L'ancien ministre du Plan sous le régime du président Abdou Diouf, El Hadji Ibrahima SALL, Economiste, est nommé Président de la Commission d’Evaluation et de Suivi des Politiques et Programmes publics. L’Economiste était le porte-parole de la campagne lors des dernières élections présidentielles du 24 février 2019 dénonce le fonctionnement de notre administration.
« De l’indépendance à nos jours, il n’y a jamais eu une seule fois une évaluation des politiques et des programmes publics. » L’ancien ministre du Plan du président Abdou Diouf intervenait au deuxième jour du Forum de la Communauté des acteurs portuaires (CAP) Sénégal sur la Stratégie portuaire nationale, rapporte le "Temoin". A l’en croire, le problème du capital humain est extrêmement important dans toutes les stratégies publiques et privées mises en place dans notre pays.
« Mais au Sénégal, nous avons un problème général avec notre écosystème global. Les compétences au Sénégal se sont dégradées, l’administration s’est affaissée. Le pays est plongé dans un laxisme généralisé. Le service public a disparu. L’administration ne répond pas au téléphone. Le privé est obligé de faire le pied de grue devant les locaux de l’administration pour faire avancer les dossiers importants », diagnostique l’ancien ministre du Plan du président Abdou Diouf. Conquis, le public a interrompu Ibrahima Sall plusieurs fois à travers des ovations nourries. « Aujourd’hui, dans notre pays, on doit travailler à être sérieux, aucune évaluation des politiques et programmes n’a été faire depuis que le Sénégal existe.»
Devant la Communauté des acteurs portuaires et ses invités qui buvaient littéralement ses paroles, El Hadj Ibrahima Sall a continué à asséner ses vérités. « Aujourd’hui, nous devons travailler à être plus sérieux et rigoureux dans les procédures, pour que les choses soient normalisées. Nous devons revoir notre façon de parler, de faire. Les compétences sont affaissées alors qu’elles doivent être revalorisées. La question des compétences doit être arrimée à un écosystème pour les valoriser. Depuis que le Sénégal existe, il n’y a pas eu une seule fois une évaluation des politiques et programmes mis en œuvre par les gouvernements successifs.
C’est seulement sous Macky Sall qu’il y a eu une première évaluation historique concernant le secteur de la santé. Ce travail sur le système de santé notamment les objectifs, les dispositions, les financements, les moyens, les infrastructures… a été fait pendant deux ans. Nous venons de terminer ce travail. C’est pour vous dire que nous n’avons pas une culture d’évaluation au Sénégal », dit-il.
« De l’indépendance à nos jours, il n’y a jamais eu une seule fois une évaluation des politiques et des programmes publics. » L’ancien ministre du Plan du président Abdou Diouf intervenait au deuxième jour du Forum de la Communauté des acteurs portuaires (CAP) Sénégal sur la Stratégie portuaire nationale, rapporte le "Temoin". A l’en croire, le problème du capital humain est extrêmement important dans toutes les stratégies publiques et privées mises en place dans notre pays.
« Mais au Sénégal, nous avons un problème général avec notre écosystème global. Les compétences au Sénégal se sont dégradées, l’administration s’est affaissée. Le pays est plongé dans un laxisme généralisé. Le service public a disparu. L’administration ne répond pas au téléphone. Le privé est obligé de faire le pied de grue devant les locaux de l’administration pour faire avancer les dossiers importants », diagnostique l’ancien ministre du Plan du président Abdou Diouf. Conquis, le public a interrompu Ibrahima Sall plusieurs fois à travers des ovations nourries. « Aujourd’hui, dans notre pays, on doit travailler à être sérieux, aucune évaluation des politiques et programmes n’a été faire depuis que le Sénégal existe.»
Devant la Communauté des acteurs portuaires et ses invités qui buvaient littéralement ses paroles, El Hadj Ibrahima Sall a continué à asséner ses vérités. « Aujourd’hui, nous devons travailler à être plus sérieux et rigoureux dans les procédures, pour que les choses soient normalisées. Nous devons revoir notre façon de parler, de faire. Les compétences sont affaissées alors qu’elles doivent être revalorisées. La question des compétences doit être arrimée à un écosystème pour les valoriser. Depuis que le Sénégal existe, il n’y a pas eu une seule fois une évaluation des politiques et programmes mis en œuvre par les gouvernements successifs.
C’est seulement sous Macky Sall qu’il y a eu une première évaluation historique concernant le secteur de la santé. Ce travail sur le système de santé notamment les objectifs, les dispositions, les financements, les moyens, les infrastructures… a été fait pendant deux ans. Nous venons de terminer ce travail. C’est pour vous dire que nous n’avons pas une culture d’évaluation au Sénégal », dit-il.