Le 3 mars, jour de son cinquantième anniversaire et à seulement cinq jours de la clôture de la période de déclaration des candidatures, Brice Clotaire Oligui Nguema a finalement levé le voile sur ses intentions. C'est « en simple citoyen » qu'il a annoncé sa candidature : « Après mûre réflexion et en réponse à vos nombreux appels, j’ai décidé d’être candidat. »
Sous une pluie battante, face à la Cité de la démocratie, imposant chantier de la transition, le général de brigade a prononcé un discours marqué par des gestes appuyés, vantant son bilan. « En sept ans, que pouvions-nous faire de plus ? Je vous pose la question ! En sept ans, personne ne sera oublié ! C’est pourquoi nous devons viser encore plus haut, rêver plus grand et travailler dur pour sortir notre pays de cet état. Ma vision est celle d’un Gabon qui renaît de ses cendres ! » a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a ensuite galvanisé les forces de défense et de sécurité, tous corps confondus, acheminées par navettes depuis leurs casernes respectives, présentes dès les premières heures de la matinée. Brice Clotaire Oligui Nguema, fidèle à ses origines militaires et fort de ses vingt-huit ans de carrière, n'a jamais négligé sa « grande famille militaire » depuis le début de la transition.
« Notre action du 30 août 2023, sans effusion de sang, est la conséquence de cette situation que je n’ai plus besoin de vous décrire aujourd’hui », a-t-il rappelé, saluant au passage la « discipline », le « courage » et la « sincérité » de l’armée tout au long des dix-huit mois de transition. Il a une nouvelle fois justifié la prise de pouvoir en dénonçant « un pays socialement fracturé, une population laissée à l’abandon, narguée par un groupuscule d’imposteurs illégitimes et motivés par autre chose que le bien-être de la population, le tout exacerbé par un processus électoral biaisé destiné à plonger notre pays dans le chaos et l’anarchie. »
Sous une pluie battante, face à la Cité de la démocratie, imposant chantier de la transition, le général de brigade a prononcé un discours marqué par des gestes appuyés, vantant son bilan. « En sept ans, que pouvions-nous faire de plus ? Je vous pose la question ! En sept ans, personne ne sera oublié ! C’est pourquoi nous devons viser encore plus haut, rêver plus grand et travailler dur pour sortir notre pays de cet état. Ma vision est celle d’un Gabon qui renaît de ses cendres ! » a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a ensuite galvanisé les forces de défense et de sécurité, tous corps confondus, acheminées par navettes depuis leurs casernes respectives, présentes dès les premières heures de la matinée. Brice Clotaire Oligui Nguema, fidèle à ses origines militaires et fort de ses vingt-huit ans de carrière, n'a jamais négligé sa « grande famille militaire » depuis le début de la transition.
« Notre action du 30 août 2023, sans effusion de sang, est la conséquence de cette situation que je n’ai plus besoin de vous décrire aujourd’hui », a-t-il rappelé, saluant au passage la « discipline », le « courage » et la « sincérité » de l’armée tout au long des dix-huit mois de transition. Il a une nouvelle fois justifié la prise de pouvoir en dénonçant « un pays socialement fracturé, une population laissée à l’abandon, narguée par un groupuscule d’imposteurs illégitimes et motivés par autre chose que le bien-être de la population, le tout exacerbé par un processus électoral biaisé destiné à plonger notre pays dans le chaos et l’anarchie. »