La 15ᵉ législature du Sénégal, installée le 2 décembre 2024, se distingue par des enjeux politiques majeurs et une configuration parlementaire dominée par le parti au pouvoir, le PASTEF. Cette nouvelle législature oscille entre une vision de rupture avec les pratiques passées et un mandat pour répondre aux attentes populaires.
Le PASTEF, dirigé par Ousmane Sonko, a remporté une majorité écrasante avec 130 sièges sur les 165 que compte l’Assemblée nationale, consolidant ainsi son contrôle sur l’institution législative. Cette victoire permet au parti de disposer d’une marge de manœuvre significative pour mettre en œuvre les réformes promises, notamment celles inscrites dans le programme de transformation économique "Sénégal 2050".
Les principaux partis d’opposition, tels que la coalition Takku Wallu Sénégal (16 sièges) et Jàmm Ak Njariñ (7 sièges), disposent d’une représentation limitée, ce qui réduit leur capacité à contrer les initiatives du PASTEF.
La 15ᵉ législature est marquée par plusieurs priorités et attentes :
Le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a exprimé sa volonté de construire une institution plus efficace et représentative. Il met l’accent sur une collaboration étroite entre les députés pour répondre aux aspirations des citoyens. Cette approche s’inscrit dans une dynamique où le pouvoir législatif est perçu comme un levier stratégique pour transformer le pays.
Défis et attentes
Malgré sa majorité confortable, le PASTEF devra relever plusieurs défis :
Le PASTEF, dirigé par Ousmane Sonko, a remporté une majorité écrasante avec 130 sièges sur les 165 que compte l’Assemblée nationale, consolidant ainsi son contrôle sur l’institution législative. Cette victoire permet au parti de disposer d’une marge de manœuvre significative pour mettre en œuvre les réformes promises, notamment celles inscrites dans le programme de transformation économique "Sénégal 2050".
Les principaux partis d’opposition, tels que la coalition Takku Wallu Sénégal (16 sièges) et Jàmm Ak Njariñ (7 sièges), disposent d’une représentation limitée, ce qui réduit leur capacité à contrer les initiatives du PASTEF.
La 15ᵉ législature est marquée par plusieurs priorités et attentes :
- Réformes législatives : Parmi les sujets phares figurent l’abrogation de la loi d’amnistie, une réforme du système judiciaire, et des mesures pour renforcer la transparence et lutter contre la corruption.
- Lutte contre la transhumance politique : Le phénomène des changements opportunistes de camp politique est largement critiqué. Le PASTEF prévoit une loi pour y mettre fin, dans le but de restaurer la confiance des citoyens dans la classe politique.
- Projets économiques : L’adoption du budget 2025 est cruciale pour financer les réformes économiques dans un contexte de crise financière.
- Réformes sociétales : Des propositions telles que la criminalisation de l’homosexualité, une réforme du Code de la famille et l’institutionnalisation du statut du chef de l’opposition figurent également parmi les attentes.
Le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a exprimé sa volonté de construire une institution plus efficace et représentative. Il met l’accent sur une collaboration étroite entre les députés pour répondre aux aspirations des citoyens. Cette approche s’inscrit dans une dynamique où le pouvoir législatif est perçu comme un levier stratégique pour transformer le pays.
Défis et attentes
Malgré sa majorité confortable, le PASTEF devra relever plusieurs défis :
- Répondre aux attentes élevées d’une population lassée par des promesses non tenues.
- Éviter les dérives autoritaires souvent associées aux majorités écrasantes.
- Maintenir un dialogue constructif avec une opposition affaiblie mais déterminée à jouer son rôle.