La commercialisation des mangues en cette période d’hivernage est problématique. Si l’état des pistes de production dans des zones lointaines de Casamance constitue un réel problème pour les camions transporteurs, le manque d’usines ou des unités de transformations de grande envergure en est un autre pour les producteurs qui doivent faire face chaque année à la mouche blanche. À Abéné (Bignona), les tas de mangues sont même abandonnés dans les routes. L’État du Sénégal est interpellé par les interlocuteurs du quotidien « Le Réveil ».
En Casamance, la récolte des mangues dites « thiet », a démarré depuis quelques semaines en cette période de l’hivernage. En abondance dans plusieurs localités du sud pays, ces fruits font face comme chaque année à la mévente. Les producteurs n’arrivent pas à écouler tous les produits. Une bonne partie des mangues cueillies pourrissent dans les vergers. Dans le Fogny Diabang (Diouloulou), une localité à vocation agricole avec des vergers de manguiers à perte de vue, l’écoulement des mangues, relève d’un parcours de combattant pour les producteurs. À Abéne, une localité située dans la commune de Kafoutine, la situation des mangues est indescriptible. Ousmane Koté, un enseignant à la retraite, habitant à Diouloulou, n’a pas été indifférent en tombant sur des mangues en souffrance exposées en pleine route.
L’image surréaliste de mangues abandonnées a été immortalisée par Sadia Diabang , opérateur qui a pris des photos. « J’ai été à Abéné ce lundi, mais j’ai eu la désagréable surprise de trouver en pleine route des tas de mangues abandonnées", nous a confié M. Koté interpellant les autorités étatiques à réagir pour mettre à terme à ce manque à gagner pour les populations de cette partie du pays qui vivent en partie grâce à la commercialisation de la mangue. «Je ne sais pas quelle politique l'État doit entreprendre pour sauver ces mangues qui sont attaquées par les mouches blanches", s'interroge M. Koté. En effet, cette situation est notée dans plusieurs villages de la Casamance en cette période de l'hivernage. La région naturelle de la Casamance à vocation agricole, notamment la basse Casamance en dépit de la résilience des populations qui ont fait un grand bond en termes de production suffisante, ne parvient pas l'écouler normalement et à transformer ces produits dont les mangues, les oranges, etc.
Manque d’unités de transformation de grande envergure
Le hic dans cette filière en Casamance c’est le manque d’unités de transformations de grande envergure. Même s’il existe des micro-unités de transformation à Bignona et à Ziguinchor, la politique de transformation n’est pas encore au grand pour permettre de régler définitivement le problème de la mévente et le pourrissement des fruits dans les vergers. Même si certains compatriotes notamment des femmes transformatrices essaient tant mieux dans les unités de transformation des fruits depuis des années, il demeure urgent d'installer des usines de transformation avec une main-d’œuvre qualifiée pour permettre aux fruits made in Sénégal d'être plus compétitifs à l'international.
Fogny Diabang, un grenier agricole méconnu !
Le Fogny Diabang où l’on produit plus de fruits comme les mangues, les oranges de toutes variétés méritent une attention particulière des autorités étatiques. Une terre très riche, le Fogny Diabang qui polarise des localités comme Diouloulou, Abéné, Kabadior, Albadar, Colomba, pour ne citer que cela, est devenu un grenier de fruits, notamment les mangues, oranges de variétés, etc. Les vergers sont à perte de vue dans tous les villages. Cette ruée, vers ces localités, a fait exploser le prix des terrains.
La mouche blanche, l’autre souci des producteurs de mangues
La mouche blanche qui s’invite chaque année dans les mangues hante le sommeil des producteurs. En effet, beaucoup de mangues sont attaquées et détruites avant même qu’elles soient cueillies. Une situation qui n’est sans conséquence directe sur la production. Cet insecte tireur de mangues est présent partout en Casamance.
Les producteurs subissent d'énormes pertes chaque année du fait de la morsure de ces mouches blanches qui pourrit les mangues. Au fil des années, les politiques annoncées par les régimes qui se sont succédé au Sénégal pour la valorisation de ces fruits n’ont jamais été concrétisées.
En Casamance, la récolte des mangues dites « thiet », a démarré depuis quelques semaines en cette période de l’hivernage. En abondance dans plusieurs localités du sud pays, ces fruits font face comme chaque année à la mévente. Les producteurs n’arrivent pas à écouler tous les produits. Une bonne partie des mangues cueillies pourrissent dans les vergers. Dans le Fogny Diabang (Diouloulou), une localité à vocation agricole avec des vergers de manguiers à perte de vue, l’écoulement des mangues, relève d’un parcours de combattant pour les producteurs. À Abéne, une localité située dans la commune de Kafoutine, la situation des mangues est indescriptible. Ousmane Koté, un enseignant à la retraite, habitant à Diouloulou, n’a pas été indifférent en tombant sur des mangues en souffrance exposées en pleine route.
L’image surréaliste de mangues abandonnées a été immortalisée par Sadia Diabang , opérateur qui a pris des photos. « J’ai été à Abéné ce lundi, mais j’ai eu la désagréable surprise de trouver en pleine route des tas de mangues abandonnées", nous a confié M. Koté interpellant les autorités étatiques à réagir pour mettre à terme à ce manque à gagner pour les populations de cette partie du pays qui vivent en partie grâce à la commercialisation de la mangue. «Je ne sais pas quelle politique l'État doit entreprendre pour sauver ces mangues qui sont attaquées par les mouches blanches", s'interroge M. Koté. En effet, cette situation est notée dans plusieurs villages de la Casamance en cette période de l'hivernage. La région naturelle de la Casamance à vocation agricole, notamment la basse Casamance en dépit de la résilience des populations qui ont fait un grand bond en termes de production suffisante, ne parvient pas l'écouler normalement et à transformer ces produits dont les mangues, les oranges, etc.
Manque d’unités de transformation de grande envergure
Le hic dans cette filière en Casamance c’est le manque d’unités de transformations de grande envergure. Même s’il existe des micro-unités de transformation à Bignona et à Ziguinchor, la politique de transformation n’est pas encore au grand pour permettre de régler définitivement le problème de la mévente et le pourrissement des fruits dans les vergers. Même si certains compatriotes notamment des femmes transformatrices essaient tant mieux dans les unités de transformation des fruits depuis des années, il demeure urgent d'installer des usines de transformation avec une main-d’œuvre qualifiée pour permettre aux fruits made in Sénégal d'être plus compétitifs à l'international.
Fogny Diabang, un grenier agricole méconnu !
Le Fogny Diabang où l’on produit plus de fruits comme les mangues, les oranges de toutes variétés méritent une attention particulière des autorités étatiques. Une terre très riche, le Fogny Diabang qui polarise des localités comme Diouloulou, Abéné, Kabadior, Albadar, Colomba, pour ne citer que cela, est devenu un grenier de fruits, notamment les mangues, oranges de variétés, etc. Les vergers sont à perte de vue dans tous les villages. Cette ruée, vers ces localités, a fait exploser le prix des terrains.
La mouche blanche, l’autre souci des producteurs de mangues
La mouche blanche qui s’invite chaque année dans les mangues hante le sommeil des producteurs. En effet, beaucoup de mangues sont attaquées et détruites avant même qu’elles soient cueillies. Une situation qui n’est sans conséquence directe sur la production. Cet insecte tireur de mangues est présent partout en Casamance.
Les producteurs subissent d'énormes pertes chaque année du fait de la morsure de ces mouches blanches qui pourrit les mangues. Au fil des années, les politiques annoncées par les régimes qui se sont succédé au Sénégal pour la valorisation de ces fruits n’ont jamais été concrétisées.

