El Hadji Mamadou Kamara, chauffeur dans l’administration sénégalaise, est auteur du livre « Convergences Idylliques, un destin pour le développement mon terroir ». Un ouvrage à travers lequel, il raconte l’histoire du jeune Malamine qui, après ses études en agronomie, rentre au bercail, pour s’activer dans l’agriculture. Ce livre est un véritable témoignage pour la jeunesse africaine. Dans cet entretien, il donne son avis sur les mesures prises par le Gouvernement pour lutter contre l’insécurité routière.
Qui est El hadj Mamadou Kamara ?
Je suis un jeune sénégalais de la région de Ziguinchor dans le sud qui a niveau collège, j’ai arrêté mes études en classe de 4eme. Pour des raisons financières puisque ma famille ne pouvait pas payer mes études vu les maigres moyens qu’elle avait. Mais cette situation ne m’a découragé, je comptais réussir, quel qu’en soit le prix.
Comment arrivez-vous à l’écriture pourtant chauffeur
J’avais des rêves des ambitions de réussir donc je quitte ma région natale pour Dakar afin de réaliser des rêves donc avoir un bon travail et je suis devenu chauffeur dans l’administration sénégalaise. Cependant, parallèlement ; j’ai fait une formation d’infographiste designer. J’ai entendu parler du plan Sénégal Emergent (PSE) de la part du Président Macky Sall et j’y ai adhéré.
Je crois fortement au PSE, surtout au volet agricole auquel, car la Casamance est le grenier du Sénégal ; donc pourquoi pas rendre le PSE réalité en Casamance. Pour moi le PSE est d’abord un concept qui intègre parfaitement l’humain et le met au cœur. Surtout la mécanisation (tracteurs batteuses récolteuses décortiqueuses) de l’agriculture qui permet à nos parents d’être rentables, car ils se fatiguent moins en cultivant de grandes superficies par la culture irriguée. Dans le document du PSE, il est indiqué que les actions dans le domaine des activités agropastorales visent à mettre en œuvre une approche intégrée favorisant le développement de chaine de valeur et la structuration des filières. Elles s’inscrivent dans une dynamique de valorisation des ressources et potentialités agroécologiques des différentes zones du pays. Donc j’ai décidé d’écrire un roman sous forme de téléfilm qui reflète les réalités du terroir. Ma pensée c’est que mon roman soit adapté au cinéma parce que nos films actuels ne mettent en valeur la culture sénégalaise.
A quel moment écrivez-vous ?
J’écris pendant que j’attends que mon patron travaille, puisque la voiture est mon bureau. Et aussi le week-end pendant mon repos. Je note les idées qui me viennent en tête pêle-mêle que je note dans un cahier avant de le transcrire sur l’ordinateur. Je dis toujours que le Président de la République est technique et moi pragmatique. Donc je traduis ce qu’il a dit en projets concrets.
Quels sont vos projets ?
Je suis très ambitieux donc je ne veux pas m’arrêter en si bon chemin, je souhaite faire la promotion de ma région voire le Sénégal à travers mon livre et initier d’autres projets pour la jeunesse de mon pays surtout des projets agricoles pour mettre en pratique le PSE. Je veux vendre l’image de la Casamance voire du Sénégal à l’extérieur en participant aux grandes manifestations littéraires : aux salons du livre à Paris pour faire des rencontres de grandes maisons d’édition. Mon plus grand désir est que mon livre soit traduit en plusieurs langues.
Ces dernières heures le Sénégal a été endeuillé par un accident survenu dans la région de Kaffrine. Votre avis ?
Face à un contexte international des dernières années, favorable à la mise en place de mesures pour l’amélioration de la sécurité routière, et conscient de la gravité du problème au niveau national, le Sénégal a entrepris un certain nombre d’actions. Parmi ces dernières, la nouvelle Lettre de Politique Sectorielle des Transports (LPST), prévoit selon le plan national de sécurité routière. Personnellement j’ai écrit un projet que les autorités n’ont pas voulu prendre au sérieux. Ce plan couvre, entre autres, les aspects liés à la gestion du financement de la sécurité routière, le recueil des données pour les BAAC, la prise en charge de la sécurité routière dans les infrastructures ; le contrôle technique, l’information, l’éducation, la communication et la sensibilisation
Pour vous, quelles sont les solutions ?
Il faut que l’État nous consulte nous les chauffeurs. Le travail d’un chauffeur est noble, le chauffeur doit avoir un bon cœur au volant et un comportement humain vu que sa voiture est son bureau, il détient un permis de conduire qui est son diplôme de travail, comme d’autres personnes diplômées dans différents domaines. L’Etat a pris des mesures qui n’ont rien à avoir avec la réalité. Quand tu achètes un véhicule, tu le confies à n’importe en cas d’accident, la responsabilité du propriétaire du véhicule n’est pas engagée. On confie n’importe les véhicules de transport. Les chauffeurs participent au développement économique et social d’un pays en émergence. Un chauffeur assure le déplacement d’un Président, d’un ministre, d’un Ambassadeur, d’un Député, et de toute personne ayant besoin de se déplacer d’un point à un autre. Les chauffeurs transportent des passagers qui seront les futurs dirigeants de ce pays, scénario à suivre…
Des conseils aux jeunes déscolarisés ou sans diplômes ?
La pauvreté n’est pas une fatalité ; n’abandonnez pas ; croyez en vos potentialités ; à votre destin, doublez de courage ; de détermination. Avec mon niveau ; j’y suis arrivé vous pouvez. Il ne faut pas se mettre des barrières dans la tête. L’avenir de ce pays repose sur sa jeunesse dynamique.
Qui est El hadj Mamadou Kamara ?
Je suis un jeune sénégalais de la région de Ziguinchor dans le sud qui a niveau collège, j’ai arrêté mes études en classe de 4eme. Pour des raisons financières puisque ma famille ne pouvait pas payer mes études vu les maigres moyens qu’elle avait. Mais cette situation ne m’a découragé, je comptais réussir, quel qu’en soit le prix.
Comment arrivez-vous à l’écriture pourtant chauffeur
J’avais des rêves des ambitions de réussir donc je quitte ma région natale pour Dakar afin de réaliser des rêves donc avoir un bon travail et je suis devenu chauffeur dans l’administration sénégalaise. Cependant, parallèlement ; j’ai fait une formation d’infographiste designer. J’ai entendu parler du plan Sénégal Emergent (PSE) de la part du Président Macky Sall et j’y ai adhéré.
Je crois fortement au PSE, surtout au volet agricole auquel, car la Casamance est le grenier du Sénégal ; donc pourquoi pas rendre le PSE réalité en Casamance. Pour moi le PSE est d’abord un concept qui intègre parfaitement l’humain et le met au cœur. Surtout la mécanisation (tracteurs batteuses récolteuses décortiqueuses) de l’agriculture qui permet à nos parents d’être rentables, car ils se fatiguent moins en cultivant de grandes superficies par la culture irriguée. Dans le document du PSE, il est indiqué que les actions dans le domaine des activités agropastorales visent à mettre en œuvre une approche intégrée favorisant le développement de chaine de valeur et la structuration des filières. Elles s’inscrivent dans une dynamique de valorisation des ressources et potentialités agroécologiques des différentes zones du pays. Donc j’ai décidé d’écrire un roman sous forme de téléfilm qui reflète les réalités du terroir. Ma pensée c’est que mon roman soit adapté au cinéma parce que nos films actuels ne mettent en valeur la culture sénégalaise.
A quel moment écrivez-vous ?
J’écris pendant que j’attends que mon patron travaille, puisque la voiture est mon bureau. Et aussi le week-end pendant mon repos. Je note les idées qui me viennent en tête pêle-mêle que je note dans un cahier avant de le transcrire sur l’ordinateur. Je dis toujours que le Président de la République est technique et moi pragmatique. Donc je traduis ce qu’il a dit en projets concrets.
Quels sont vos projets ?
Je suis très ambitieux donc je ne veux pas m’arrêter en si bon chemin, je souhaite faire la promotion de ma région voire le Sénégal à travers mon livre et initier d’autres projets pour la jeunesse de mon pays surtout des projets agricoles pour mettre en pratique le PSE. Je veux vendre l’image de la Casamance voire du Sénégal à l’extérieur en participant aux grandes manifestations littéraires : aux salons du livre à Paris pour faire des rencontres de grandes maisons d’édition. Mon plus grand désir est que mon livre soit traduit en plusieurs langues.
Ces dernières heures le Sénégal a été endeuillé par un accident survenu dans la région de Kaffrine. Votre avis ?
Face à un contexte international des dernières années, favorable à la mise en place de mesures pour l’amélioration de la sécurité routière, et conscient de la gravité du problème au niveau national, le Sénégal a entrepris un certain nombre d’actions. Parmi ces dernières, la nouvelle Lettre de Politique Sectorielle des Transports (LPST), prévoit selon le plan national de sécurité routière. Personnellement j’ai écrit un projet que les autorités n’ont pas voulu prendre au sérieux. Ce plan couvre, entre autres, les aspects liés à la gestion du financement de la sécurité routière, le recueil des données pour les BAAC, la prise en charge de la sécurité routière dans les infrastructures ; le contrôle technique, l’information, l’éducation, la communication et la sensibilisation
Pour vous, quelles sont les solutions ?
Il faut que l’État nous consulte nous les chauffeurs. Le travail d’un chauffeur est noble, le chauffeur doit avoir un bon cœur au volant et un comportement humain vu que sa voiture est son bureau, il détient un permis de conduire qui est son diplôme de travail, comme d’autres personnes diplômées dans différents domaines. L’Etat a pris des mesures qui n’ont rien à avoir avec la réalité. Quand tu achètes un véhicule, tu le confies à n’importe en cas d’accident, la responsabilité du propriétaire du véhicule n’est pas engagée. On confie n’importe les véhicules de transport. Les chauffeurs participent au développement économique et social d’un pays en émergence. Un chauffeur assure le déplacement d’un Président, d’un ministre, d’un Ambassadeur, d’un Député, et de toute personne ayant besoin de se déplacer d’un point à un autre. Les chauffeurs transportent des passagers qui seront les futurs dirigeants de ce pays, scénario à suivre…
Des conseils aux jeunes déscolarisés ou sans diplômes ?
La pauvreté n’est pas une fatalité ; n’abandonnez pas ; croyez en vos potentialités ; à votre destin, doublez de courage ; de détermination. Avec mon niveau ; j’y suis arrivé vous pouvez. Il ne faut pas se mettre des barrières dans la tête. L’avenir de ce pays repose sur sa jeunesse dynamique.
