Lors de la réunion du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), le président rwandais Paul Kagame a vivement critiqué l’approche de Kinshasa dans la gestion du conflit. Dans un discours au ton ferme, il a rejeté toute responsabilité du Rwanda dans l’instabilité de la région et a dénoncé ce qu’il considère comme une tendance congolaise à se défausser sur des acteurs extérieurs.
« Si les jeux de reproches, les beaux discours, les mensonges et l'absence de honte étaient la solution à ce problème, il serait résolu depuis longtemps », a déclaré le chef de l’État rwandais, dénonçant les accusations portées contre son pays. Selon lui, Kigali n’a rien à voir avec les troubles qui minent l’Est congolais, et il est grand temps que Kinshasa assume ses responsabilités.
Le FDLR au cœur du discours
Paul Kagame a également abordé la question du FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), un groupe rebelle actif en RDC depuis des décennies, composé en partie d’éléments responsables du génocide de 1994 au Rwanda. « Comment peut-on nier l'existence du FDLR dans l'esprit de certains ? Pourquoi cherche-t-on à banaliser cette menace ? En banalisant cela, vous banalisez mon histoire, et je ne l’accepterai pas », a-t-il martelé, exprimant son refus catégorique de voir cette question minimisée par la communauté internationale et les autorités congolaises.
Une mise en garde contre la dépendance aux solutions extérieures
Le président rwandais s’est également interrogé sur la posture de la RDC, l’accusant de vouloir systématiquement impliquer des acteurs extérieurs dans ses crises internes. « Quand est-ce que le Congo prendra ses responsabilités face à ses propres problèmes ? Comment peut-il penser que toutes ses difficultés viennent de l’extérieur et qu’il doit en externaliser les solutions ? »s’est-il interrogé. Il a insisté sur le fait que le Rwanda a ses propres défis à gérer et ne peut en aucun cas être tenu pour responsable des dysfonctionnements congolais. «Le Rwanda n’a rien à voir avec les problèmes du Congo. Nous avons nos propres défis à gérer. Le Congo est bien trop grand pour que le Rwanda le porte sur son dos.»
« Si les jeux de reproches, les beaux discours, les mensonges et l'absence de honte étaient la solution à ce problème, il serait résolu depuis longtemps », a déclaré le chef de l’État rwandais, dénonçant les accusations portées contre son pays. Selon lui, Kigali n’a rien à voir avec les troubles qui minent l’Est congolais, et il est grand temps que Kinshasa assume ses responsabilités.
Le FDLR au cœur du discours
Paul Kagame a également abordé la question du FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), un groupe rebelle actif en RDC depuis des décennies, composé en partie d’éléments responsables du génocide de 1994 au Rwanda. « Comment peut-on nier l'existence du FDLR dans l'esprit de certains ? Pourquoi cherche-t-on à banaliser cette menace ? En banalisant cela, vous banalisez mon histoire, et je ne l’accepterai pas », a-t-il martelé, exprimant son refus catégorique de voir cette question minimisée par la communauté internationale et les autorités congolaises.
Une mise en garde contre la dépendance aux solutions extérieures
Le président rwandais s’est également interrogé sur la posture de la RDC, l’accusant de vouloir systématiquement impliquer des acteurs extérieurs dans ses crises internes. « Quand est-ce que le Congo prendra ses responsabilités face à ses propres problèmes ? Comment peut-il penser que toutes ses difficultés viennent de l’extérieur et qu’il doit en externaliser les solutions ? »s’est-il interrogé. Il a insisté sur le fait que le Rwanda a ses propres défis à gérer et ne peut en aucun cas être tenu pour responsable des dysfonctionnements congolais. «Le Rwanda n’a rien à voir avec les problèmes du Congo. Nous avons nos propres défis à gérer. Le Congo est bien trop grand pour que le Rwanda le porte sur son dos.»
Un message de fermeté
Paul Kagame a tenu à réaffirmer que, malgré sa taille et ses moyens limités, le Rwanda ne transigera jamais sur son droit à exister et à se défendre. « Comme je l’ai dit, nous sommes un petit pays, un pays pauvre, mais lorsqu’il s’agit du droit de vivre, ne vous méprenez pas : je ne mendie pas, et je ne mendierai jamais auprès de qui que ce soit », a-t-il conclu avec fermeté.