Le Congrès américain a approuvé mercredi 18 décembre la levée définitive des sanctions imposées par les États-Unis contre la Syrie du temps de Bachar al-Assad. Une décision qui doit encore être promulguée par le président américain. Elle doit permettre le retour d'investissements dans ce pays ravagé par des années de guerre civile.
Près d’un an après la chute de Bachar el-Assad et l’arrivée au pouvoir d’Ahmed al-Charaa, le Congrès américain a approuvé mercredi 18 décembre la levée définitive des sanctions imposées par les États-Unis contre la Syrie.
Le Sénat a en effet adopté la stratégie de défense (NDAA) par 77 voix pour et 20 contre. Celle-ci prévoit l’abrogation d’une loi dite « Caesar », adoptée en 2019 lors du premier mandat de Donald Trump, qui prévoyait ces sanctions. La Chambre des représentants s'était déjà prononcée la semaine dernière et le texte attend désormais d'être promulgué par le président américain.
Le gouvernement américain a indiqué être favorable à l'abrogation de cette loi Caesar. Son application avait déjà été suspendue par deux fois pour six mois après l'annonce du président Trump en mai levant les sanctions contre la Syrie dans le cadre de la normalisation des relations entre ce pays et les États-Unis.
Une décision pour favoriser la reconstruction
La loi Caesar adoptée en 2019 imposait des sanctions américaines drastiques contre le gouvernement de Bachar el-Assad, bannissant le pays du système bancaire international et des transactions financières en dollars. Malgré le fait que son application soit suspendue, de nombreux responsables américains jugeaient que tant qu'elle n'était pas abrogée cela pouvait nuire à la confiance des investisseurs.
Le dirigeant syrien Ahmad al-Charaa a été reçu le 10 novembre à la Maison Blanche par le président Trump, une première pour un chef d'État syrien depuis l'indépendance du pays en 1946 et une consécration pour l'ancien jihadiste qui, en moins d'un an au pouvoir, a sorti son pays de l'isolement. Donald Trump avait déjà rencontré le dirigeant syrien lors d'un voyage dans le Golfe en mai, annonçant alors la levée des sanctions américaines.
Après 13 ans de guerre civile, la Syrie cherche à garantir des fonds pour sa reconstruction, dont le coût pourrait dépasser 216 milliards de dollars, selon la Banque mondiale. « L'abrogation aujourd'hui de la loi Caesar est une étape décisive pour donner au peuple syrien une véritable chance de se reconstruire après des décennies de souffrances inimaginables », s'est félicitée la sénatrice démocrate Jeanne Shaheen.
Près d’un an après la chute de Bachar el-Assad et l’arrivée au pouvoir d’Ahmed al-Charaa, le Congrès américain a approuvé mercredi 18 décembre la levée définitive des sanctions imposées par les États-Unis contre la Syrie.
Le Sénat a en effet adopté la stratégie de défense (NDAA) par 77 voix pour et 20 contre. Celle-ci prévoit l’abrogation d’une loi dite « Caesar », adoptée en 2019 lors du premier mandat de Donald Trump, qui prévoyait ces sanctions. La Chambre des représentants s'était déjà prononcée la semaine dernière et le texte attend désormais d'être promulgué par le président américain.
Le gouvernement américain a indiqué être favorable à l'abrogation de cette loi Caesar. Son application avait déjà été suspendue par deux fois pour six mois après l'annonce du président Trump en mai levant les sanctions contre la Syrie dans le cadre de la normalisation des relations entre ce pays et les États-Unis.
Une décision pour favoriser la reconstruction
La loi Caesar adoptée en 2019 imposait des sanctions américaines drastiques contre le gouvernement de Bachar el-Assad, bannissant le pays du système bancaire international et des transactions financières en dollars. Malgré le fait que son application soit suspendue, de nombreux responsables américains jugeaient que tant qu'elle n'était pas abrogée cela pouvait nuire à la confiance des investisseurs.
Le dirigeant syrien Ahmad al-Charaa a été reçu le 10 novembre à la Maison Blanche par le président Trump, une première pour un chef d'État syrien depuis l'indépendance du pays en 1946 et une consécration pour l'ancien jihadiste qui, en moins d'un an au pouvoir, a sorti son pays de l'isolement. Donald Trump avait déjà rencontré le dirigeant syrien lors d'un voyage dans le Golfe en mai, annonçant alors la levée des sanctions américaines.
Après 13 ans de guerre civile, la Syrie cherche à garantir des fonds pour sa reconstruction, dont le coût pourrait dépasser 216 milliards de dollars, selon la Banque mondiale. « L'abrogation aujourd'hui de la loi Caesar est une étape décisive pour donner au peuple syrien une véritable chance de se reconstruire après des décennies de souffrances inimaginables », s'est félicitée la sénatrice démocrate Jeanne Shaheen.

