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Indice de perception de la corruption: Le Sénégal dans la zone rouge

Dimanche 26 Janvier 2020

Comme chaque année, depuis 1995, Transparency International a publié les résultats de l’Indice de Perception de la Corruption (IPC). Lesdits résultats montrent que le Sénégal a conservé son score de 45 sur 100 et stagne ainsi dans la zone rouge.
 
Après une période de progression (36/100 en 2012, 41/100 en 2013, 43/100 en 2014, 44 en 2015), le Sénégal conserve, ces dernières années, son score de 45 sur 100, en ce qui concerne l’Indice de Perception de la Corruption (IPC). Ce score le place dans la zone rouge, ce qui s’explique par « un affaiblissement réel de la volonté politique de lutter contre la corruption mais aussi à une situation de mal gouvernance, actée par un déficit criant de reddition des comptes ainsi qu’un accroissement de l’impunité ».
 
C’est du moins ce qui ressort des résultats publiés par Transparency International. Parmi les 15 pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), un seul échappe à la zone rouge. Il s’agit du Cap-Vert avec un score de 58 points sur 100, qui devance ainsi le Sénégal de 13 points. Ainsi, force est de constater qu’au moment « où le Sénégal stagne dans la zone rouge, le Cap-Vert quant à lui progresse en dehors de la zone rouge. Pour rappel, dans l’IPC 2018, le Cap-Vert avait une note de 57/100 ».
 
L’autre constat est que tous les pays de la zone de l’Union Economique et Monétaire de l’Ouest Africain (UEMOA) sont dans la zone rouge. A l’échelle africaine, seuls 6 pays ont échappé la zone rouge. Il s’agit des Seychelles crédités de 66 points, le Botswana 61 points, le Cap-Vert 58 points, le Rwanda 53 points, l’Ile Maurice 52 points et la Namibie 52 points.

Sur les raisons qui expliquent cette stagnation du Sénégal dans la zone rouge, le rapport cite le refus de la Cour des comptes et de l’Inspection Générale d’Etat (IGE) de publier leurs rapports de contrôle sur la gestion des ressources publiques et du patrimoine. Il s’y ajoute « l’inertie du président de la République face à la non publication des rapports et au refus d’un membre du Gouvernement à répondre à la justice : le cas l’ancien ministre de la micro- finance, la non transmission d’affaires relevées par les organes de contrôle à la justice sur lesquelles le Président a posé le coude, le déficit d’indépendance de la justice noté d’ailleurs par les acteurs du secteur ».

D’autres raison sont également évoquées, comme « le maintien de l’illégalité au sein d’instances de Régulation (ARMP, CENA etc.) qui affaiblit l’exercice de leurs domaines de compétence, l’arrêt inexplicable et inexpliqué de la politique de traque des biens mal acquis, forte demande sociale de redevabilité, l’impunité galopante voulue et entretenue par le chef de l’Etat, l’inertie de l’assemblée nationale et de la justice devant les affaires Bictogo, Prodac, et la gestion du fonds de promotion féminine »
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