Cette crise a démarré en 1982 et a fait plusieurs milliers de victimes et entre 1990-2005 la région naturelle de la Casamance a connu d'intenses combats à l'arme lourde entre les forces du MFDC et l'armée nationale. La population du village Bissine de situé dans la commune de Adéan, a subit durement les conséquences de la crise armée en Casamance. Apres plusieurs années d'acalmie le village commence à retrouver ses marques d'après une reportage fait par le journaliste Mamadou Camara du Quotidien "L'INFO".
L’étiquette de base arrière des éléments du Mfdc (Mouvement des forces démocratiques de la Casamance) commence à disparaitre avec la présence du cantonnement militaire. Les militaires vivent en parfaite harmonie avec les populations. Le concept armée nation est effectif et vécu à Bissine.. Plusieurs bâtiments sont nichés dans des végétions verdoyantes. Le chuchotement des moineaux et autres oiseaux de la forêt en dit long sur le passé triste du village. Le cantonnement militaire ici installé depuis le démantèlement de la base rebelle, veille sur la sécurité des populations. La route latéritique qui mène à Bissine à partir de Diagnon, le dernier village qui sépare le département de Ziguinchor de celui de Goudomp, est sous le contrôle de l’armée qui filtre les entrées et les sorties. L’étiquette de base arrière des éléments du Mfdc (Mouvement des forces démocratiques de la Casamance) commence à disparaitre avec la présence du cantonnement militaire. Les militaires vivent en parfaite harmonie avec les populations. Le concept armée nation est effectif et vécu à Bissine.
L’autre engagement pris par les autorités lors du Crd consacré à la reconstruction du village demeure la construction du centre de santé. D’un cout global estimé à 125 millions, le projet accuse beaucoup de retards dans son exécution. «C’est une alerte que je lance aux autorités. Elles ont promis sa réception au mois de juillet dernier, mais le centre de santé est toujours en chantier», a-t-il alerté.
Manque d’enseignants
Il y a aussi le cas de l’école de Bissine. En 2021, les populations étaient enthousiasmées du voir leurs enfants reprendre le chemin de l’école. Cet enthousiasme a grandi quand l’école qui était constituée d’abris provisoires, a bénéficié, en un laps de temps, d’une construction de 5 salles de classe, des toilettes, une clôture et le solaire comme moyens d’électrification. Ainsi, de 29 élèves à son ouverture, l’école est passée à 42 apprenants l’année suivante avant d’atteindre durant l’année écoulée, 84 élèves. Mais très vite, les parents d’élève de Bissine se sont confrontés à un problème de manque d’enseignants.
Même s’il magnifie la construction de l’école qui a permis aux populations du village de reprendre la scolarité de leurs enfants qui sont nés en Guinée, Madihou Sané déplore le fait que Bissine peine à avoir des enseignants. «Il n’y a qu’un seul enseignant qui a accepté à ce qu’on le redéploie à Bissine. Le reste des enseignants est constitué par des fils du terroir. Ce sont des volontaires parce qu’ils ne sont pas rémunérés», a déploré ce cadre financier natif du village. D’après lui, à dehors de l’instituteur déployé en pleine reconstruction du village, les autres classes sont tenues par des bacheliers du village qui ont tous abandonné les études pour venir servir leurs localités. «Ils ne sont ni payés, ni pris en charge. C’est un problème que je déplore», fulmine Madihou Sané.
«S’ils n’avaient pas le niveau, tant mieux. Mais au minimum chacun d’entre eux à un bac plus. Ce sont des gens qui sont faciles à gérer parce qu’ils sont dans le système. C’est un appel solennel que je lance», a-t-il plaidé pour la qualité de l’enseignement dans son village. Le bitumage des axes principales de la zone et des pistes de production font aussi partie des doléance des populations. Il en est de même pour la poursuite du déminages des alentours des villages pour mettre les populations à l’abris des engins explosifs.
L'accès à l'eau potable, l'autre épreuve difficile
Pour Madihou Sané, les difficultés sont nées des options prises par l’administration territoriale sur la gestion du chèque de 40 millions dégagés par le Puma (Programme d'Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers) pour le financement de la reconstruction du village. «Les 40 millions du Puma ont été très mal gérés. On a eu toutes les difficultés. C’était là, une dictature qui ne disait pas son nom avec ces 40 millions», a-t-il dénoncé. Ce cadre financier pointe du doigt un déficit de communication entre les populations locales et les autorités administratives locales». C’est ce qui fait que certains engagements pris par les autorités n’ont pas pu, de son constat, être respectés.
Parmi ces engagements que les autorités peinent à faire respecter, figure en bonne place la disponibilité de l’eau en qualité et en quantité. «Les principales difficultés sont liées à l’accès à l’eau», s’est lamenté ce cadre qui passe tous les week-end à Bissine depuis juillet 2020. «L’accès à l’eau est un véritable cassetête pour les populations», a déploré Aida Sané, habitant le quartier Bissine Albondy. Et pourtant, dès l’annonce de la reprise de la vie dans ce village, des bonnes volontés n’ont pas manqué d’apporter leurs contributions pour rendre le liquide précieux accessible à travers la construction de puits et l’installation de miniforages. Le paysage du village est marqué par la présence de plusieurs ouvrages hydrauliques. Mais d’après Madihou Sané, un natif du village, «ces petits châteaux d’eau posent beaucoup de difficultés». Pire, a-t-il révélé, «aucun des mini-forages qui sont dans le village ne marche. C’est un problème réel qui retarde les constructions», fulminet-il. Selon les décomptes des habitants, le village compte actuellement 11 puits. Sur ces 11 puits creusés ou réhabilités dans le village, seuls 6 sont fonctionnels. Quant aux 5 miniforages installés depuis le retour des populations, ils sont tous non fonctionnels. Acteur de premier plan dans le processus pour le retour des populations, Madihou Sané déplore les lenteurs notées dans la construction d’un château d’eau promis par les responsables du Pudc lors du Crd. C’était un chantier qui devait démarrer en mars 2021. Mais jusqu’à présent, ce projet n’a pas n’a pas encore démarré», at-il déploré. Pour ce responsable départemental d’une mutuelle de finance, seule la réalisation d’un château d’eau digne de ce nom pourrait alimenter en eau correctement Bissine et les environs à savoir Bilasse, Boussoloum, Boumaye, Singhère et tout l’axe du sud.
L’étiquette de base arrière des éléments du Mfdc (Mouvement des forces démocratiques de la Casamance) commence à disparaitre avec la présence du cantonnement militaire. Les militaires vivent en parfaite harmonie avec les populations. Le concept armée nation est effectif et vécu à Bissine.. Plusieurs bâtiments sont nichés dans des végétions verdoyantes. Le chuchotement des moineaux et autres oiseaux de la forêt en dit long sur le passé triste du village. Le cantonnement militaire ici installé depuis le démantèlement de la base rebelle, veille sur la sécurité des populations. La route latéritique qui mène à Bissine à partir de Diagnon, le dernier village qui sépare le département de Ziguinchor de celui de Goudomp, est sous le contrôle de l’armée qui filtre les entrées et les sorties. L’étiquette de base arrière des éléments du Mfdc (Mouvement des forces démocratiques de la Casamance) commence à disparaitre avec la présence du cantonnement militaire. Les militaires vivent en parfaite harmonie avec les populations. Le concept armée nation est effectif et vécu à Bissine.
L’autre engagement pris par les autorités lors du Crd consacré à la reconstruction du village demeure la construction du centre de santé. D’un cout global estimé à 125 millions, le projet accuse beaucoup de retards dans son exécution. «C’est une alerte que je lance aux autorités. Elles ont promis sa réception au mois de juillet dernier, mais le centre de santé est toujours en chantier», a-t-il alerté.
Manque d’enseignants
Il y a aussi le cas de l’école de Bissine. En 2021, les populations étaient enthousiasmées du voir leurs enfants reprendre le chemin de l’école. Cet enthousiasme a grandi quand l’école qui était constituée d’abris provisoires, a bénéficié, en un laps de temps, d’une construction de 5 salles de classe, des toilettes, une clôture et le solaire comme moyens d’électrification. Ainsi, de 29 élèves à son ouverture, l’école est passée à 42 apprenants l’année suivante avant d’atteindre durant l’année écoulée, 84 élèves. Mais très vite, les parents d’élève de Bissine se sont confrontés à un problème de manque d’enseignants.
Même s’il magnifie la construction de l’école qui a permis aux populations du village de reprendre la scolarité de leurs enfants qui sont nés en Guinée, Madihou Sané déplore le fait que Bissine peine à avoir des enseignants. «Il n’y a qu’un seul enseignant qui a accepté à ce qu’on le redéploie à Bissine. Le reste des enseignants est constitué par des fils du terroir. Ce sont des volontaires parce qu’ils ne sont pas rémunérés», a déploré ce cadre financier natif du village. D’après lui, à dehors de l’instituteur déployé en pleine reconstruction du village, les autres classes sont tenues par des bacheliers du village qui ont tous abandonné les études pour venir servir leurs localités. «Ils ne sont ni payés, ni pris en charge. C’est un problème que je déplore», fulmine Madihou Sané.
«S’ils n’avaient pas le niveau, tant mieux. Mais au minimum chacun d’entre eux à un bac plus. Ce sont des gens qui sont faciles à gérer parce qu’ils sont dans le système. C’est un appel solennel que je lance», a-t-il plaidé pour la qualité de l’enseignement dans son village. Le bitumage des axes principales de la zone et des pistes de production font aussi partie des doléance des populations. Il en est de même pour la poursuite du déminages des alentours des villages pour mettre les populations à l’abris des engins explosifs.
L'accès à l'eau potable, l'autre épreuve difficile
Pour Madihou Sané, les difficultés sont nées des options prises par l’administration territoriale sur la gestion du chèque de 40 millions dégagés par le Puma (Programme d'Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers) pour le financement de la reconstruction du village. «Les 40 millions du Puma ont été très mal gérés. On a eu toutes les difficultés. C’était là, une dictature qui ne disait pas son nom avec ces 40 millions», a-t-il dénoncé. Ce cadre financier pointe du doigt un déficit de communication entre les populations locales et les autorités administratives locales». C’est ce qui fait que certains engagements pris par les autorités n’ont pas pu, de son constat, être respectés.
Parmi ces engagements que les autorités peinent à faire respecter, figure en bonne place la disponibilité de l’eau en qualité et en quantité. «Les principales difficultés sont liées à l’accès à l’eau», s’est lamenté ce cadre qui passe tous les week-end à Bissine depuis juillet 2020. «L’accès à l’eau est un véritable cassetête pour les populations», a déploré Aida Sané, habitant le quartier Bissine Albondy. Et pourtant, dès l’annonce de la reprise de la vie dans ce village, des bonnes volontés n’ont pas manqué d’apporter leurs contributions pour rendre le liquide précieux accessible à travers la construction de puits et l’installation de miniforages. Le paysage du village est marqué par la présence de plusieurs ouvrages hydrauliques. Mais d’après Madihou Sané, un natif du village, «ces petits châteaux d’eau posent beaucoup de difficultés». Pire, a-t-il révélé, «aucun des mini-forages qui sont dans le village ne marche. C’est un problème réel qui retarde les constructions», fulminet-il. Selon les décomptes des habitants, le village compte actuellement 11 puits. Sur ces 11 puits creusés ou réhabilités dans le village, seuls 6 sont fonctionnels. Quant aux 5 miniforages installés depuis le retour des populations, ils sont tous non fonctionnels. Acteur de premier plan dans le processus pour le retour des populations, Madihou Sané déplore les lenteurs notées dans la construction d’un château d’eau promis par les responsables du Pudc lors du Crd. C’était un chantier qui devait démarrer en mars 2021. Mais jusqu’à présent, ce projet n’a pas n’a pas encore démarré», at-il déploré. Pour ce responsable départemental d’une mutuelle de finance, seule la réalisation d’un château d’eau digne de ce nom pourrait alimenter en eau correctement Bissine et les environs à savoir Bilasse, Boussoloum, Boumaye, Singhère et tout l’axe du sud.