Les récentes déclarations de Cheikh Oumar Diagne, Directeur des moyens généraux de la présidence de la République, qualifiant les tirailleurs de « traîtres », ont suscité une vive polémique. Face à l’indignation générale, il a publié un texte sur sa page Facebook pour clarifier ses propos et apporter des précisions sur sa position.
Dans un message intitulé « Aux amis », Cheikh Oumar Diagne invite ses détracteurs à consulter l’intégralité de son interview sur Fafa TV avant de porter un jugement. « Dans ce pays, il y a des individus qui travaillent dans la fabrique de la polémique », affirme-t-il, rejetant les critiques basées sur des extraits isolés.
Il explique ensuite que la commémoration du 1er décembre porte sur le massacre de Thiaroye, qu’il qualifie d’« acte lâche et ingrat perpétré par la France », mais pas sur les tirailleurs en eux-mêmes. Pour lui, cette distinction est essentielle : « Nous ne commémorions pas les tirailleurs !! Cette nuance est de taille. »
Une analyse historique controversée
Cheikh Oumar Diagne rappelle que le corps des tirailleurs a été créé en 1857 par Napoléon III, à la demande de Louis Faidherbe. « Ils étaient recrutés pour le maintien de l’ordre, pour faire face à la résistance et participaient à toutes les expéditions », précise-t-il. Selon lui, ces soldats, souvent d’anciens esclaves, « se battaient pour l’oppresseur », notamment dans les fronts de décolonisation comme l’Algérie et l’Indochine.
Il pose alors une série de questions rhétoriques : « Comment pouvons-nous détester Faidherbe pour ce qu’il a fait et aimer son bras armé ? Comment peut-on clasher Blaise Diagne, le grand recruteur, et aimer les recrutés ? » Pour lui, les tirailleurs faisaient partie de ceux qui participaient à la domination coloniale, qu’il qualifie de « traîtres » par opposition aux résistants, qu’il décrit comme les héros de cette époque.
Une vérité inconfortable ?
Cheikh Oumar Diagne insiste sur la nécessité de regarder cette période de l’histoire avec courage, sans émotions ni arrogance : «Il faudra avoir le courage de parler de notre histoire pour nous décomplexer, c’est un exercice qui ne demande pas d’émotions ni d’arrogance. Nous avons tous des parents tirailleurs, nous prions pour eux et les respectons. Mais ils se battaient pour la France ; la France œuvrait pour exploiter les territoires et dominer les peuples. C’est cela la vérité. »
Il conclut son message en présentant ses excuses à ceux qui ont été heurtés par ses propos, tout en appelant à un débat fondé sur des arguments et non sur des invectives : « Discuter exige d’apporter des arguments et non des invectives ! »
Une réaction mitigée
Malgré cette clarification, les propos de Cheikh Oumar Diagne continuent de diviser. Certains saluent son courage de revisiter l’histoire coloniale sous un angle critique, tandis que d’autres dénoncent une analyse réductrice et offensante envers ceux qui ont sacrifié leur vie.
Dans un message intitulé « Aux amis », Cheikh Oumar Diagne invite ses détracteurs à consulter l’intégralité de son interview sur Fafa TV avant de porter un jugement. « Dans ce pays, il y a des individus qui travaillent dans la fabrique de la polémique », affirme-t-il, rejetant les critiques basées sur des extraits isolés.
Il explique ensuite que la commémoration du 1er décembre porte sur le massacre de Thiaroye, qu’il qualifie d’« acte lâche et ingrat perpétré par la France », mais pas sur les tirailleurs en eux-mêmes. Pour lui, cette distinction est essentielle : « Nous ne commémorions pas les tirailleurs !! Cette nuance est de taille. »
Une analyse historique controversée
Cheikh Oumar Diagne rappelle que le corps des tirailleurs a été créé en 1857 par Napoléon III, à la demande de Louis Faidherbe. « Ils étaient recrutés pour le maintien de l’ordre, pour faire face à la résistance et participaient à toutes les expéditions », précise-t-il. Selon lui, ces soldats, souvent d’anciens esclaves, « se battaient pour l’oppresseur », notamment dans les fronts de décolonisation comme l’Algérie et l’Indochine.
Il pose alors une série de questions rhétoriques : « Comment pouvons-nous détester Faidherbe pour ce qu’il a fait et aimer son bras armé ? Comment peut-on clasher Blaise Diagne, le grand recruteur, et aimer les recrutés ? » Pour lui, les tirailleurs faisaient partie de ceux qui participaient à la domination coloniale, qu’il qualifie de « traîtres » par opposition aux résistants, qu’il décrit comme les héros de cette époque.
Une vérité inconfortable ?
Cheikh Oumar Diagne insiste sur la nécessité de regarder cette période de l’histoire avec courage, sans émotions ni arrogance : «Il faudra avoir le courage de parler de notre histoire pour nous décomplexer, c’est un exercice qui ne demande pas d’émotions ni d’arrogance. Nous avons tous des parents tirailleurs, nous prions pour eux et les respectons. Mais ils se battaient pour la France ; la France œuvrait pour exploiter les territoires et dominer les peuples. C’est cela la vérité. »
Il conclut son message en présentant ses excuses à ceux qui ont été heurtés par ses propos, tout en appelant à un débat fondé sur des arguments et non sur des invectives : « Discuter exige d’apporter des arguments et non des invectives ! »
Une réaction mitigée
Malgré cette clarification, les propos de Cheikh Oumar Diagne continuent de diviser. Certains saluent son courage de revisiter l’histoire coloniale sous un angle critique, tandis que d’autres dénoncent une analyse réductrice et offensante envers ceux qui ont sacrifié leur vie.