Ce mardi 17 septembre, des tirs ont retenti dès 5 heures du matin dans la capitale malienne, Bamako. Selon l’armée malienne, ces attaques seraient le fait d'un groupe de terroristes qui aurait tenté de s’infiltrer dans l’école de gendarmerie de Faladié. La situation est désormais « sous contrôle », d'après un communiqué de la Direction de l’information et de la relation publique des armées (Dirpa), qui précise que des opérations de ratissage sont en cours.
Des détonations et des tirs ont résonné tout au long de la matinée, particulièrement autour du camp de gendarmerie de Faladié. Un responsable de la gendarmerie, sous couvert de l’anonymat, a confirmé que des hommes armés non identifiés avaient pris pour cible ce site militaire. Vers 8h30, l'État-major a déclaré que les forces maliennes avaient réagi rapidement, permettant ainsi de repousser les assaillants.
Le ministère de la Sécurité a salué la « vive réaction » des forces de défense et de sécurité, tout en rassurant les populations. Il a invité les citoyens à « vaquer à leurs occupations » tout en restant vigilants face à tout mouvement suspect.
Une deuxième attaque à proximité de l’aéroport
Parallèlement à l'attaque de Faladié, plusieurs sources rapportent qu'un autre site militaire, situé près du camp de Senou, à proximité de l’aéroport international Modibo Keïta, a également été visé. Cette vaste zone militaire abrite notamment des aéronefs de l'armée malienne et une partie des éléments du groupe Wagner (désormais Africa Corps). Les autorités n'ont toutefois pas officiellement communiqué sur cet assaut. Les routes autour du camp de Senou ont été bloquées, alimentant les craintes d'une escalade de la violence des groupes armés terroristes opérant au Mali.
Un climat d’insécurité grandissant à Bamako
Ces attaques rappellent les événements tragiques de novembre 2015, lorsque deux jihadistes avaient tué vingt personnes lors d'une prise d’otages à l’hôtel Radisson Blu de Bamako. D'autres incidents majeurs ont suivi, notamment en 2022, lorsque le camp militaire de Kati avait été pris pour cible, une attaque revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM). Depuis, bien que Bamako n’ait pas connu d’attaque d'envergure, la menace terroriste semble s’approcher de plus en plus de la capitale.
Des détonations et des tirs ont résonné tout au long de la matinée, particulièrement autour du camp de gendarmerie de Faladié. Un responsable de la gendarmerie, sous couvert de l’anonymat, a confirmé que des hommes armés non identifiés avaient pris pour cible ce site militaire. Vers 8h30, l'État-major a déclaré que les forces maliennes avaient réagi rapidement, permettant ainsi de repousser les assaillants.
Le ministère de la Sécurité a salué la « vive réaction » des forces de défense et de sécurité, tout en rassurant les populations. Il a invité les citoyens à « vaquer à leurs occupations » tout en restant vigilants face à tout mouvement suspect.
Une deuxième attaque à proximité de l’aéroport
Parallèlement à l'attaque de Faladié, plusieurs sources rapportent qu'un autre site militaire, situé près du camp de Senou, à proximité de l’aéroport international Modibo Keïta, a également été visé. Cette vaste zone militaire abrite notamment des aéronefs de l'armée malienne et une partie des éléments du groupe Wagner (désormais Africa Corps). Les autorités n'ont toutefois pas officiellement communiqué sur cet assaut. Les routes autour du camp de Senou ont été bloquées, alimentant les craintes d'une escalade de la violence des groupes armés terroristes opérant au Mali.
Un climat d’insécurité grandissant à Bamako
Ces attaques rappellent les événements tragiques de novembre 2015, lorsque deux jihadistes avaient tué vingt personnes lors d'une prise d’otages à l’hôtel Radisson Blu de Bamako. D'autres incidents majeurs ont suivi, notamment en 2022, lorsque le camp militaire de Kati avait été pris pour cible, une attaque revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM). Depuis, bien que Bamako n’ait pas connu d’attaque d'envergure, la menace terroriste semble s’approcher de plus en plus de la capitale.