Au lendemain de la réélection d’Ali Bongo au Gabon, les tensions restent très vives à Libreville, la capitale du pays. L’opposant Jean Ping a affirmé que son QG avait été pris d’assaut par les militaires et que deux personnes avaient été tuées.
L'opposant gabonais, Jean Ping, a affirmé jeudi 1er septembre que son QG avait été pris d'assaut par les forces de sécurité à Libreville dans la nuit de mercredi à jeudi. "Vers 1h du matin, mon QG a été bombardé par hélicoptères, et cerné au sol par des troupes de la garde présidentielle, de la police et des mercenaires", a déclaré Jean Ping à France 24. "Nous enregistrons deux morts et plusieurs blessés".
"Nous avons eu au sol des gens qui ont pénétré dans les locaux, qui ont tué, cassé, tout cassé, et qui ont lancé des bombes lacrymogènes à l’intérieur du bâtiment", a-t-il ajouté.
Quelques heures plus tôt, la commission électorale (Cenap) avait annoncé la réélection du président sortant, Ali Bongo, pour un deuxième septennat avec 49,80 % des suffrages devant Jean Ping (48,23 %), 73 ans, ex-cacique du régime du défunt Omar Bongo, le père d'Ali. Cet écart marginal représente une différence de 5 594 voix, sur un total de 627 805 inscrits, dans ce petit pays pétrolier d'à peine 1,8 million d'habitants.
"Tout le monde sait que c'est moi qui ai gagné les élections"
L’opposition a réclamé un recomptage des voix dans tous les bureaux de vote. "Nous demandons le recompte des voix, bureau après bureau, procès verbal après procès verbal, sous la supervision de l’Union Européenne, du NDI [National Democratic Institute] américain, de l’Union africaine et de tous les observateurs internationaux. Car tout le monde sait, toute la communauté internationale sait, que c’est moi qui ai gagné ces élections", a-t-il déclaré à France 24.
"Le pouvoir est depuis cinquante ans entre les mains d’une famille, d’un camp [...] Le scénario se répète depuis cinqante ans. L'opposition gagne toujours les élections, mais n'accède jamais au pouvoir [...]", a-t-il encore déploré.
L'opposant gabonais, Jean Ping, a affirmé jeudi 1er septembre que son QG avait été pris d'assaut par les forces de sécurité à Libreville dans la nuit de mercredi à jeudi. "Vers 1h du matin, mon QG a été bombardé par hélicoptères, et cerné au sol par des troupes de la garde présidentielle, de la police et des mercenaires", a déclaré Jean Ping à France 24. "Nous enregistrons deux morts et plusieurs blessés".
"Nous avons eu au sol des gens qui ont pénétré dans les locaux, qui ont tué, cassé, tout cassé, et qui ont lancé des bombes lacrymogènes à l’intérieur du bâtiment", a-t-il ajouté.
Quelques heures plus tôt, la commission électorale (Cenap) avait annoncé la réélection du président sortant, Ali Bongo, pour un deuxième septennat avec 49,80 % des suffrages devant Jean Ping (48,23 %), 73 ans, ex-cacique du régime du défunt Omar Bongo, le père d'Ali. Cet écart marginal représente une différence de 5 594 voix, sur un total de 627 805 inscrits, dans ce petit pays pétrolier d'à peine 1,8 million d'habitants.
"Tout le monde sait que c'est moi qui ai gagné les élections"
L’opposition a réclamé un recomptage des voix dans tous les bureaux de vote. "Nous demandons le recompte des voix, bureau après bureau, procès verbal après procès verbal, sous la supervision de l’Union Européenne, du NDI [National Democratic Institute] américain, de l’Union africaine et de tous les observateurs internationaux. Car tout le monde sait, toute la communauté internationale sait, que c’est moi qui ai gagné ces élections", a-t-il déclaré à France 24.
"Le pouvoir est depuis cinquante ans entre les mains d’une famille, d’un camp [...] Le scénario se répète depuis cinqante ans. L'opposition gagne toujours les élections, mais n'accède jamais au pouvoir [...]", a-t-il encore déploré.

