La Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal/Benno (FGTS/B) a tenu une conférence de presse ce 04 mars 2025, dénonçant « l'arbitraire de l'Administration du Travail » et « les manœuvres souterraines de quelques centrales aux abois ». Malgré son absence physique lors de la récente rencontre tripartite entre syndicats, gouvernement et patronat, la FGTS/B, classée 5ème centrale la plus représentative du Sénégal, a marqué les esprits grâce à l'intervention remarquée de son secrétaire général, le Dr Mballo Dia THIAM. Celui-ci s’est exprimé « au nom de tous les acteurs du secteur de la santé et de l’action sociale ».
Saluant l'initiative du gouvernement d’organiser cette rencontre malgré son « caractère tardif », la FGTS/B a mis en avant « son caractère inclusif et surtout sa quête d'une paix sociale durable, seul gage de développement ». Toutefois, elle a souligné la nécessité de régler « le passif non soldé des syndicats sectoriels » avant de signer un nouveau pacte de stabilité.
La centrale syndicale a rappelé que les précédentes signatures de pactes de stabilité par quatre autres centrales syndicales avaient permis « une stabilité de 10 ans », mais au détriment de nombreux secteurs plongés « dans l'instabilité matérialisée par les innombrables luttes des syndicats sectoriels ». En conséquence, la FGTS/B exige « des modalités d'accords-partie de règlement du passif avant de s'engager dans un quelconque pacte de stabilité ».
Parmi les urgences soulevées, la FGTS/B a mentionné : « Les contractuels de différents secteurs, l’agro-alimentaire, les Collectivités Territoriales ; La prise en charge du régime indemnitaire ; La survie du service postal et de DAKARNAV ;
L'urgence régalienne que représente la Compagnie Agricole de Saint-Louis (CASL) ».
La FGTS/B a également demandé la publication rapide du décret sur l'intégration des techniciens supérieurs de santé dans la hiérarchie A2, ainsi que le paiement des salaires dus et la réintégration des « 156 agents administratifs contractuels renvoyés du ministère de la santé et de l’action sociale ».
Lors d’une tournée nationale de près de 5000 km à travers diverses régions du Sénégal, la FGTS/B a constaté « le respect de la levée du mot d'ordre de rétention des données sanitaires et sociales par And Gueusseum ». Le syndicat a exprimé sa reconnaissance envers « les camarades pour leur mobilisation » et « les autorités pour leur disponibilité ».
Cependant, la FGTS/B a dénoncé « un prétendu conflit créé par des imposteurs » visant à affaiblir son rôle dans « la 3ème voie » syndicale. Elle a appelé le ministère de l'intérieur à délivrer « sans délai » son récépissé de reconnaissance légale, rappelant que la demande avait été déposée depuis le 02 juin 2024, après son premier congrès ordinaire du 20 avril 2024.
La FGTS/B a aussi annoncé l'accueil de plusieurs centrales syndicales dans une large coalition, notamment : Union des Travailleurs du Sénégal (UTS) ; Union Nationale des Travailleurs Démocratiques (UNTD) ; Coordination des Forces Sociales (CFS) ; Coordination Démocratique des Travailleurs du Sénégal / Force Changement (CDTS/ FC) ; Confédération Nationale des Travailleurs Libres du Sénégal (CNTLS) ; Confédération Nationale des Syndicats Professionnels du Sénégal (CNSPS).
Enfin, la centrale a vivement critiqué « le parti pris démagogique du Président du Haut Conseil du Dialogue Social » qui chercherait à isoler la FGTS/B, qualifiée de « révélation de la dernière compétition ».
Saluant l'initiative du gouvernement d’organiser cette rencontre malgré son « caractère tardif », la FGTS/B a mis en avant « son caractère inclusif et surtout sa quête d'une paix sociale durable, seul gage de développement ». Toutefois, elle a souligné la nécessité de régler « le passif non soldé des syndicats sectoriels » avant de signer un nouveau pacte de stabilité.
La centrale syndicale a rappelé que les précédentes signatures de pactes de stabilité par quatre autres centrales syndicales avaient permis « une stabilité de 10 ans », mais au détriment de nombreux secteurs plongés « dans l'instabilité matérialisée par les innombrables luttes des syndicats sectoriels ». En conséquence, la FGTS/B exige « des modalités d'accords-partie de règlement du passif avant de s'engager dans un quelconque pacte de stabilité ».
Parmi les urgences soulevées, la FGTS/B a mentionné : « Les contractuels de différents secteurs, l’agro-alimentaire, les Collectivités Territoriales ; La prise en charge du régime indemnitaire ; La survie du service postal et de DAKARNAV ;
L'urgence régalienne que représente la Compagnie Agricole de Saint-Louis (CASL) ».
La FGTS/B a également demandé la publication rapide du décret sur l'intégration des techniciens supérieurs de santé dans la hiérarchie A2, ainsi que le paiement des salaires dus et la réintégration des « 156 agents administratifs contractuels renvoyés du ministère de la santé et de l’action sociale ».
Lors d’une tournée nationale de près de 5000 km à travers diverses régions du Sénégal, la FGTS/B a constaté « le respect de la levée du mot d'ordre de rétention des données sanitaires et sociales par And Gueusseum ». Le syndicat a exprimé sa reconnaissance envers « les camarades pour leur mobilisation » et « les autorités pour leur disponibilité ».
Cependant, la FGTS/B a dénoncé « un prétendu conflit créé par des imposteurs » visant à affaiblir son rôle dans « la 3ème voie » syndicale. Elle a appelé le ministère de l'intérieur à délivrer « sans délai » son récépissé de reconnaissance légale, rappelant que la demande avait été déposée depuis le 02 juin 2024, après son premier congrès ordinaire du 20 avril 2024.
La FGTS/B a aussi annoncé l'accueil de plusieurs centrales syndicales dans une large coalition, notamment : Union des Travailleurs du Sénégal (UTS) ; Union Nationale des Travailleurs Démocratiques (UNTD) ; Coordination des Forces Sociales (CFS) ; Coordination Démocratique des Travailleurs du Sénégal / Force Changement (CDTS/ FC) ; Confédération Nationale des Travailleurs Libres du Sénégal (CNTLS) ; Confédération Nationale des Syndicats Professionnels du Sénégal (CNSPS).
Enfin, la centrale a vivement critiqué « le parti pris démagogique du Président du Haut Conseil du Dialogue Social » qui chercherait à isoler la FGTS/B, qualifiée de « révélation de la dernière compétition ».