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Gambie : les troupes sénégalaises acclamées à leur entrée dans Banjul

Lundi 23 Janvier 2017

Gambie : les troupes sénégalaises  acclamées à leur entrée dans Banjul
Des militaires sénégalais, membres de la coalition de la Cedeao pour la Gambie, sont entrés dans Banjul sous les acclamations de la foule, dimanche en début de soirée, au lendemain du départ de Yahya Jammeh pour la Guinée équatoriale.

Un hélicoptère de l’armée de l’air sénégalaise avait brièvement survolé Banjul vers 16h, comme un présage de leur arrivée prochaine. Ce dimanche 22 février, au lendemain du départ de Yahya Jammeh pour la Guinée équatoriale, des militaires sénégalais de la Mission de la Cedeao en Gambie (Micega) sont entrés dans la capitale gambienne sous les vivas de la foule aux alentours de 19h.

Ils ont été accueillis par une explosion de joie des habitants, en particulier lorsqu’ils ont pris position autour de la State House, le palais présidentiel occupé par Jammeh pendant plus de vingt-deux ans. « Nous sommes très heureux et très fiers des soldats sénégalais. Ce sont nos frères : ils sont là aujourd’hui pour notre droit à la liberté et à la démocratie », s’exclamait Kaglay, la vingtaine. Derrière lui, la foule clamait différents slogans, comme « Vive la Cedeao » ou « Au revoir Jammeh ».

Présence sénégalaise dans plusieurs villes

De leur côté, les officiers sénégalais ont également été chaleureusement accueillis par leurs homologues gambiens, tandis que leurs hommes posaient tout sourire pour des photos avec les habitants.

Dans la matinée, plusieurs unités sénégalaise de la Micega étaient entrées en territoire gambien. Joint par Jeune Afrique, un officier a affirmé que ces troupes étaient entrées « de partout » en territoire gambien, tout en refusant d’en dire plus sur leur localisation, pour des « raisons stratégiques ».

Des militaires sénégalais ont été aperçus dans plusieurs villes gambiennes au cours de la journée. À Barra, à quelques kilomètres à vol d’oiseau de Banjul, sur la rive opposée du fleuve Gambie, certains avaient pris position dans un vieux fort colonial. Prêts à entrer en mouvement, ils attendaient les ordres de leurs supérieurs et n’excluaient pas d’entrer à leur tour dans la capitale au cours des prochaines heures.
 Jeune Afrique 

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