Une annonce faite à l’occasion de la célébration de l’Appel du 16 juin 1999 de l’ancien socialiste devenu depuis lors patron des progressistes. Principal soutien du chef de l’Etat Macky Sall à travers la coalition qui a porté le patron de l’Apr au pouvoir, Moustapha Niasse a été de tous les combats de la coalition BennoBokkYakaar(BBY), bien avant le départ de Maitre Wade du pouvoir, celui qui l’avait, symboliquement, propulsé à la tête du gouvernement comme Premier ministre de la première alternance politique.
L’histoire retiendra l’image de ce vieil homme, essoufflé, une pierre, à la main, faisant face aux forces de l’ordre pour la défense de la démocratie. Le patron de l’AFP, qui faisait front contre le projet de dévolution monarchique du pouvoir libéral, prouve au monde entier son attachement pour les valeurs démocratiques. Et c’est tout naturellement, au vu de son expérience, qu’il sera le conseiller stratégique du Président Macky Sall, occupant une position dominante dans le proche entourage du chef de l’Etat qui en fera, pour équilibrer le partage du gâteau, le président de l’Assemblée nationale avec tous les avantages inhérents au poste. La suite est connue.
Dans une Assemblée nationale, accusée à tort ou à raison d’être une chambre d’enregistrement du pouvoir, le patron de l’Afp jouera sa partition sans état d’âme, soulevant, dés fois, l’ire de l’opposition et des non-alignés, mais toujours en phase avec le Palais de la République. Ce fut le cas pour les dossiers brulants, la levée de l’immunité parlementaire de Khalifa Sall ou Ousmane Sonko, la commission d’enquêtes sur les 94 milliards F Cfa, autant de dossiers qu’il a eu à piloter pour le compte de l’Assemblée nationale. En cette veille d’élections locales, malgré son compagnonnage avec Macky Sall, le patron de l’Afp a opté pour avertir ses troupes qu’il se retirera l’année prochaine, sans tenir compte des enjeux électoraux en perspective. Stratégie de tassement pour taire les probables querelles de ses lieutenants en vue des investitures de la coalition présidentielle ou fuite en avant pour éviter d’être comptable du projet sinueux du troisième mandat ?
Source Kritik
L’histoire retiendra l’image de ce vieil homme, essoufflé, une pierre, à la main, faisant face aux forces de l’ordre pour la défense de la démocratie. Le patron de l’AFP, qui faisait front contre le projet de dévolution monarchique du pouvoir libéral, prouve au monde entier son attachement pour les valeurs démocratiques. Et c’est tout naturellement, au vu de son expérience, qu’il sera le conseiller stratégique du Président Macky Sall, occupant une position dominante dans le proche entourage du chef de l’Etat qui en fera, pour équilibrer le partage du gâteau, le président de l’Assemblée nationale avec tous les avantages inhérents au poste. La suite est connue.
Dans une Assemblée nationale, accusée à tort ou à raison d’être une chambre d’enregistrement du pouvoir, le patron de l’Afp jouera sa partition sans état d’âme, soulevant, dés fois, l’ire de l’opposition et des non-alignés, mais toujours en phase avec le Palais de la République. Ce fut le cas pour les dossiers brulants, la levée de l’immunité parlementaire de Khalifa Sall ou Ousmane Sonko, la commission d’enquêtes sur les 94 milliards F Cfa, autant de dossiers qu’il a eu à piloter pour le compte de l’Assemblée nationale. En cette veille d’élections locales, malgré son compagnonnage avec Macky Sall, le patron de l’Afp a opté pour avertir ses troupes qu’il se retirera l’année prochaine, sans tenir compte des enjeux électoraux en perspective. Stratégie de tassement pour taire les probables querelles de ses lieutenants en vue des investitures de la coalition présidentielle ou fuite en avant pour éviter d’être comptable du projet sinueux du troisième mandat ?
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