Le coordonnateur du Mouvement Sénégal Notre Priorité (SNP), Pape Abdoulaye Touré, a révélé avoir été contacté pour la première fois par le ministère de la Famille et des Solidarités dans le cadre d’un programme d’indemnisation des anciens détenus politiques. L’appel, reçu ce jeudi, l’informait de la possibilité de percevoir une somme de 500 000 FCFA, sous condition de fournir son certificat de libération et une photocopie de sa pièce d’identité.
Cependant, fidèle à sa ligne de conduite, Pape Abdoulaye Touré a décliné l’offre. Dans une déclaration publique, il a expliqué les raisons de son refus catégorique : « Comme je l’ai toujours affirmé, je ne toucherai pas un seul franc d’une quelconque indemnité tant que justice ne me sera pas rendue dans cette affaire de torture que j’ai subie. »
L’ancien détenu politique, connu pour son engagement au sein de la société civile et ses prises de position critiques durant le régime précédent, a réaffirmé sa détermination à obtenir réparation sur le plan judiciaire, et non financier. « Ma position d’hier reste inchangée aujourd’hui : je préfère qu’on me rende justice, plutôt qu’on m’octroie tout le budget de l’État, parce que l’honneur et la dignité d’un homme valent bien plus que l’argent », a-t-il déclaré.
Pape Abdoulaye Touré avait été arrêté dans le contexte des manifestations politiques de 2023 et 2024. Il affirme avoir été victime de traitements inhumains durant sa détention, sans qu’aucune enquête indépendante n’ait été ouverte à ce jour.
Pour rappel, en septembre dernier, Pape Abdoulaye Touré a été convoqué par la Division des Investigations Criminelles (DIC) à la suite d'une plainte qu'il avait déposée contre Pape Malick Ndour, Antoine Félix Diome, le général Moussa Fall et le policier Chef Sow. Il les accuse de lui avoir infligé une dizaine d’infractions présumées lors de sa dernière arrestation. La plainte est datée du 9 septembre 2024.
Cependant, fidèle à sa ligne de conduite, Pape Abdoulaye Touré a décliné l’offre. Dans une déclaration publique, il a expliqué les raisons de son refus catégorique : « Comme je l’ai toujours affirmé, je ne toucherai pas un seul franc d’une quelconque indemnité tant que justice ne me sera pas rendue dans cette affaire de torture que j’ai subie. »
L’ancien détenu politique, connu pour son engagement au sein de la société civile et ses prises de position critiques durant le régime précédent, a réaffirmé sa détermination à obtenir réparation sur le plan judiciaire, et non financier. « Ma position d’hier reste inchangée aujourd’hui : je préfère qu’on me rende justice, plutôt qu’on m’octroie tout le budget de l’État, parce que l’honneur et la dignité d’un homme valent bien plus que l’argent », a-t-il déclaré.
Pape Abdoulaye Touré avait été arrêté dans le contexte des manifestations politiques de 2023 et 2024. Il affirme avoir été victime de traitements inhumains durant sa détention, sans qu’aucune enquête indépendante n’ait été ouverte à ce jour.
Pour rappel, en septembre dernier, Pape Abdoulaye Touré a été convoqué par la Division des Investigations Criminelles (DIC) à la suite d'une plainte qu'il avait déposée contre Pape Malick Ndour, Antoine Félix Diome, le général Moussa Fall et le policier Chef Sow. Il les accuse de lui avoir infligé une dizaine d’infractions présumées lors de sa dernière arrestation. La plainte est datée du 9 septembre 2024.