Dans un entretien spécial accordé à la chaîne privée TFM, le tout nouveau président de l'Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a affirmé sa volonté de moderniser le travail parlementaire par la digitalisation, tout en œuvrant à la restauration de la dignité des députés.
Ces derniers jours, des informations sur l’attribution de nouveaux véhicules de fonction aux députés avaient suscité des débats. Face au journaliste Abdoulaye Cissé, le président de l’Assemblée nationale s’en explique. Il revient sur la stratégie de l’ancien régime, qui avait choisi d’allouer une indemnité mensuelle de 900 000 FCFA à chaque parlementaire au lieu de leur fournir des véhicules. Selon lui, cette mesure n’était pas neutre : « Macky Sall ne voulait pas doter les 82 députés de l’opposition de véhicules, car la présidentielle approchait. Il fallait limiter leurs moyens de déplacement pour les affaiblir politiquement. »
Aujourd’hui, El Malick Ndiaye justifie le retour aux véhicules de fonction par des impératifs logistiques et une question de dignité. « Comment un député venant de Saraya ou de Salémata peut-il assurer ses déplacements sans moyen de transport adéquat ? Certains arrivent en Jakarta ! Ce n’est pas une plaisanterie. En Côte d’Ivoire, un simple député perçoit 3 000 000 FCFA, tandis qu’un membre du bureau touche 5 000 000 FCFA. Il ne s’agit pas ici de plaider pour une augmentation des salaires, mais de souligner un écart : au Sénégal, les membres du bureau de l’Assemblée nationale sont assimilés au rang de ministres, pourtant leurs avantages ne sont pas à la hauteur de ce statut. »
Il assure que cette mesure ne signifie pas une augmentation du budget, mais une rationalisation des ressources pour améliorer les conditions de travail des députés.
Ces derniers jours, des informations sur l’attribution de nouveaux véhicules de fonction aux députés avaient suscité des débats. Face au journaliste Abdoulaye Cissé, le président de l’Assemblée nationale s’en explique. Il revient sur la stratégie de l’ancien régime, qui avait choisi d’allouer une indemnité mensuelle de 900 000 FCFA à chaque parlementaire au lieu de leur fournir des véhicules. Selon lui, cette mesure n’était pas neutre : « Macky Sall ne voulait pas doter les 82 députés de l’opposition de véhicules, car la présidentielle approchait. Il fallait limiter leurs moyens de déplacement pour les affaiblir politiquement. »
Aujourd’hui, El Malick Ndiaye justifie le retour aux véhicules de fonction par des impératifs logistiques et une question de dignité. « Comment un député venant de Saraya ou de Salémata peut-il assurer ses déplacements sans moyen de transport adéquat ? Certains arrivent en Jakarta ! Ce n’est pas une plaisanterie. En Côte d’Ivoire, un simple député perçoit 3 000 000 FCFA, tandis qu’un membre du bureau touche 5 000 000 FCFA. Il ne s’agit pas ici de plaider pour une augmentation des salaires, mais de souligner un écart : au Sénégal, les membres du bureau de l’Assemblée nationale sont assimilés au rang de ministres, pourtant leurs avantages ne sont pas à la hauteur de ce statut. »
Il assure que cette mesure ne signifie pas une augmentation du budget, mais une rationalisation des ressources pour améliorer les conditions de travail des députés.