Menu





Diplomatie hors d’Afrique : Kagame et Tshisekedi sous le feu des critiques — “Des Complexés ?”

Lundi 8 Décembre 2025

Au cœur de la polémique entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi se trouve une critique beaucoup plus large : celle du manque de confiance des dirigeants africains envers leurs propres pairs et leurs institutions continentales.

Les choix des deux présidents  préférer des médiations au Qatar ou à Washington plutôt qu’en Afrique ont ravivé un sentiment d’indignation sur le continent, où beaucoup y voient une forme de dévalorisation de l’expertise africaine dans la résolution des crises africaines.

Pour de nombreux panafricanistes, ce recours systématique à l’étranger traduit une posture ambiguë, voire un “complexe d’infériorité diplomatique”. Ils estiment que Kagame comme Tshisekedi donnent plus de poids à des médiateurs occidentaux ou moyen-orientaux qu’aux mécanismes africains, pourtant censés incarner la souveraineté et l’autonomie du continent.

Ces critiques mettent en lumière une fracture récurrente : alors que l’Afrique appelle officiellement à “tourner la page de la dépendance extérieure”, certains de ses dirigeants continuent, en pratique, à privilégier les interventions hors du continent. D’où l’accusation, désormais largement relayée sur les réseaux sociaux, de dirigeants “complexés”, incapables de faire confiance à leurs homologues africains pour gérer un conflit qui, pourtant, se joue sur le sol africain.



Le président rwandais Paul Kagame a vivement accusé son homologue congolais Félix Tshisekedi d’avoir cherché à manipuler les processus de médiation engagés hors du continent africain, dans le cadre du conflit persistant dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) : « Les autres dirigeants et pays africains nous reprochaient, à nous le Rwanda, d’avoir quitté les processus et initiatives africains pour aller à Qatar ou venir ici à Washington. Or c’est lui-même, Tshisekedi, le président de la RDC, qui avait pris l’initiative de tout cela. »

Le chef de l’État rwandais va plus loin, accusant son voisin de vouloir instrumentaliser les négociations pour en tirer un avantage politique : « Son espoir, c’était de pouvoir manipuler, soit le processus au Qatar, soit le processus ici à Washington, en sa faveur, parce qu’il considère que la RDC est trop grande, trop importante, que le monde entier convoite une part de ce qu’elle possède, et qu’il suffirait qu’il paie et manipule les gens pour obtenir le résultat qu’il voulait. » Ces propos, au ton particulièrement sévère, ravivent les tensions diplomatiques entre Kigali et Kinshasa.
exclusif net

Nouveau commentaire :



AUTRES INFOS

Vidéos fuitées : comment l’affaire entre une enseignante et son élève a éclaté au grand jour

Infanticide présumé : une femme de 24 ans reconnaît avoir étouffé son bébé à Grand-Yoff

Molly Fatimah se célèbre et séduit : “Jolie comme toujours”

Diarry Sow « Pas de presse, juste moi »

Marie Khone Faye crée la surprise : Bijoux Ndiaye très émue

Alhayri : 2ᵉ journée après le Henné Time Royal de Sokhna Bator et Omaro

RDC : 15 000 nouvelles infections au VIH, les jeunes de moins de 25 ans en première ligne

Transfert : Diawandou Diagne rejoint Buru Sport Club aux Maldives

« Liverpool m’a jeté en pâture », dénonce Mohamed Salah, qui envisage un départ

Marc Brys attaque encore Samuel Eto’o : « C’est lui qui a fait la liste pour la CAN »