Les relations entre les États-Unis et l’Europe connaissent un nouvel épisode de tensions après les déclarations de l’eurodéputé français Raphaël Glucksmann, qui a appelé les Américains à « rendre la statue de la Liberté ». Une sortie qui a rapidement fait réagir la Maison Blanche, déclenchant une vive polémique.
Lors d’un meeting dimanche, Raphaël Glucksmann, connu pour son engagement en faveur de l’Ukraine et de l’Europe, a dénoncé l’attitude de certains Américains, notamment les partisans de Donald Trump, face aux libertés fondamentales. « Nous allons dire aux Américains qui ont choisi de basculer du côté des tyrans […] +rendez-nous la statue de la Liberté. On vous en a fait cadeau, mais apparemment vous la méprisez+ », a-t-il lancé devant son auditoire.
Ces propos ont suscité une réaction immédiate à Washington. Lundi, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a répliqué avec fermeté : « C'est seulement grâce aux États-Unis d'Amérique que les Français ne parlent pas allemand aujourd'hui, donc ils devraient être très reconnaissants envers notre grand pays », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse. Sans nommer directement Raphaël Glucksmann, elle l’a qualifié de « petit homme politique français inconnu », minimisant ainsi son importance sur la scène internationale.
Le parti de l’eurodéputé, Place publique, a rapidement réagi sur le réseau social X : « Les trumpistes s'inquiètent de perdre la statue de la Liberté, mais on dirait qu'ils ont surtout perdu leur sens de l'humour. Et quand ils s'énervent contre Raphaël Glucksmann, on se dit qu’il a visé juste ».
Cette altercation verbale illustre les tensions croissantes entre certains responsables politiques européens et l’administration américaine, notamment sur les questions de libertés démocratiques et de montée de l’extrême droite aux États-Unis. Si la statue de la Liberté reste un symbole d’amitié entre la France et les États-Unis, elle est aujourd’hui, ironiquement, au cœur d’un différend politique entre Paris et Washington.
Lors d’un meeting dimanche, Raphaël Glucksmann, connu pour son engagement en faveur de l’Ukraine et de l’Europe, a dénoncé l’attitude de certains Américains, notamment les partisans de Donald Trump, face aux libertés fondamentales. « Nous allons dire aux Américains qui ont choisi de basculer du côté des tyrans […] +rendez-nous la statue de la Liberté. On vous en a fait cadeau, mais apparemment vous la méprisez+ », a-t-il lancé devant son auditoire.
Ces propos ont suscité une réaction immédiate à Washington. Lundi, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a répliqué avec fermeté : « C'est seulement grâce aux États-Unis d'Amérique que les Français ne parlent pas allemand aujourd'hui, donc ils devraient être très reconnaissants envers notre grand pays », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse. Sans nommer directement Raphaël Glucksmann, elle l’a qualifié de « petit homme politique français inconnu », minimisant ainsi son importance sur la scène internationale.
Le parti de l’eurodéputé, Place publique, a rapidement réagi sur le réseau social X : « Les trumpistes s'inquiètent de perdre la statue de la Liberté, mais on dirait qu'ils ont surtout perdu leur sens de l'humour. Et quand ils s'énervent contre Raphaël Glucksmann, on se dit qu’il a visé juste ».
Cette altercation verbale illustre les tensions croissantes entre certains responsables politiques européens et l’administration américaine, notamment sur les questions de libertés démocratiques et de montée de l’extrême droite aux États-Unis. Si la statue de la Liberté reste un symbole d’amitié entre la France et les États-Unis, elle est aujourd’hui, ironiquement, au cœur d’un différend politique entre Paris et Washington.