’y sont pas pour rien, mais les Centrafricains sont au mieux complices de cette campagne. »
Fin avril, les cinq coopérants militaires français qui étaient en poste au ministère centrafricain de la défense ont été rappelés à Paris. Les entraînements militaires prodigués aux Forces armées centrafricaines (FACA) par des troupes stationnées au Gabon ont été interrompus, a précisé le ministère, confirmant des informations du site d’informations Mediapart.
La France, ancienne puissance coloniale, continue en revanche de contribuer à hauteur d’une centaine de militaires à la mission européenne EUTM-RCA, qui en mobilise près de 200 pour former les FACA. Sont également maintenus la dizaine de militaires participant à la mission de maintien de la paix de l’ONU en Centrafrique, la Minusca, qui y dispose de 12 000 casques bleus.
Selon le journal "le monde", la France, intervenue de 2013 à 2016 dans le cadre de l’opération « Sangaris » pour faire cesser les violences, a remis 1 400 fusils d’assaut aux FACA en décembre 2018, après avoir obtenu une exemption à l’embargo de l’ONU. Quelques mois auparavant, la Russie avait opéré une entrée remarquée dans cet ancien « pré carré » français en livrant des armes aux FACA, début 2018, et en y installant un important contingent d’« instructeurs ». Une arrivée accompagnée d’une virulente campagne de désinformation antifrançaise.
« A plusieurs reprises, les autorités centrafricaines ont pris des engagements qu’elles n’ont pas tenus, tant sur le plan politique envers l’opposition que sur le comportement vis-à-vis de la France, qui est la cible d’une campagne de désinformation massive en Centrafrique », a affirmé Paris : « Les Russes n’y sont pas pour rien, mais les Centrafricains sont au mieux complices de cette campagne. »
Fin avril, les cinq coopérants militaires français qui étaient en poste au ministère centrafricain de la défense ont été rappelés à Paris. Les entraînements militaires prodigués aux Forces armées centrafricaines (FACA) par des troupes stationnées au Gabon ont été interrompus, a précisé le ministère, confirmant des informations du site d’informations Mediapart.
La France, ancienne puissance coloniale, continue en revanche de contribuer à hauteur d’une centaine de militaires à la mission européenne EUTM-RCA, qui en mobilise près de 200 pour former les FACA. Sont également maintenus la dizaine de militaires participant à la mission de maintien de la paix de l’ONU en Centrafrique, la Minusca, qui y dispose de 12 000 casques bleus.
Selon le journal "le monde", la France, intervenue de 2013 à 2016 dans le cadre de l’opération « Sangaris » pour faire cesser les violences, a remis 1 400 fusils d’assaut aux FACA en décembre 2018, après avoir obtenu une exemption à l’embargo de l’ONU. Quelques mois auparavant, la Russie avait opéré une entrée remarquée dans cet ancien « pré carré » français en livrant des armes aux FACA, début 2018, et en y installant un important contingent d’« instructeurs ». Une arrivée accompagnée d’une virulente campagne de désinformation antifrançaise.